The definitive edition of selected work from a poet whose influence continues to be widely felt today, introduced by Natasha TretheweyEngaging closely with the violence, oppression, and injustice that she witnessed in her lifetime, Muriel Rukeyser was one of the seminal poets of the mid-twentieth century. Closely informed by issues relating to equality, social justice, feminism, and Judaism, her impassioned poetry was often seen as a mode of social protest, but it was also heralded for its deep emotional impact; its personal perspective; forthright discussion of the female experience, particularly sex and single parenthood at a time when these topics were largely taboo; and its wide-ranging exploration of genre and form. As Adrienne Rich wrote: "Muriel Rukeyser's poetry is unequalled in the twentieth-century United States.She pushes us.to enlarge our sense of what poetry is about in the world, and of the place of feelings and memory in politics."The Essential Muriel Rukeyser represents the curation of Rukeyser's most enduring and urgent work, gathered in one volume that spans the many decades of her life and career, and with an introduction from Natasha Trethewey, one of our most important contemporary poets.

The Essential Muriel Rukeyser - Poems

L'événement qui déclencha l'écriture du Livre des morts est un scandale industriel survenu à Gauley Bridge, en Virginie-Occidentale, au début des années 1930 : sous la responsabilité de la Union Carbide and Carbon Corporation, un tunnel fut creusé pour dévier une partie des eaux de la New River et alimenter une centrale hydroélectrique ; la roche se révéla d'une très forte teneur en silice... Pour de banales raisons d'économies, et dans un cynisme total, les mineurs travaillaient sans masque, à sec, et sans ventilation : plus de 750 parmi les 2 000 hommes, essentiellement noirs, périrent de silicose durant les cinq ans que dura le percement du tunnel. Au milieu des années 1930, le scandale fit surface grâce à la ténacité de quelques proches des victimes et, avec l'appui des médias, fut porté en 1937 devant le Congrès, lequel finalement n'octroya aux familles qu'une compensation dérisoire, couvrant à peine les frais de justice engagés.
Tout juste rentrée d'Espagne, en 1937, Muriel Rukeyser se rendit à Gauley Bridge pour rencontrer les victimes et glaner toutes les informations sur cette tragédie, accompagnée d'une photographe, Nancy Naumburg. Leur objectif commun était de « relater » le drame en croisant images et poésie, un peu comme le célèbre Louons maintenant les grands hommes de James Agee et Walker Evans (publié en 1940). Ce projet, pour des raisons obscures, ne se concrétisa pas.
Nous avons néanmoins décidé d'éditer ce livre accompagné d'un cahier comprenant les seules photographies de Nancy Naumburg qui ont été conservées et d'autres provenant d'archives nord-américaines. De même, il nous a semblé intéressant d'enrichir le livre par un récit - à la fois reportage littéraire et texte engagé - de Vladimir Pozner écrit à l'époque (1938), qui relate le scandale sous un autre angle, en utilisant les mêmes sources. La concordance entre les deux textes est telle que leur mise en relation provoque une lecture tout à la fois parallèle et croisée.
Muriel Rukeyser livre avec Le Livre des morts une « suite de poèmes » unique, construite sur tout un registre de langues, tantôt lyrique voire élégiaque, tantôt réutilisant les

Le livre des morts

Tout ce qui peut arriver à n'importe qui peut m'arriver.

Le dogme et le rétrécissement du monde extérieur sont à une limite de l'éventail de croyances. À l'autre sont la science et la poésie et, en fait, la réalité.

Le monde est composé d'histoires, pas d'atomes.

Cependant confondu la scène de notre vie apparaît, mais déchirée, nous pourrions être qui font maintenant face à cette scène, il peut être confronté, et nous pouvons continuer à être entier.

L'univers est fait d'histoires, pas d'atomes.

Toujours nos guerres ont été nos confessions de faiblesse

Nourrissons les débuts, nourrissons les débuts. Toutes les choses ne sont pas plus bénies, mais les graines de toutes choses sont plus bénies. La bénédiction est dans la graine.

Une œuvre d'art est une œuvre à travers laquelle la conscience de l'artiste est capable de donner ses émotions à quiconque est prêt à les recevoir. Il n'y a pas de mauvais art.

Expérience de respirée, poésie de respirer.

Quelles trois choses ne peuvent jamais être faites? / Oublier. Garder le silence. Autonome

La poésie est, surtout, une approche de la vérité du sentiment.

S'il n'y avait pas de poésie à aucun jour dans le monde, la poésie serait inventée ce jour-là. Car il y aurait une faim intolérable.

L'indignation et la possibilité sont dans tous les poèmes que nous connaissons.

Les éditeurs sont devenus timides ... Une avance courageuse est presque inévitablement suivie d'un back-suivi rapide, généralement par dilution et excitation de l'intention initiale.

J'ai vécu au premier siècle des guerres mondiales. La plupart des matins, je serais plus ou moins fou.

Le processus d'écriture d'un poème représente le travail effectué sur le soi du poète, afin de faire la forme.

Toutes les choses ne sont pas plus bénies, mais les graines de toutes choses sont plus bénies.

Les femmes dans la corvée savaient qu'ils devaient être l'un des quatre: putes, artistes, saints et épouses.

Nos poèmes auront échoué si nos lecteurs ne sont pas apportés par eux au-delà des poèmes.

Les sources de poésie sont dans l'esprit qui cherche une exhaustivité.

C'est l'image unique, telle qu'elle est utilisée dans une photographie ou une peinture - ou le cadre d'un film - auquel des mots ont été ajoutés pour élargir le contexte. La méthode n'est pas la même que celle par laquelle la plupart des peintures sont nommées. Il est plus proche de ses performances de ce que le dialogue fait à un film, de ce que la légende fait à une bonne affiche.

Les épaules sensuelles lourdes, les cuisses, la terre de chair et la terre née dans le sang se transformant en couleur, secouent en cristaux, de l'eau au son, du feu à former: la vie qui se fait des films inconspérés dans les bras souples de l'amour.

Le monde n'est pas fait de molécules, le monde est fait d'histoires.

Partout où on nous dit que nos ressources humaines doivent toutes être utilisées, que notre civilisation elle-même signifie les utilisations de tout ce qu'elle a - les inventions, les histoires, chaque ferraille. Mais il y a un type de connaissance - infiniment précieux, résistant au temps plus que des monuments, ici pour être passé entre les générations de quelque manière que ce soit: à ne jamais être utilisé. Et c'est de la poésie.

Une œuvre d'art est une œuvre à travers laquelle la conscience de l'artiste est capable de donner ses émotions à quiconque est prêt à les recevoir.

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