« Dans un pays très ancien, que l'on disait éternel, il y avait une maison faite d'aube, de pollen et de pluie. La plaine resplendissait des reflets miroitants des argiles et des sables et les collines alentour étaient multicolores. C'était un pays fort et tranquille. Tout y était beau. »

Ce pays, c'est la réserve indienne du Nouveau-Mexique sur laquelle Abel a grandi, où l'on vit au rythme des saisons en accord avec la terre et les rites ancestraux. Mais le jeune homme est comme prisonnier entre deux mondes et n'y retrouve pas sa place lorsqu'il rentre du front en 1945, dangereusement attiré par la modernité de l'Amérique des villes. 

Mêlant philosophie et mysticisme, ce roman résolument pacifiste de la littérature américaine, récompensé en 1969 par le prix Pulitzer, résonne aujourd'hui d'une troublante modernité. Enrichi d'un avant-propos inédit de l'auteur, nommé Artiste de l'Unesco pour la Paix, il s'impose comme un chef-d'ouvre universel sur la condition humaine.

« La voix de N. Scott Momaday possède un lien spirituel avec la terre. »  Robert Redford.

Une maison faite d'aube

A young Native American, Abel has come home from a foreign war to find himself caught between two worlds. The first is the world of his father's, wedding him to the rhythm of the seasons, the harsh beauty of the land, and the ancient rites and traditions of his people. But the other world -- modern, industrial America -- pulls at Abel, demanding his loyalty, claiming his soul, goading him into a destructive, compulsive cycle of dissipation and disgust. And the young man, torn in two, descends into hell.

House Made of Dawn

Les noms ; mémoires

A young American Indian returning from World War II searches for his place on his old reservation and in urban society

HOUSE MADE OF DAWN

Navarre Scott Momaday, né le 27 février 1934 à Lawton (Oklahoma) et mort le 24 janvier 2024, est un écrivain amérindien  Kiowa et Cherokee de culture. Son roman La Maison de l'aube, publié en 1968, a reçu le prix Pulitzer de la fiction en 1969 et marque le début de la Renaissance amérindienne.

Votre imagination prend vie, et vous pensez, c'est là que la création a commencé.

Je m'intéresse à la façon dont nous regardons un paysage donné et en prenons la possession dans notre sang et notre cerveau. Aucun de nous ne vit entièrement de la terre; Un tel isolement est inimaginable.

Je m'intéresse à la façon dont nous regardons un paysage donné et en prenons la possession dans notre sang et notre cerveau. Aucun de nous ne vit entièrement de la terre; Un tel isolement est inimaginable. Si nous voulons réaliser et maintenir notre humanité, nous devons parvenir à une compréhension morale de la terre et de l'air telle qu'elle est perçue dans le long tour des saisons et des années.

En ce qui me concerne, la poésie est une déclaration concernant la condition humaine, composée en vers.

Les coyotes ont le don d'être rarement vus; ils se tiennent à la limite de la vision et au-delà, sautant à l'abri dans les plaines et les hautes terres. Et la nuit, quand le monde entier leur appartient, ils parlementent à la rivière avec les chiens, leurs voix plus aiguës et plus aiguës pleines d'autorité et de réprimande. C'est un vieux conseil de clowns, et on les écoute.

Bien que ma grand-mère ait vécu sa longue vie à l'ombre de Rainy Mountian, l'immense paysage de l'intérieur continental était comme un souvenir dans son sang.

L'écriture n'est pas une question de choix. Les écrivains doivent écrire. C'est en quelque sorte dans leur tempérament, dans le sang, dans la tradition.

Le but humain le plus élevé est toujours de réinventer et de célébrer le sacré.

Rencontrer le sacré, c'est être vivant au centre le plus profond de l'existence humaine. Les lieux sacrés sont les définitions les plus vraies de la terre; Ils représentent la terre immédiatement et pour toujours; Ce sont ses drapeaux et ses boucliers. Si vous connaissez la Terre pour ce qu'elle est vraiment, apprenez-la à travers ses lieux sacrés. À Devil’s Tower ou Canyon de Chelly ou les Mounds de Cahokia, vous touchez le pouls de la planète vivante; Vous ressentez son souffle sur vous. Vous devenez un avec un esprit qui imprègne le temps et l'espace géologiques.

Les Kiowas comptaient leur stature par la distance qu'ils pouvaient voir.

Pour le conteur, pour The Arrowmaker, la langue représente en effet la seule chance de survie.

Je me demande si, dans la nuit sombre de la mer, la pieuvre rêve de moi.

Mon père était peintre et il a enseigné l'art. Il m'a dit un jour: «Je n'ai jamais connu un enfant indien qui ne pouvait pas dessiner».

Ma ligne de vision était telle que la créature a rempli la lune comme un fossile. Il était allé là-bas, pensais-je, à vivre et à mourir, car là, de tous les endroits, sa petite définition était faite entière et éternelle

La réalité spirituelle du monde indien est très évidente, très développée. Je pense que cela affecte la vie de chaque personne indienne d'une manière ou d'une autre.

J'ai une assez bonne connaissance du monde indien en raison de la vie sur plusieurs réserves différentes et d'être exposée à plusieurs cultures et langues différentes.

Parfois, je pense que le meilleur type de poème est celui dans lequel il y a un équilibre aigu entre ce qui est humoristique et ce qui est très sérieux. Cet équilibre est très difficile à trouver. Mais cela peut être fait.

Le premier mot donne l'origine au deuxième, le premier et le deuxième à la troisième, et le troisième au quatrième, etc. Vous ne pouvez pas commencer par le deuxième mot.

Il a utilisé les deux mains quand il a fait l'ours. Imaginez un ours qui procède des mains de Dieu.

Il y a un grand bien à retourner dans un paysage qui a eu un sens extraordinaire dans sa vie. Il arrive que nous retournions dans de tels endroits dans notre esprit irrésistiblement. Il y a certains villages et villes, montagnes et plaines qui, après les avoir vus s'y rendre en eux, même pendant une journée, nous gardons pour toujours dans l'œil de l'esprit. Ils deviennent indispensables à notre bien-être; Ils nous définissent, et nous disons, je suis qui je suis parce que j'y suis allé, ou là-bas.

C'est un paysage qui doit être vu pour être cru. Et, comme je le dis à l'occasion, on peut en croire pour être vu.

Une fois dans sa vie, un homme devrait concentrer son esprit sur la Terre rappelée, je crois. Il devrait se renoncer à un paysage particulier dans son expérience, pour le regarder sous autant d'angles que possible, se demander à ce sujet, pour s'y attarder. Il doit imaginer qu'il le touche avec ses mains à chaque saison et écoute les sons qui y sont faits. Il devrait imaginer les créatures là-bas et toutes les motions les plus faibles du vent. Il devrait se souvenir de l'éblouissement de midi et de toutes les couleurs de l'aube et du crépuscule.

Son nom est il y a, et elle appartenait à la dernière culture pour évoluer en Amérique du Nord.

Le tournant du siècle a été le point le plus bas pour la dévastation de la culture indienne par la maladie et la persécution, et il est étonnant pour moi qu'ils y aient survécu et aient non seulement maintenu leur identité, mais se renforcent en fait à certains égards. La situation est encore très mauvaise, surtout dans certains domaines géographiques, mais il y a plus d'Indiens à l'école, plus d'Indiens devenant des gens professionnels, plus d'Indiens assument l'entière responsabilité de notre société. Nous avons un long chemin à parcourir, mais nous faisons de grands progrès.

Tout est supportable si vous pouvez en faire une histoire.

Une fois dans sa vie, un homme devrait concentrer son esprit sur la terre rappelée. Il devrait se renoncer à un paysage particulier dans son expérience; Pour le regarder sous autant d'angles que possible, se demander dessus, et s'y attarder.

Je pense parfois que l'Américain blanc contemporain est plus défavorisé culturellement que l'Indien.

Si vous croyez au pouvoir des mots, vous pouvez apporter des changements physiques dans l'univers.

Les Indiens sont de merveilleux conteurs. À certains égards, cette tradition orale est plus forte que la tradition écrite.

https://fr.wikipedia.org/wiki/N._Scott_Momaday

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