Nat Hentoff
Nat Hentoff, né à Boston (Massachusetts) le 10 juin 1925 et mort à New York (État de New York) le 7 janvier 2017, est un journaliste, historien, romancier et critique américain de jazz et de musique country. Au cours de sa longue carrière, il fait paraître de nombreux ouvrages sur le jazz, des romans, biographies, ainsi que de la littérature d'enfance et de jeunesse. Il est également chroniqueur pour de nombreux journaux et magazines américains comme The Village Voice durant plus de 50 ans.
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[Le cardinal John O'Connor] a invité [ma femme] Margot et moi à prendre un verre plusieurs fois. C'était quelque chose que je n'aurais jamais pu imaginer quand j'étais enfant à Boston, qu'un cardinal et moi serions, sinon rompre le pain, du moins rompre le scotch.
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Le projet de loi sur l'immigration - le nouveau projet de loi sur l'immigration - [Bill Clinton] a dépouillé les tribunaux, ce que le Congrès peut faire sous la direction du président, de sorte que les personnes qui avaient le droit d'asile ou de pétition - pour l'asile qui étaient des résidents légaux sont maintenant Incapable de passer par cette partie du projet de loi a été retirée.
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Un exemple est ObamaCare, qui est maintenant assiégé au Sénat. Si cela se passe comme [Barack] Obama le souhaite, nous aurons quelque chose qui ressemble beaucoup au système britannique.
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Il y a un avocat noir à Galveston, au Texas, qui était l'avocat général NAACP non rémunéré au Texas. Il avait un excellent record de discrimination du logement, de discrimination du travail. Il a décidé de prendre en tant que client membre du Ku Klux Klan parce que l'État voulait obtenir les listes d'adhésion du Klan pour savoir s'ils pouvaient obtenir quelque chose sur le Klan. Et il a dit: «Je dois te prendre. Je te déteste. Mais nous, le NAACP, avons gagné cette affaire; NAACP contre Alabama dans les années 1950. Personne n'a le droit d'obtenir vos listes d'adhésion. Il a été licencié du NAACP. Pour moi, c'est un héros.
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Clay Felker était alors - il avait - à son crédit, il avait créé le magazine New York, qui était le premier des magazines de la ville qui couvrait la ville et avait donné toutes sortes de conseils et tout ce genre de choses. Et il y avait des copies dans tout le pays au moment où il est parti. Il avait cependant une vision du journalisme qui était beaucoup, je dois dire, comme Tina Brown au New Yorker. Vous les frappez dur, vite, donnez-leur quelque chose pour parler du lendemain du journal, contrairement à William Shawn, qui leur a donné quelque chose à parler de deux ou trois ans à partir de ce moment.
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Le taux de chômage général va se poursuivre pendant longtemps et pour nous tous. Je n'ai jamais entendu autant d'histoires déchirantes de toutes sortes de personnes dans tout le spectre économique.
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J'étais très contre la guerre du Vietnam, et Max Askeli rendait visite à Lyndon Johnson à la Maison Blanche qui l'encourage, écrivant des éditoriaux. Et dans la voix un jour, je l'ai appelé un jour le commandant Askeli. Et j'ai appelé au journaliste pour passer en revue les galères d'un morceau de musique que j'avais écrit, et l'éditeur m'a chuchoté: «Ça ne va pas courir. Tu ne vas pas courir. Max Askeli vous a licencié à cause de ce que vous avez dit de lui.
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Ceux qui ont créé ce pays ont choisi la liberté. Avec tous ses dangers. Et connaissez-vous la partie la plus risquée de ce choix qu'ils ont fait? Ils croyaient en fait que nous pouvions nous faire confiance pour nous décider dans le tourbillon de différentes idées. Que nous pouvions nous faire confiance pour rester libre, même lorsqu'il y avait des voix très, très séduisantes - profitant de notre liberté d'expression - qui essayait de transformer ce pays en le genre d'endroit où le gouvernement pourrait vous dire ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire.
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J'avais écrit un livre intitulé "Boston Boy" il y a quelques années, et cela m'a pris du temps que je pouvais parler, je suppose, à Boston à travers le moment où je suis finalement parti pour venir à New York. Ce livre avait un certain nombre de rites de passage pour moi.
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J'ai appelé [le cardinal John O'Connor] de temps en temps et il m'appelle. Et quand je pense qu'il y a quelque chose qu'il devrait penser à faire, je l'appelle et il le fait généralement.
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[William Shawn] a repris The Voice et a essayé de le transformer en New York Magazine - des couvertures très fastueuses qui ne promettaient pratiquement plus rien en termes de contenu, du papier très pressé. Vous - pas très contemplatif, pensif ou autre.
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Je vis dans le village juste près de NYU, qui prend le contrôle de la majeure partie du village. J'y ai vécu pendant la majeure partie de mon temps à New York. L'une des choses que j'aime dans le village est qu'elle est considérée comme le genre de zone où vous ne pouvez pas avoir de gratte-ciel ou, en fait, de nombreux immeubles. Vous pouvez donc voir le ciel qui, je pense, est un avantage.
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J'ai découvert - le journal allait se coucher le mardi - lundi. J'ai découvert que le lundi soir, les éditeurs avaient coupé - littéralement coupé des passages, parfois des paragraphes entiers, de certains écrivains qui pourraient éventuellement offenser les Noirs, les lesbiennes, les gays, les radicaux. Et j'ai écrit quelques colonnes à ce sujet. Et ils - bien sûr, ils étaient ennuyés d'avoir écrit à ce sujet, mais je veux dire, un autre exemple - et [ma femme Margot] a toujours évoqué cela.
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Duke Ellington avait une chanson "Pourquoi suis-je ici?" - C'est ce qu'est la pro-vie.
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J'ai fait une fois un - le premier morceau sur Malcolm X que quiconque avait jamais vu dans la presse-blanc.
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Une femme dans le public a interrogé [Barack] Obama sur sa mère. Sa mère avait 101 ans et avait besoin d'un certain type de procédure. Son médecin ne voulait pas le faire à cause de son âge. Cependant, un autre médecin l'a fait et a dit à cette femme qu'il y avait une joie de vivre chez cette personne. La femme a demandé au président Obama comment il gérerait ce genre de choses, et Obama a dit que nous ne pouvions pas considérer la joie de vivre dans cette situation. Il a dit que je lui conseillerais de prendre un analgésique. C'est l'essence du président des États-Unis.
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Les Américains n'ont qu'une vague idée de ce que sont leurs libertés constitutionnelles - et de ce qu'il a fallu pour les obtenir... [et] la volonté d'abandonner ce pour quoi nous sommes censés nous battre est une partie récurrente de notre histoire.
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J'étais moins en colère contre [Carl] Armstrong, bien que j'étais en colère contre les gens qui sont venus à son procès: Dan Ellsberg, qui, normalement, je respectais beaucoup; Philip Berrigan; Le gars qui enseigne encore à Princeton - je ne me souviens pas de son nom. Et ils disaient - eh bien, ils disaient, vraiment, ce qu'Arthur Koestler avait des gens qui disaient sur "l'obscurité à midi". Les moyens étaient malheureux et, malheureusement, quelqu'un est mort, mais la fin est ce qui est important et c'était un grand signe symbolique - quelque chose ou autre - contre la guerre au Vietnam.
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Je ne pense pas que [Bill Clinton] fasse quoi que ce soit - je ne pense pas que ce soit mal. Je ne pense pas qu'il soit mal dans le sens où il déteste la Déclaration des droits. Il fait ce qu'il croit l'aidera politiquement.
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Il y a un avocat noir à Galveston, au Texas, qui était l'avocat général NAACP non rémunéré au Texas. Il avait un excellent record de discrimination du logement, de discrimination du travail. Il a décidé de prendre en tant que client membre du Ku Klux Klan parce que l'État voulait obtenir les listes d'adhésion du Klan pour savoir s'ils pouvaient obtenir quelque chose sur le Klan. Et il a dit: «Je dois te prendre. Je te déteste. Mais nous, le NAACP, avons gagné cette affaire; NAACP contre Alabama dans les années 1950. Personne n'a le droit d'obtenir vos listes d'adhésion. Il a été licencié du NAACP. Pour moi, c'est un héros.
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Le membre du Congrès [Richard] Icord a dirigé une maison sur le comité des activités américaines. Il s'appelait le comité de sécurité intérieure de la Chambre. Et il a publié un rapport, et il a nommé un certain nombre de personnes très destructrices qui ont donné des conférences dans les collèges et ont laissé un incendie criminel dans leur sillage et ont fait d'autres choses terribles. Et il m'a mentionné et il m'a attribué trois organisations auxquelles je n'aurais jamais appartenu, et j'ai décidé que je ferais quelque chose à ce sujet.
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Ceux qui ont créé ce pays ont choisi la liberté. Avec tous ses dangers. Et connaissez-vous la partie la plus risquée de ce choix qu'ils ont fait? Ils croyaient en fait que nous pouvions nous faire confiance pour nous décider dans le tourbillon de différentes idées. Que nous pouvions nous faire confiance pour rester libre, même lorsqu'il y avait des voix très, très séduisantes - profitant de notre liberté d'expression - qui essayait de transformer ce pays en le genre d'endroit où le gouvernement pourrait vous dire ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire.
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TOM [HENTOFF] - Cela a commencé quand il était rédacteur en chef du journal de Wesleyan et des - membres du personnel. Ce fut la première vague de correction politique. Les éditeurs des membres du personnel sont venus et ont dit qu'il devait - il doit désormais cesser d'utiliser des «étudiants de première année» et - en tant que partie de la politique du journal. Il devait être «frais de première». Par conséquent, vous ne le faites pas - vous ne faites pas de discrimination contre les hommes ou les femmes. Ils étaient très ferventes à ce sujet, et il était tout aussi fervent de ne pas politiser la langue. Donc jusqu'à son départ, les «étudiants de première année» sont restés.
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Beaucoup de gens ont voté pour [Barack] Obama, et je ne parle pas seulement du vote noir. Beaucoup de gens ont voté pour Obama en raison de notre histoire de discrimination raciale dans ce pays.
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J'écris une colonne syndiquée pour le Washington Post qui passe à environ 200, 250 articles.
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Le projet de loi sur l'immigration - le nouveau projet de loi sur l'immigration - [Bill Clinton] a dépouillé les tribunaux, ce que le Congrès peut faire sous la direction du président, de sorte que les personnes qui avaient le droit d'asile ou de pétition - pour l'asile qui étaient des résidents légaux sont maintenant Incapable de passer par cette partie du projet de loi a été retirée.
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J'ai reçu une lettre un jour de quelqu'un qui dit: «Vous critiquez toujours la presse. Pourquoi ne parlez-vous pas de ce que Clay Felker fait à votre propre papier [la voix]? Et mon fils de 10 ans, Tom, maintenant avec Williams & Connelly, a mis un avis juridique, pas - une opinion de l'arrière de la voiture en disant: «Vous savez pourquoi? De quoi as-tu peur?' J'ai donc écrit la colonne. Je - vous savez, - la colonne a simplement dit que Felker détruit ce document.
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Le projet de loi sur l'immigration - le nouveau projet de loi sur l'immigration - [Bill Clinton] a dépouillé les tribunaux, ce que le Congrès peut faire sous la direction du président, de sorte que les personnes qui avaient le droit d'asile ou de pétition - pour l'asile qui étaient des résidents légaux sont maintenant Incapable de passer par cette partie du projet de loi a été retirée.
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Beaucoup de gens ont voté pour [Barack] Obama, et je ne parle pas seulement du vote noir. Beaucoup de gens ont voté pour Obama en raison de notre histoire de discrimination raciale dans ce pays.
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Même sur le réseau câblé MSNBC, certains des partisans les plus forts de [Barack] Obama commencent maintenant à remettre en question, si je peux utiliser leurs mots, leur «divinité».