Ce roman est une histoire d'amour, un roman policier littéraire, et une réflexion philosophique sur le rapport réalité - fiction, le tout porté par des personnages très fouillés, dont on suit les interrogations et les émotions pas à pas, dans une intrigue à la fois labyrinthique et taillée au cordeau.

Tamaki est une jeune romancière d'une trentaine d'années, qui a vécu une histoire d'amour intense et prolongée avec Seiji, son éditeur. Leur séparation un an plus tôt a été très douloureuse, mettant en péril leurs familles respectives, et Tamaki se plonge dans le travail sans pouvoir vraiment effacer sa présence. Elle s'attèle à un nouveau roman, Inassouvi, qui est une enquête littéraire sur un auteur de best-sellers, et plus particulièrement sur son roman autobiographique, Innocent, où il raconte une histoire d'amour passionnée qui a failli détruire sa famille. Tamaki cherche la trace de cette maîtresse aussi célèbre que mystérieuse, prénommée Oko. Elle interroge les femmes de l'entourage de l'auteur, et son épouse.

Son enquête est aussi une quête de soi, une tentative de démêler les fils de sa propre histoire, et le dénouement - magnifique et inattendu - prendra la forme d'une étrange révélation : la vie et la littérature ne font qu'un.

Intrusion

Une vingtaine de naufragés japonais se sont réfugiés sur une île au large des Philippines. Kiyoko - la seule femme présente - y est arrivée la première, avec son mari (mais il a disparu, tombé du haut du cap Sayonara, avant même le début du livre). Bientôt une dizaine de Chinois les rejoignent, qui se révèlent aussitôt industrieux et inventifs, créant une économie de survie à partir de presque rien, là où les Japonais gaspillent leur énergie en artisanat décoratif et vaines activités. Bien qu'âgée de 46 ans déjà, Kiyoko est l'objet de toutes les convoitises, et fait figure de femme fatale car tous ses maris successifs sont assassinés. La rivalité qui oppose les deux clans, chinois et japonais, n'est pas seulement économique... Les insulaires mènent une vie sauvage et primitive et leurs rapports se dégradent au fil du temps, tandis que parallèlement, la personnalité de Kiyoko devient de plus en plus agressive et dominante. Une vision très cruelle de la violence des rapports humains et de la sexualité s'exprime ici, de manière intemporelle.

L'île de Tôkyô

Deux prostituées, Yuriko et Kazue, viennent d’être assassinées à Tokyo. Vingt ans plus tôt, les deux femmes étaient éduquées au lycée pour jeunes filles de K., un des établissements les plus réputés de la ville. Elles étaient jeunes et l’avenir qui les attendait ne pouvait être que radieux dans une société japonaise qui leur ouvrait les bras. Sauf que la vie n’obéit pas forcément au destin qu’on aimerait lui faire suivre.Cruauté, humour glacial et descriptions sans pitié, Monstreux est un thriller qui hante son lecteur bien après qu’il en a tourné la dernière page.

Monstrueux

Deux prostituées, Yuriko et Kazue, viennent d'être assassinées à Tokyo. Vingt ans plus tôt, les deux femmes étaient éduquées au lycée pour jeunes filles de K., un des établissements les plus réputés de la ville. Elles étaient jeunes et l'avenir qui les attendait ne pouvait être que radieux dans une société japonaise qui leur ouvrait les bras. Sauf que la vie n'obéit pas forcément au destin qu'on aimerait lui faire suivre.Cruauté, humour glacial et descriptions sans pitié, Monstreux est un thriller qui hante son lecteur bien après qu'il en a tourné la dernière page.

Deux prostituées, Yuriko et Kazue, viennent d'être assassinées à Tokyo. Vingt ans plus tôt, les deux femmes étaient éduquées au lycée pour jeunes filles de K., un des établissements les plus réputés de la ville. Elles étaient jeunes et l'avenir qui les attendait ne pouvait être que radieux dans une société japonaise qui leur ouvrait les bras. Sauf que la vie n'obéit pas forcément au destin qu'on aimerait lui faire suivre. Cruauté, humour glacial et descriptions sans pitié, Monstrueux est un thriller qui hante son lecteur bien après qu'il en a tourné la dernière page.

An alternative cover edition for this ISBN can be found hereDans une usine de Tokyo, quatre femmes travaillent de nuit. Leurs maris sont tous infidèles ou violents, et détestés. Lorsque Yayoi finit par étrangler son conjoint, c’est une véritable descente aux enfers qui commencent pour elle et ses complices. Leur route croise celle de Mitsuyoshi, un ancien homme de main hanté par le supplice qu’il a fait subir à… une femme. S’engage très vite une terrifiante lutte à mort.

Toutes les nuits, quatre femmes - Masako, Yoshié, Kuniko et Yayoi - remplissent des paniers-repas dans une usine de Tôkyô. Différentes, elles le sont, mais elles ont un point commun : qu'ils boivent, les trompent, les battent ou les abandonnent, leurs maris les traitent comme des objets sans intérêt maintenant qu'elles ont vieilli. Toutes vivent le malheur d'être femmes dans un pays qui leur reconnaît peu de droits. Un jour, ce qui devait arriver arrive : l'une d'entre elles, Yayoi, finit par étrangler son mari, Kenji. Pendant ce temps, l'ex-nervi Mitsuyoshi Sataké refuse l'amour d'une de ses entraîneuses. Et se trouve pris dans la spirale d'horreurs qui suit le meurtre de Kenji.Ainsi est lancée la dynamique terrifiante qui verra ces cinq personnages s'affronter dans une lutte à mort pour la liberté, l'amour, le pouvoir et l'argent.

Quatrième de couverture Constituant le nord de l'archipel du Japon, Hokkaïdo est une région inhospitalière de montagnes rudes et de mer grise. À dix-huit ans, Kasumi est montée dans un bus et a fui la maison familiale pour tenter sa chance à Tokyo, sans jamais revoir ses parents. Après quinze ans d'absence, elle revient pour quelques jours dans sa région natale, sur l'invitation d'un couple d'amis, les Ishiyama, accompagnée de son mari et de ses deux filles. Mais un beau matin, la petite Yuka, cinq ans, disparaît sans laisser de traces. 
Toutes les recherches resteront vaines. La fillette a-t-elle fugué, comme sa mère des années plus tôt ? A-t-elle été victime d'un accident ou d'un crime odieuxoe Mais lequel des parents ou des voisins aurait pu commettre un tel acteoe Kasumi est rongée parla culpabilité, car ce séjour n'était en réalité qu'un prétexte pour voir Yohei Ishiyama, l'ami du couple, qui est aussi son amant. 

Alors commence pour Kasumi une lente dérive, une enquête désespérée à la recherche de sa fille disparue, au cours de laquelle elle recevra l'aide inattendue d'Utsumi, un ancien inspecteur de police condamné par un cancer de l'estomac. Ces deux personnages, comme arrachés à la vie par leur tragédie respective, vont s'enfoncer comme des fantômes dans les matins brumeux de Hokkaïdo...

Disparitions

Natsuo Kirino (桐野 夏生, Kirino Natsuo), née le 7 octobre 1951 à Kanazawa, est l'auteur d'une dizaine de romans policiers qui l'ont fait remarquer comme l'un des plus grands talents de sa génération. Elle a reçu le prix Naoki pour son roman Disparitions publié en 1999 au Japon.

En réalité des événements quotidiens, j'ai dû me soumettre aux gens pour ne pas les perdre. C'est moins la soumission qui me dérange, je suppose, que la façon dont cela rend ma vie misérable. Et que se passe-t-il si je ne peux pas me pardonner d'avoir fait ce choix? Et si, pour continuer à vivre, je dois continuer à m'accepter? Qu'est-ce que je suis supposé faire? Conclusion: Ce serait mieux si je suis détruit. La meilleure chose est pour moi juste de disparaître.

Au Japon, les femmes au foyer à plein temps n'ont pas de pouvoir économique qui leur sont propres, et ils mènent socialement une existence anonyme sans visage.

Heureusement pour moi, j'ai rencontré des filles avec lesquelles je pouvais m'entendre pour que je puisse profiter de la vie du lycée, mais cela doit être horrible pour les enfants qui ne s'entendent avec personne. Nous sommes différents de nos parents, une espèce complètement différente de nos professeurs. Et les enfants qui sont à une classe vous séparent dans un monde différent. En d'autres termes, nous sommes essentiellement entourés d'ennemis et devons le faire par nous-mêmes.

Un crime est comme une fissure dans la réalité, et c'est le rôle de l'auteur d'explorer ces fissures. En tant qu'écrivain, j'aime voir comment ils empiètent sur les gens.

Lorsque des pierres allongées au soleil ont été retournées, ils ont exposé la terre froide et humide en dessous; Et c'est là que Masako avait creusé profondément. Il n'y avait aucune trace de chaleur dans cette terre sombre, mais pour un bug enroulé dedans, c'était un monde paisible et familier.

Et si, pour continuer à vivre, je dois continuer à m'accepter?

Une femme qui ne se connaît pas n'a d'autre choix que de vivre avec les évaluations des autres. Mais personne ne peut s'adapter parfaitement à l'opinion publique. Et c'est là que réside la source de leur destruction.

J'ai d'abord pensé à devenir écrivain après l'âge de 30 ans, ce qui est assez tard, dirais-je. Dans la vingtaine, je n'étais pas particulièrement bon dans quoi que ce soit, et je n'avais pas beaucoup d'expériences. J'étais juste une jeune femme sans un bon travail.

C'est une expérience très déroutante en tant que femme au Japon. Si votre mari est en col blanc, la femme est bleue. Même si vous épousez une personne de statut, la femme reste inévitablement un échelon ci-dessous.

J'étais dans une dépression auto-induite. Bienvenue à moi le monde réel.

Afin d'induire le processus de désintégration, de l'eau est nécessaire. Je pense que, dans le cas des femmes, les hommes sont l'eau.

Je suis ce genre de personne superphilosophique. Coincé dans une prison d'idées abstraites et d'émotions accablantes, j'ai cette personnalité qui rend très difficile la survivre.

J'avais peur par l'optimisme des adultes, leur stupide confiance en science pour traiter un cœur troublé. Peur de leur obsession de croire qu'ils doivent traiter les enfants en difficulté. Je voulais juste qu'ils me laissent tranquille, alors comment se fait-il qu'ils ne l'ont pas compris? Mais c'est comme ça que c'est toujours.

Mon talent était la capacité sans compromis à se sentir malgré.

Si les gens ne supportent pas d'être seuls, ils n'ont pas d'autre choix que de mourir

J'ai commencé à écrire des romans juvéniles vers 1985. Je n'y ai jamais vraiment pensé comme une carrière, mais plus comme un moyen de gagner ma vie.

Pour la recherche, j'aime aller à l'emplacement des lieux des romans. La première chose que je fais est d'impliquer mes sens: je remarque les odeurs; J'ouvre les poubelles et regarde ce que les gens ont jeté.

Je ne sais pas si les étrangers prendront à mes romans ou non. Il se peut que mes livres ne font appel qu'à un sexe ou un groupe d'âge particulier plutôt que de transmettre un attrait plus universel.

Une femme qui ne se connaît pas n'a pas d'autre choix que de vivre avec les évaluations des autres.

Les enfants perdent leur confiance dans les parents qu'ils aiment, mais les acceptent toujours, alors ils finissent par ne plus se faire confiance.

Je suppose que je suis le seul responsable de me détruire.

Ce que je n'aime pas chez les histoires de détective, c'est la recherche de criminels.

Les amis sont une chose étrange. Il semble qu'ils savent tout sur vous, mais ils ne vous comprennent pas du tout.

Un de mes livres, «Rain Falling on My Face», m'a valu le 39e prix Edogawa Ranpo. C'est un prix littéraire très prestigieux au Japon, principalement pour les mystères et les thrillers.

J'ai décidé à ce moment-là et là je n'allais jamais avoir d'enfants.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Natsuo_Kirino

Ses oeuvres

Ses derniers livres