Londres, 2010. Les employés d'une puissante société minière sillonnent le sud de la ville à bord de fourgonnettes blanches pour kidnapper certaines cibles. Parallèlement à ces enlèvements, une nouvelle substance hypnotique, le «glow», est introduite dans les rave partiesqu'organise Raf, jeune homme de vingt-deux ans. Au cours de l'une d'elles, Raf a le coup de foudre pour Cherish, une Américaine aux origines birmanes, mais celle-ci quitte la soirée sans laisser de trace. Quelques jours plus tard, il empêche deux hommes de la faire monter de force dans une fourgonnette blanche. Lorsque la jeune femme disparaît à nouveau, Raf se lance alors dans une enquête quilui permet de découvrir peu à peu les liens qui unissent la société minière, les kidnappeurs, la communauté birmane de Londres et le glow.

Glow

Egon Loeser n'est pas un héros banal. C'est un obsédé sexuel mais il ne couche jamais ou presque. Il est obnubilé par une jeune femme, Adele Hitler (aucun rapport avec Adolf), plongée dans la débauche la plus totale. Il est aussi obsédé par la téléportation mais toutes ses tentatives de mettre en scène une machine capable de ce prodige échouent lamentablement. On suit ce drôle de type de 1931 à 1962, de Berlin à Paris en passant par Los Angeles et Washington, D. C. Il est le jouet des événements et des rencontres dans ce roman qui fourmille astucieusement de personnages secondaires jubilatoires. Loeser ne maîtrise pas grand-chose, participe même à un autodafé à Berlin en 1933, pensant qu'il s'agit d'une joyeuse réunion d'étudiants. Il n'est pas loin de se prendre pour un justicier sorti tout droit des pages d'un roman noir. Mais demeure cette grande question : arrivera-t-il à faire l'amour avec Adele ? 

"L'accident de téléportation est un roman singulier - singulièrement intelligent, singulièrement audacieux, singulièrement bizarre - d'un singulier jeune auteur témérairement doué." Ben Cosgrove, Time.

L'accident de téléportation

Egon Loeser n’est pas un héros banal. C’est un obsédé sexuel mais il ne couche jamais ou presque. Il est obnubilé par une jeune femme, Adele Hitler (aucun rapport avec Adolf), plongée dans la débauche la plus totale. Il est aussi obsédé par la téléportation mais toutes ses tentatives de mettre en scène une machine capable de ce prodige échouent lamentablement. On suit ce drôle de type de 1931 à 1962, de Berlin à Paris en passant par Los Angeles et Washington, D.C. Il est le jouet des événements et des rencontres dans ce roman qui fourmille astucieusement de personnages secondaires jubilatoires. Loeser ne maîtrise pas grand-chose, participe même à un autodafé à Berlin en 1933, pensant qu’il s’agit d’une joyeuse réunion d’étudiants. Il n’est pas loin de se prendre pour un justicier sorti tout droit des pages d’un roman noir. Mais demeure cette grande question : arrivera-t-il à faire l’amour avec Adele ?

L'Accident de téléportation

Ned Beauman, né en 1985 à Londres, est un écrivain britannique.

Je n'ai jamais vraiment compris que les écrivains évitent les romans d'autres écrivains pendant qu'ils travaillent seuls.

Je suis très capricieux quand je suis de bonne humeur pour écrire. Donc, la plupart du temps, je trouve une excuse pour ne rien faire.

Je suppose que l'essentiel que je n'aime pas vraiment est d'avoir un travail qui implique de vendre des choses. Vous devenez un auteur parce que vous pensez que vous êtes bon à écrire. Pas parce que vous aimez vous promouvoir. J'en profite et j'ai eu quelques années vraiment amusantes, donc fondamentalement, je n'ai rien à me plaindre. Mais ce que je n'aime pas, c'est la pensée que ça va continuer pour le reste de ma vie.

Les politiciens aiment souvent suggérer que leurs politiques se produisent grâce à une pensée objective, mais si vous regardez les fascistes britanniques, par exemple, ce que vous voyez - ce que je vois - est un groupe de personnes qui viennent aux décisions auxquelles ils sont arrivés parce que quelque chose leur est arrivé Quand ils avaient neuf ans, ou à cause de certains préjugés profonds qui se sont formés en eux après cela.

Il me semble que l'intrigue de base de tous les romans historiques est une romance balayée par l'histoire.

Jusqu'à l'âge de 16 ans, je n'ai lu que de la science-fiction. J'ai adoré William Gibson et je le fais toujours. Mais mon livre préféré lorsque je grandissais, pendant longtemps, a été «Snow Crash» de Neal Stephenson, que j'ai dû lire environ une douzaine de fois où j'étais adolescent.

Je sauve toujours un énorme livre pour un vol, car ensuite vous le lisez dans les deux aéroports et dans l'avion et au moment où vous rentrez chez vous, vous êtes un quart du chemin et cela ne semble plus si ingérable.

Je n'ai pas de travail de jour, alors j'ai lu à tout moment de la journée.

Nommer une chose après l'autre ne peut pas, logiquement, augmenter les chances de la nouvelle chose qui se déroule comme l'ancienne chose.

Il était si intense sa frustration sexuelle qu'elle avait commencé à ressentir une maladie mortelle: la goutte testiculaire, la gangrène libidinal.

J'ai toujours été déterminé qu'une manière ou une autre, je forcerais un livre sur le monde, même si je devais recourir à en écrire un sur un chat tabby qui résout les mystères.

J'adorerais apprendre à aérer des baisers non plus éveillés.

Je suis raisonnablement doué pour parler sur scène, mais tenir la cour dans un pub est tout à fait à voir avec la dynamique du pouvoir qui, je ne pense pas, a quelque chose à voir avec la fiction.

La comparaison doit correspondre au ton de son environnement et doit être comme une petite blague. Écrire une comparaison qui n'est pas drôle à un certain niveau est assez difficile.

L'intrigue est extrêmement importante pour moi: je ne supporte pas les livres où rien ne se passe, et je ne peux pas imaginer écrire un roman sans au moins un meurtre.

Si je veux avoir l'impression d'être aspiré dans un tunnel sombre sans bras pendant des heures et des heures, j'ai un ensemble complet de Schopenhauer à la maison.

La raison pour laquelle je commence un roman est parce qu'il y a quelque chose qui m'excite et je veux l'explorer.

Tout comme la meilleure façon de juger un adulte est de sa collection de disques, la meilleure façon de juger un pub est des albums sur son juke-box.

Vous avez raison pour laquelle un homme a besoin de lumière comme s'il avait besoin de pain, mais un homme a également besoin d'une Littledarkness, ne serait-ce que pour qu'il puisse dormir et rêver.

Je déteste revenir sur ce que j'ai écrit. Cela me fait me sentir physiquement malade.

Il n'y a jamais de mauvais moment pour mettre des bouchons d'oreille. C'est le genre de chose que vous pouvez rejeter comme un peu boiteux, mais quelqu'un m'a dit de commencer à porter des bouchons d'oreille et cela s'est avéré être un excellent conseil.

J'ai commencé mon premier roman à l'âge de 10 ans et j'ai produit des milliers de pages de juvéniles depuis.

La plupart des romans ne sont pas balayés par de grands événements historiques. La plupart des romans de l'histoire du monde s'effondrent à cause d'autres événements plus petits. L'histoire peut parfois être en arrière-plan, la chose qui, au lieu de rompre votre vie, vous irrite simplement en se pressant de temps en temps dans le premier plan.

Mystère, enquête, fausses pistes, solution - nous associons cette structure à la fiction de genre, mais elle existe également dans notre vie réelle. Il n'y a aucune raison pour que la fiction littéraire ne soit pas en mesure de le reconnaître et de la rendre fraîche.

J'ai lu à nouveau «The Good Soldat» de Ford Madox Ford de temps en temps.

Je n'ai jamais vraiment le syndrome de la page vierge. Je ne suis pas bloqué. J'ai un plan pour mon roman avant de commencer qui, bien qu'incomplet, contient probablement suffisamment de matériel pour plusieurs romans par un type d'écrivain plus calme. Et j'essaie de faire passer mes bras autour de ce matériau et de voir où cela me mène.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ned_Beauman

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