Doit-on choisir entre prospérité et développement d'un côté et lutte contre le dérèglement climatique de l'autre ? Non, répond l'économiste Nicholas Stern, neuf ans après la publication de son premier rapport, qui avait changé la façon de percevoir les relations entre économie et climat. Ce nouveau livre de référence démontre que ce qui est bon pour le climat l'est aussi pour notre économie. Alors que Paris accueille fin 2015 la conférence des Nations unies sur le climat, il présente un plan d'action, véritable feuille de route de la transition des modèles économiques à l'échelle mondiale. Au terme de recherches inédites, une commission composée de nombreux économistes de renom démontre que, du Brésil à la Chine en passant par l'Europe, la transition vers un nouveau monde sorti de sa dépendance au carbone et aux énergies fossiles est non seulement possible mais également désirable.

La nouvelle économie climatique - Une meilleure croissance, un meilleur climat

Climate change has been the source of immense challenges for ethical, economic or political analysts. We are aware of the scale of the action required to be taken and the areas in which that action is needed namely efficient energy use, low carbon technologies or deforestation. We have an idea of which technologies need to be developed. We understand the basic economic policy incentives in favour of reducing emissions, stopping deforestation and promoting more sensible use of our natural environment and its resources. The main challenge today is to obtain political adherence to actually accomplishing these changes. The Chair in Sustainable Development - Environment, Energy and Society is supported by TOTAL. Le changement climatique est source d'immenses défis pour toute analyse éthique, économique et politique. Nous connaissons l'ampleur de l'action requise et les domaines dans lesquels il faut agir : efficacité énergétique, technologies sobres en carbone, déforestation. Nous avons une idée des technologies à développer. Nous comprenons bien les politiques économiques élémentaires qui incitent à la réduction des émissions, à l'arrêt de la déforestation et à la promotion d'un usage plus raisonné de notre environnement naturel et de ses ressources. Le défi consiste aujourd'hui à insuffler la volonté politique d'accomplir tous ces changements. La chaire internationale de Développement durable - Environnement, Énergie et Société reçoit le soutien de TOTAL.

Managing Climate Change. Climate, Growth and Equitable Development - Inaugural lecture delivered on Thursday 4 February 2010

Le changement climatique est source d'immenses défis pour toute analyse éthique, économique et politique. Nous connaissons l'ampleur de l'action requise et les domaines dans lesquels il faut agir : efficacité énergétique, technologies sobres en carbone, déforestation. Nous avons une idée des technologies à développer. Nous comprenons bien les politiques économiques élémentaires qui incitent à la réduction des émissions, à l'arrêt de la déforestation et à la promotion d'un usage plus raisonné de notre environnement naturel et de ses ressources. Le défi consiste aujourd'hui à insuffler la volonté politique d'accomplir tous ces changements.

Gérer les changements climatiques. Climat, croissance, développement et équité

Et si l'approche économique du réchauffement climatique était la plus efficace pour convaincre les climato-sceptiques de l'urgence d'agir ? Dans ce petit livre limpide, deux grands économistes répondent d'abord à ces questions toutes simples : Combien cela nous coûte et coûtera si nous ne faisons rien ? Combien cela nous coûterait-il d'agir différemment ? Au fil de leur conversation, ils démontrent (et leur démonstration est d'autant plus claire qu'ils ne sont pas toujours d'accord !) que le bon sens comme le calcul économique suggèrent d'agir contre le réchauffement climatique, massivement, dès aujourd'hui.
Ils passent ensuite en revue et confrontent leurs points de vue sur tous les sujets délicats de la politique économique climatique (taxe carbone, ajustement aux frontières...) et sur les conditions de succès de la négociation internationale. Ils soulignent enfin que les politiques climatiques, outre leur effet direct sur les émissions, permettraient de corriger l'insuffisante capacité du marché à produire des innovations majeures, aujourd'hui de toute façon nécessaires. Elles stimuleront une nouvelle révolution industrielle, suscitant créativité et ouvrant la porte à une nouvelle croissance sobre en carbone. C'est là un des arguments en faveur de l'action climatique et non des moindres que le livre développe.

Deux économistes face aux enjeux climatiques

Nicholas Stern, baron Stern of Brentford, né le 22 avril 1946 à Hammersmith, est un économiste britannique. Ancien vice-président senior de la Banque mondiale de 2000 à 2003, il est surtout connu pour le rapport Stern sur l'« économie du changement climatique » publié le 30 octobre 2006. Il a été en 2009 membre de la Commission Stiglitz chargée d'une « réflexion sur les moyens d'échapper à une approche trop quantitative, trop comptable de la mesure de nos performances collectives » et d'élaborer de nouveaux indicateurs de richesse. En 2010, le Collège de France nomme Nicholas Stern, titulaire de la chaire « Développement durable – Environnement, Énergie et Société », pour l’année académique 2009/2010.

Le changement climatique et la pauvreté mondiale sont les deux faces d'une même médaille. Les deux défis doivent être relevés ensemble. Si nous échouons sur l'un, nous échouerons également de l'autre.

Le changement climatique représente la défaillance du marché la plus grande et la plus large jamais vue

L'adaptation peut réduire efficacement les coûts du changement climatique tout en stabilisant les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre

L'adaptation est le seul moyen de réduire les coûts désormais inévitables du changement climatique au cours des prochaines décennies

La seule façon de garantir l'échec est de supposer que nous le ferons.

Je pense que une fois que les gens comprennent les grands risques que pose le changement climatique, ils voudront naturellement choisir des produits et services qui provoquent peu ou pas d'émissions de gaz à effet de serre, ce qui signifie «consommation à faible teneur en carbone». Cela s'appliquera à tous les niveaux, y compris l'électricité, le chauffage, le transport et la nourriture.

Abandonnez de la viande pour sauver la planète.

Prétendre que la Banque mondiale n'est qu'une extension de la politique étrangère américaine est tout simplement erronée.

Un régime qui dépend fortement de la production de viande entraîne des émissions plus élevées qu'un régime végétarien typique. Différentes personnes feront des choix différents. Cependant, le débat sur le changement climatique ne doit pas se résumer à un seul slogan, tel que « renoncez à la viande pour sauver la planète ».

Je pense qu'il est important que les gens réfléchissent à ce qu'ils font et cela inclut ce qu'ils mangent. J'ai 61 ans maintenant et les attitudes à l'égard de l'alcool et de la conduite ont radicalement changé depuis que je suis étudiant. Les gens changent leur notion de ce qui est responsable. Ils poseront de plus en plus de questions sur la teneur en carbone de leur nourriture.

Une hausse de 5°C serait une température que le monde n'a pas connue depuis 30 à 50 millions d'années. Nous existons depuis seulement 100 000 ans en tant qu'êtres humains. Nous ne savons pas ce que c'est.

En licence, j'ai fait des maths et de la physique. Cela ne fait pas de moi un scientifique. J'essaie donc de lire, de comprendre et de parler aux scientifiques.

L'augmentation du niveau de la mer entraînera des dizaines à des centaines de millions de personnes de plus inondées chaque année avec un réchauffement de 3 ou 4 ° C. Il y aura des risques graves et des pressions croissantes pour la protection côtière en Asie du Sud-Est (Bangladesh et Vietnam), les petites îles des Caraïbes et du Pacifique, et de grandes villes côtières, comme Tokyo, Shanghai, Hong Kong, Mumbai, Calcutta, Karachi, Buenos Aires, Saint-Pétersbourg, New York, Miami et Londres.

Nous courons d'énormes risques et nous savons quels types de réductions de gaz à effet de serre sont nécessaires pour réduire considérablement les risques. La réduction des émissions de moitié d'ici 2050 est à peu près dans le bon stade. Cela nous amènerait en dessous de 550 ppm.

Le changement climatique affectera les éléments de base de la vie pour les personnes du monde - l'accès à l'eau, la production alimentaire, la santé et l'environnement. Des centaines de millions de personnes pouvaient souffrir de faim, de pénuries d'eau et d'inondations côtières alors que le monde se réchauffe.

Le changement climatique est le résultat de la plus grande défaillance du marché que le monde a vu ... nous risquons de dommages à une échelle plus grande que les deux guerres mondiales du siècle dernier.

Vous verriez plus d'inondations comme vous l'avez vu au Mozambique en 2000, vous verriez plus de sécheresses comme vous l'avez vu au Kenya à la fin des années 1990, il y aurait une menace sérieuse pour l'écoulement de l'eau sur le Nil sur lequel 10 pays dépendent .

L'intérêt personnel éclairé des personnes impliquées dans les hydrocarbures devrait conduire à la prise en charge des technologies permettant l'utilisation propre des hydrocarbures, tels que la capture et le stockage du carbone, et non à la défense des négateurs et des manivelles.

L'effet de serre est quelque chose que vous pouvez observer expérimentalement - et la plupart des gens ont observé eux-mêmes l'effet de serre, dans les serres. Oui?

Comment se fait-il que, face à des preuves scientifiques écrasantes, il y en a encore qui nieraient les dangers du changement climatique? Sans surprise, les voix les plus bruyantes ne sont pas scientifiques, et il est remarquable de voir combien d'économistes, d'avocats, de journalistes et de politiciens se sont mis en place en tant qu'experts de la science.

Heureusement, les pays plus pauvres, comme la Chine, montrent le leadership et commencent à démontrer au monde comment investir dans une croissance à faible teneur en carbone.

Si vous regardez tous les scientifiques sérieux du monde, il n'y a pas de grand désaccord sur les bases de cela ... il serait absolument la folie d'agir comme si le changement climatique ne se produisait pas.

Les précipitations record et les ondes de tempête qui ont entraîné des inondations à travers le Royaume-Uni sont un signe clair que nous connaissons déjà les impacts du changement climatique.

L'adaptation est une partie vitale d'une réponse au défi du changement climatique

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicholas_Stern

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