Un cigare dans la bouche de Tolstoï

Mateo et Clara s'aiment. Mateo répare son cerf-volant, Clara lui fait essayer ses robes. Mais leurs parents les battent comme plâtre, et ils n'ont rien à manger. Le cimetière est alors le seul endroit où ils échappent provisoirement à leurs familles. Les morts les protègent des vivants. Ensuite naît dans leur esprit un projet d'évasion, qui les mènera à la liberté, mais aussi à la séparation.

Train de nuit pour Bolina

Je pense que j'ai un certain type de style. Je pense qu'en même temps, je suis conscient qu'il y a certaines choses que j'ai faites en tant que dramaturge dans certaines pièces, et j'essaie de ne pas me répéter, même si j'ai un certain type de sensibilité, et j'ai tendance à graviter vers certains choses.

Je suis très inspiré par la musique latine, en particulier les Boleros romantiques. Non pas que lorsque je m'assois pour écrire une pièce, j'écoute Boleros. Mais je pense que cela fait partie de mon ADN, cela fait partie de mon éducation. J'ai grandi dans une maison où c'est le genre de musique que mes parents écoutaient. C'est le genre de musique que j'entendrais même dans mon quartier. Je pense que ce genre de romantisme fait partie de la culture.

Le théâtre concerne l'interprétation et ce qu'un acteur et ce qu'un réalisateur apporte également à une pièce. Je suis ouvert à chaque fois que je travaille avec un réalisateur et un groupe d'acteurs. Je dois être ouvert à cette interprétation. Je ne fais pas partie de ces dramaturges hystériques qui viennent dire: "Ce n'est pas ce que je comptais faire." C'est une interprétation de la pièce.

J'ai été un peu déçu par les réalisateurs en Amérique. Je suis vraiment après un théâtre qui ne traite pas seulement des textes réels que j'ai apportés. Mais avec un réalisateur qui traite vraiment des images aussi, qui porte la pièce à un autre niveau. Nous devons nous rappeler que le théâtre se déroule dans la troisième dimension, et nous devons prendre en considération l'aspect visuel de la pièce. Je pense que les images sont importantes pour le théâtre. Parce que j'écris des images.

L'une des bonnes choses à propos du théâtre aux États-Unis, c'est que le dramaturge que nous avons dit, surtout au début, lorsque la pièce est discutée autour de la table. Nous parlons de la pièce, et les acteurs écoutent, et il y a eu des cas, vous n'êtes pas d'accord sur quelque chose ... Je veux dire, les acteurs ne vous disent généralement pas ce qu'ils vont faire, ils le font. Bien sûr, vous essayez de parler avec le réalisateur et dites: "Y a-t-il un moyen d'amener cet acteur à faire quelque chose de différent?" Vous essayez autant que possible, mais vous devez également être ouvert à l'interprétation.

Je sens que je dois être une encyclopédie de marche - je dois constamment m'expliquer - surtout quand je fais du travail de table ou quand je parle à un dramaturge, vous savez, la culture, mais aussi ce que j'essaie de Faites en tant qu'écrivain dans cette pièce particulière. Vous savez, vous devez aussi vous protéger.

Je trouve que c'est très déroutant quand un critique vous dit une chose et que l'une vous dit quelque chose de complètement différent. À moins que tous les critiques ne s'accordent sur des parties de la pièce qui n'ont tout simplement pas fonctionné. J'ai cessé de lire les critiques, car je trouve que l'écriture est une question de courage. Vous devez avoir du courage lorsque vous commencez à écrire une pièce et que vous ne pouvez pas avoir la voix - vous devez écrire les choses. Vous ne pouvez pas avoir la voix d'un critique vous disant: "Cela n'a pas fonctionné dans cette pièce, vous ne pouvez pas le faire fonctionner dans une autre pièce." Chaque fois que vous faites une production, c'est une expérimentation.

J'ai parfois une période vraiment, vraiment difficile avec la dramaturgie en Amérique, parce que j'écris sur d'autres cultures. J'écris sur une culture très difficile, elle est très étrangère à un Amérique du Nord. Beaucoup de gens ne savent pas ce qui se passe.

On m'a appris à mentir à un jeune âge. . . . Je pense que [un parc dans notre maison] décrit ce que les gens font de leur réalité dans un système totalitaire comme celui de Castro. Ils prennent leur envol et se déplacent dans l'imagination afin de transcender leur réalité immédiate. J'ai dû écrire cette pièce. Cela m'a aidé à comprendre ma propre perte d'innocence.

Si vous pensez à la dramaturgie en Amérique du Nord, ce qui est si réaliste et si littéral parfois, parfois ce que les théâtres - en particulier les dramaturges - demandent sont plus d'informations, qui peuvent parfois vraiment alourdir une pièce. Il n'y a que tellement d'informations qu'un jeu peut avoir. Si vous commencez à installer autant d'informations, cela devient quelque chose de complètement différent, il ne chante pas.

Je pense que le prix Pulitzer est définitivement une bénédiction, mais c'est aussi une malédiction. Parce que je pense que c'est une bénédiction parce que le travail obtient plus d'exposition, en particulier ce jeu particulier, puis d'autres œuvres de vos œuvres aussi. Et puis c'est une malédiction parce que les gens prévoient que vous écrirez quelque chose comme vous l'avez déjà écrit. Je pense que c'est vraiment mal parce que, vous savez, je pense, en tant qu'écrivain, je suis dans un processus et je suis quelque part dans ce processus, et je dois continuer à se développer.

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