Tu peux pas guérir dans l'environnement qui t'a rendu malade.

Baba, pour ton sourire, j'donnerais ma vie, et p't-être même ma place au paradis.

J'ai mis du temps à m'habituer à cette obscurité, donc j'caresse timidement la lumière par sécurité.

La vie est courte comme la liste de mes amis.

Le mal pour les biens, l'enfer pour le paradis.

Si mon coeur avait un visage, tu l'appellerais « Seal » ou « Ribéry ».

J'ai appris à chuter, j'ai appris à perdre, j'ai appris à tirer, pour avoir la paix.

Face à ma solitude, je tourne le dos à l'univers.

T'es seul dans le noir, j'espère que ton ombre ne t'a pas lâché.

Parfois, j'voudrais sauver la Terre. Parfois, j'voudrais la voir brûler.

Et même si tu m'aimes, des fois, j't'en veux d'pas avoir été là quand j'étais rien.

Vous pouvez me quitter, ma liasse me chuchote « tu finiras jamais seul ».

Ce monde serait moche sans toi et j'refuse le paradis si t'y es pas.

J'ai demandé pardon, on m'a demandé la mort.

Toi t'etais mieux avant quand j'te connaissais moins.

J'préfère m'éteindre plutôt que d'briller dans l'ombre de ces bâtards.

J'kiffe voir la misère s'élever, j'me suis fatigué à rêver, j'me repose sur les faits, ouais bientôt j'me refais.

J'ai quelques projets qui naissent, tous fécondés par la haine.

Mes ennemis dans le viseur, goût d'mon sang sur les lèvres.

Plus très loin du sommet, j'veux garder les pieds sur terre, je garde une photo d'en bas.

Je suis né deux fois, quand j'suis venu au monde et quand l'monde est venu à moi.

Au-dessus des lois pour la gamelle, le code pénal sous la semelle.

Ta richesse est temporaire, ton Enfer est éternel.

La nuit trompe le soleil, le jour elle trompe la lune.

On connait que le noir, paraît que la lumière existe.

J'me rapprocherai de l'enfer pour éloigner les démons de la nouvelle villa.

Ils font semblant de m'aimer, moi, j'fais pas semblant qu'j'les déteste.

Pour mes rêves, la Terre est trop petite.

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