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Le Roman d'Un Jeune Homme Pauvre

BnF collection ebooks - "Voici la seconde soirée que je passe dans cette misérable chambre à regarder d'un oeil morne mon foyer vide, écoutant stupidement les murmures et les roulements monotones de la rue, et me sentant, au milieu de cette grande ville, plus seul, plus abandonné et plus voisin du désespoir que le naufragé qui grelotte en plein Océan sur sa planche brisée."BnF collection ebooks a pour vocation de faire découvrir en version numérique des textes classiques essentiels dans leur édition la plus remarquable, des perles méconnues de la littérature ou des auteurs souvent injustement oubliés. Tous les genres y sont représentés : morceaux choisis de la littérature, y compris romans policiers, romans noirs mais aussi livres d'histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou sélections pour la jeunesse.

Le roman d'un jeune homme pauvre

Extrait : "Voici la seconde soirée que je passe dans cette misérable chambre à regarder d'un oil morne mon foyer vide, écoutant stupidement les murmures et les roulements monotones de la rue, et me sentant, au milieu de cette grande ville, plus seul, plus abandonné et plus voisin du désespoir que le naufragé qui grelotte en plein Océan sur sa planche brisée."

Bien avant la vague moderne, l'académicien normand Octave Feuillet avait invité l'auto-fiction. En effet, quelle incroyable similitude entre l'auteur et son personnage : origines, parcours, retour.

Philippe de Boisvilliers est né dans une longue famille normande ; son mariage est convenu alors qu'il n'est encore qu'enfant ; à l'âge adulte, il va étudier le droit dans la capitale et il préfère la vie parisienne à la solitude provinciale. Toute en prétendant se diriger vers une carrière juridique, il rêve d'un succès d'auteur au théâtre. Sa première ouvre est un échec cuisant, il entraîne la rupture avec l'actrice qui tenait le rôle majeur ; son deuxième amour le transforme en prisonnier de la marquise de Talyas... Au cours d'un rapide voyage dans sa Normandie natale, Philippe croise Jeanne qu'il devait épouser par arrangement, l'enfant est devenue femme !

Entre romantisme et réalisme, Feuillet écrit de manière élégante et lucide ; les femmes de l'intrigue sont présentées avec minutie, l'analyse des sentiments est précise, le style de la prose est excellent, discret mais spirituel.

Les amours de Philippe

Polichinelle a une invention facétieuse sans limites.

Les princes et les nobles apprécient sa malice. Malgré sa difformité, il accomplit mille tours aussi qui surprennent et intriguent : il transforme son âne en funambule, il réussit à métamorphoser le grand majordome en poule pondeuse, il permet aux perruques de s'envoler dans les airs.

Grâce à sa faconde et à son esprit provocateur, Polichinelle parvient à se moquer des grands personnages ridicules et gagner l'amitié des petites gens. Il est la revanche populaire, bouffonne et méritée face à la bêtise de ceux qui gouvernent.

Comme toujours, Polichinelle choisit le pied de nez, là où tant d'autres optent pour la révérence.

Vie de Polichinelle et ses nombreuses aventures

Octave Feuillet, est un romancier et dramaturge français, surnommé le « Musset des familles ». Il fut membre de l'Académie française. On le destinait à la diplomatie, lorsque son père, à qui il confia son intention de devenir plutôt écrivain, le renia. Au bout de trois ans, son père lui pardonna et lui fit une pension. Feuillet put jouir alors d'une existence confortable à Paris et publia ses premiers romans. Extrait : Il y a des spectres ! Je fermais cette lettre, mon ami, au milieu d'un silence solennel, quand soudain mon oreille s'est emplie de bruits mystérieux et confus, qui paraissaient venir du dehors, et où j'ai cru distinguer le sourd murmure d'une foule. Je me suis approché, fort surpris, de la fenêtre de ma cellule, et je ne saurais trop te dire la nature précise de l'émotion que j'ai ressentie en apercevant les ruines de l'église éclairées d'une lumière resplendissante : le vaste portail et les ogives béantes jetaient des flots de clarté jusque sur les bois lointains. Ce n'était point, ce ne pouvait être un incendie.

La petite comtesse

Octave Feuillet, est un romancier et dramaturge français, surnommé le « Musset des familles ». Il fut membre de l'Académie française. On le destinait à la diplomatie, lorsque son père, à qui il confia son intention de devenir plutôt écrivain, le renia. Au bout de trois ans, son père lui pardonna et lui fit une pension. Feuillet put jouir alors d'une existence confortable à Paris et publia ses premiers romans. Extrait : - Écoute, mon vieux Lescande, répondait Camors, qui achevait alors triomphalement sa rhétorique, je ne sais si ma destinée sera vulgaire ; mais je suis certain que mon âme ne l'est pas. J'y sens des ardeurs, des élans qui me donnent tantôt des joies, tantôt des souffrances inexprimables. Je voudrais découvrir un monde, sauver une nation, aimer une reine ! Je ne conçois que des ambitions ou des amours illustres... Les amours, au surplus, je n'y songe guère. Il faut à mon activité un ressort plus noble. Je prétends me dévouer à une des grandes causes sociales, politiques ou religieuses qui agitent le monde à cette heure du siècle. Quelle sera cette cause ? Je ne le sais pas encore. Je n'ai pas encore d'opinion bien arrêtée ; mais, dès que je serai sorti du collège, je chercherai la vérité, et je la découvrirai aisément.

Monsieur de Camors

Octave Feuillet, est un romancier et dramaturge français, surnommé le « Musset des familles ». Il fut membre de l'Académie française. On le destinait à la diplomatie, lorsque son père, à qui il confia son intention de devenir plutôt écrivain, le renia. Au bout de trois ans, son père lui pardonna et lui fit une pension. Feuillet put jouir alors d'une existence confortable à Paris et publia ses premiers romans. Il obtint un grand succès avec Sibylle. Extrait : Charmante espiègle ! reprit sans se déconcerter madame de Beaumesnil ; quelle franchise de nature ! Quant aux Férias, nous verrons ce qu'ils feront de leur Sibylle avec toutes leurs simagrées d'éducation... Ce n'est déjà pas de si bon augure, ce nom de païenne qu'ils lui ont donné ! Encore l'orgueil qui leur a soufflé cela... Retenez bien ce que je vais vous dire, curé ; ils en feront une pimbêche à prétentions, comme sa pauvre mère !

Histoire de Sibylle

Octave Feuillet, né le 10 août 1821 à Saint-Lô et mort le 28 décembre 1890 à Paris 17e, est un romancier et dramaturge français, surnommé le « Musset des familles ». Il fut membre de l'Académie française.

Providence l'a tellement ordonné que seules deux femmes s'intéressent vraiment au bonheur d'un homme - sa propre mère et la mère de ses enfants. Outre ces deux types d'amour légitimes, il n'y a rien entre les deux créatures sauf une vaine excitation, une illusion douloureuse et vaine.

L'espérance est le bien qu'on dépense le plus et qu'on épuise le moins.

La gentillesse est le seul charme autorisé aux personnes âgées; C'est la coquette des poils blancs.

L'espoir est comme le ciel des nuits : il n'est pas coin si sombre où l'oeil qui s'obstine ne finisse par découvrir une étoile.

À côté de la désapprobation de nos amis, l'approbation de nos ennemis est la plus redoutée.

La plupart des femmes se livrent à des ragots inactifs, qui est l'homme de main de la rumeur et du scandale.

La bonté, c'est la coquetterie des cheveux blancs.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Octave_Feuillet

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