Osamu Dazai
Osamu Dazai (太宰 治, Dazai Osamu), né le 19 juin 1909 et mort le 13 juin 1948, est l'un des écrivains japonais les plus célèbres du XXe siècle. Il est connu pour son style ironique et pessimiste, typique du watakushi shōsetsu et de l'école buraiha, ainsi que pour son obsession du suicide et son sens aigu de la fantaisie.
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@osamuDazai
Et j'étais incapable de vivre tout seul dans ces logements où je ne connaissais pas une âme. Cela m'a terrifié de m'asseoir seul tranquillement dans ma chambre. Je me sentais effrayé, comme si je pouvais être fixé ou frappé par quelqu'un à tout moment.
@osamuDazai
Tout ce que je ressens, ce sont les assauts de l'appréhension et de la terreur à l'idée que je suis le seul à être totalement différent des autres. Il m'est presque impossible de converser avec d'autres personnes. De quoi dois-je parler, comment dois-je le dire ? - Je ne sais pas.
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Ce n'est pas que je n'aime pas les artistes, mais je ne supporte personne qui met les airs lourds d'un homme de caractère.
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Un vrai artiste est un homme laid.
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Il n'y a pas longtemps, j'ai appris d'une certaine personne en détail sur l'inutilité de votre personnage. Tout de même, c'est toi qui m'a donné de la force, toi qui avez mis l'arc-en-ciel de la révolution dans ma poitrine. C'est vous qui avez donné un objet à ma vie.
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Les gens prennent toujours un air sérieux quand ils disent des mensonges. Le sérieux de nos dirigeants, ces derniers temps !
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Tout ce que je ressens, ce sont les assauts de l'appréhension et de la terreur à l'idée que je suis le seul à être totalement différent des autres. Il m'est presque impossible de converser avec d'autres personnes. De quoi dois-je parler, comment dois-je le dire ? - Je ne sais pas.
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Je veux passer mon temps avec des gens qui ne cherchent pas à être respectés. Mais de si bonnes personnes ne voudront pas passer leur temps avec moi.
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Le mien a été une vie de très honte. Je ne peux même pas me deviner ce que cela doit être de vivre la vie d'un être humain.
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Les vraies choses sont susceptibles d'être déviantes.
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J'ai pensé: «Je veux mourir. Je veux mourir plus que jamais. Il n'y a plus de chance de recouvrement. Peu importe le genre de chose que je fais, peu importe ce que je fais, ce sera certainement un échec, juste un revêtement final appliqué à ma honte. Ce rêve de faire des vélos pour voir une cascade encadrée dans les feuilles d'été - ce n'était pas pour moi. Tout ce qui peut arriver maintenant, c'est qu'un péché grossier et humiliant sera empilé sur un autre, et mes souffrances ne deviendront que la plus aiguë. Je veux mourir. Je dois mourir. Vivre lui-même est la source du péché.
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J'aime mieux les roses. Mais ils fleurissent pendant les quatre saisons. Je me demande si les gens qui aiment les roses doivent le mieux mourir quatre fois.
@osamuDazai
Un jour, je suis allé dans un restaurant Soba à l'extérieur de la ville, et pendant que j'attendais le Zarusoba, j'ai ouvert un vieux magazine graphique. Il y avait une photo d'une femme à genoux épuisée et solitaire qui portait un Yukata à motifs à carreaux après le commerce d'un grand tremblement de terre. Avec l'intensité de ma poitrine prête à brûler, je suis tombé amoureux de cette pauvre femme. J'ai aussi ressenti un désir horrible pour elle. Peut-être que la tragédie et le désir sont dos à dos les uns aux autres.
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Maintenant, je n'ai ni bonheur ni malheur.
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N'est-il pas vrai qu'aucun être humain ne comprend rien les uns des autres, que ceux qui se considèrent comme des amis de sein peuvent être complètement confondus sur leur gars et, ne réalisant pas cette triste vérité tout au long de la vie, pleurent lorsqu'ils lisent dans les journaux à propos de sa mort?
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Tout ce que je ressens, ce sont les assauts de l'appréhension et de la terreur à l'idée que je suis le seul à être totalement différent des autres. Il m'est presque impossible de converser avec d'autres personnes. De quoi dois-je parler, comment dois-je le dire ? - Je ne sais pas.
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La dépendance est peut-être une maladie de l'esprit.
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Je bois par désespoir. La vie est trop morne à endurer. La misère, la solitude, l'étable - elles sont déchirantes. [...] Quels sentiments pensez-vous qu'un homme a quand il se rend compte qu'il ne connaîtra jamais le bonheur ou la gloire tant qu'il vit? Un dur travail. Tout ce qui équivaut à la nourriture pour les bêtes sauvages de la faim.
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Le malheur. Il y a toutes sortes de personnes malheureuses dans le monde. Je suppose qu'il ne serait pas exagéré de dire que le monde est entièrement composé de personnes malheureuses. Mais ces gens peuvent combattre leur malheur avec la société équitablement et caractéristique, et la société pour sa part comprend et sympathise facilement avec de telles luttes. Mon malheur provenait entièrement de mes propres vices, et je n'avais aucun moyen de combattre personne.
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Je suis vite venu à comprendre que la boisson, le tabac et les prostituées étaient tous de bons moyens si la dissipation (même pendant quelques instants) ma peur pour les êtres humains. Je suis même venu pour sentir que si je devais vendre chaque dernière possession pour obtenir ces moyens d'évasion, cela en vaudrait bien.
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J'ai toujours tremblé de peur devant les êtres humains. Incapable que je ne ressentais la moins de confiance de ma capacité à parler et à agir comme un être humain, j'ai gardé mes agonies solitaires enfermées dans ma poitrine. J'ai gardé ma mélancolie et mon agitation cachée, prudente de peur que toute trace ne soit exposée. J'ai feint un optimisme innocent; Je me suis progressivement perfectionné dans le rôle de l'excentrique ridicule.
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Étiqueté un délinquant. C'est le seul type d'étiquette dans lequel je veux être crucifié.
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J'ai également l'impression que de nombreuses femmes ont pu, instinctivement, de renifler ma solitude, ce que je ne me suis confié à personne, et cela au cours des dernières années, il devait devenir l'une des causes de mon avantage.
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J'ai souvent senti que je trouverais plus compliqué, gênant et désagréable de déterminer les sentiments par lesquels une femme vit que de plomber les pensées les plus intimes d'un vers de terre.
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Un jour, je suis allé dans un restaurant Soba à l'extérieur de la ville, et pendant que j'attendais le Zarusoba, j'ai ouvert un vieux magazine graphique. Il y avait une photo d'une femme à genoux épuisée et solitaire qui portait un Yukata à motifs à carreaux après le commerce d'un grand tremblement de terre. Avec l'intensité de ma poitrine prête à brûler, je suis tombé amoureux de cette pauvre femme. J'ai aussi ressenti un désir horrible pour elle. Peut-être que la tragédie et le désir sont dos à dos les uns aux autres.
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Tout homme qui critique mon suicide et me juge avec une expression de supériorité, déclarant (sans offrir la moindre aide) que j'aurais dû continuer à vivre mon complément de jours, est assurément un prodige parmi les hommes tout à fait capable d'exhorter tranquillement le Empereur d'ouvrir un magasin de fruits.
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Je dois continuer à vivre. Et, bien que cela puisse être enfantin de ma part, je ne peux pas continuer dans une simple conformité. À partir de maintenant, je dois lutter avec le monde. Je pensais que la mère pourrait bien être le dernier de ceux qui peuvent mettre fin à leur vie magnifiquement et malheureusement, aux prises avec personne, ni détester ni trahir personne. Dans le monde à venir, il n'y aura pas de place pour ces personnes. Les mourants sont beaux, mais vivre, pour survivre - ces choses semblent en quelque sorte hideuses et contaminées par le sang.
@osamuDazai
Cela dit, je dois maintenant admettre que j'avais toujours peur des êtres humains, et avant de pouvoir rencontrer même les clients du bar, je devais me fortifier en avalant un verre d'alcool. Le désir de voir des choses effrayantes - c'est-à-dire ce qui m'a attiré chaque nuit au bar où, comme l'enfant qui serre son animal d'automne plus dur quand il le craint un peu, j'ai proclamé aux clients debout au bar, mon ivre, bouscula Théories de l'art.
@osamuDazai
Dans mon cas, une expression telle que «être tombée pour» ou même «être aimé» n'est pas le moins appropriée; Peut-être que cela décrit la situation plus précisément pour dire que j'étais pris en charge.
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Cela dit, je dois maintenant admettre que j'avais toujours peur des êtres humains, et avant de pouvoir rencontrer même les clients du bar, je devais me fortifier en avalant un verre d'alcool. Le désir de voir des choses effrayantes - c'est-à-dire ce qui m'a attiré chaque nuit au bar où, comme l'enfant qui serre son animal d'automne plus dur quand il le craint un peu, j'ai proclamé aux clients debout au bar, mon ivre, bouscula Théories de l'art.