"Portrait d'Antonin Artaud" est un essai, le premier du genre, qui tente une approche rigoureuse de l'homme et de l'ouvre. Au delà d'un écrivain qu'on résume trop facilement avec l'étiquette "Théâtre de la cruauté", Otto Hahn aborde le problème au niveau où Artaud l'a lui-même posé : le dépassement d'une civilisation. Au moment où toute une partie de la société se met en question, où d'aucuns parlent d'une mutation de civilisation, la démarche d'Artaud demeure d'une singulière actualité. Elle fournit des réponses et annonce un monde devenu spectacle. "La volonté d'objectivité d'Artaud, écrit Otto Hahn, c'est la fin des cultures, la fin des idéologies qui ne font que réadapter l'homme à son milieu, mystifiant pour un temps sa conscience par la promesse d'une transcendance illusoire."

Portrait d'Antonin Artaud

Robert Tatin, né le 9 janvier 1902 à Laval-Épine-d'Avesnières, France. Autodidacte. Voyage en Amérique du Nord en 1938. Voyage en Amérique du Sud de 1948 à 1955. Est actuellement fixé aux environs de Laval à Cossé-le-Vivien. 1956 : galerie Terrain Vague. 1959 : Krane Kalman gallery - Londres, Angleterre. 1965 : galerie Argos, Nantes, France. 1965 : sélectionné au salon Comparaisons pour exposer en Autriche. 1966 : sélectionné au salon Comparaisons pour exposer au Brésil. 1966 : sélectionné au salon Comparaisons pour exposer au Japon. 1967 : galerie Argos, Nantes, France. 1967, exposition d'Art naïf au Musée de Laval, France. 1967 : La Tronche, France. 1971 : Bankunst - Cologne, Allemagne. 1950 : Musée d'Art Moderne de Sao Paulo, Brésil. 1953 : deuxième Biennale de Sao Paulo, Brésil. 1954 : Londrina, Brésil - Guritiba, Brésil - Joinville, Brésil - Florianopolis, Brésil - Porto Allegre, Brésil. 1955 : Buenos-Aires, Argentine. Exposition Argentine. 1955 : Punta Arenas, Chili - Santiago, Chili. 1955 : Mendoza, Argentine. 1956 : Galerie Guénégaud, Paris, France. 1956, 1957, 1959, 1960, 1961, 1963, 1965, 1966 : galerie de l'Université, Paris, France. 1966 : galerie de La Salle, Vence, France. 1967 : galerie Jobbé-Duval, Rennes, France. 1967 : galerie Motte, Genève, Suisse. 1971-1972-1975 : galerie de l'Université - Art Sacré, Paris, France - Comparaisons, Paris, France - Grands et Jeunes d'Aujourd'hui, Paris, France - Biarritz, France - Biennale de Menton, France - Prix Dante Garraro à la Biennale de Sao Paulo (1951), Brésil - Médaille d'Or au Salon Paulista d'Art Moderne à Sao Paulo, Brésil - Sélectionné pour le Prix Greenschiels, galerie Charpentier, Paris, France (1957) - Prix de la Critique, Paris, France (1961). Acquisitions par M. Francisco Matarrazo au Brésil ; le Musée de Rennes, France ; le Musée de Laval, France ; le Musée de la Ville de Paris, France ; le Musée d'Art Moderne de Paris, et par de nombreux collectionneurs en France et à l'étranger. Film réalisé et présenté à la Télévision française par M. Max Pol Fouchet en juin 1967 (Magritte, Delvaux, Aristide Caillaux, Robert Tatin). Film de Jac Remise, ORTF, en janvier 1972. Film actualités, Fox-Moviétone, en août 1974. Film de Claus Hermans, TV All. - ZDF en juillet 1976. Film « Tatin-Circus », ORTF - FR3, de Robert Maurice et Claude Accurci, en février 1977.

Étrange musée Robert Tatin - En Frênouse à Cossé-le-Vivien, Mayenne

"Portrait d'Antonin Artaud" est un essai, le premier du genre, qui tente une approche rigoureuse de l'homme et de l'oeuvre. Au delà d'un écrivain qu'on résume trop facilement avec l'étiquette "Théâtre de la cruauté", Otto Hahn aborde le problème au niveau où Artaud l'a lui-même posé : le dépassement d'une civilisation. Au moment où toute une partie de la société se met en question, où d'aucuns parlent d'une mutation de civilisation, la démarche d'Artaud demeure d'une singulière actualité. Elle fournit des réponses et annonce un monde devenu spectacle. "La volonté d'objectivité d'Artaud, écrit Otto Hahn, c'est la fin des cultures, la fin des idéologies qui ne font que réadapter l'homme à son milieu, mystifiant pour un temps sa conscience par la promesse d'une transcendance illusoire."

Dans ce livre, Arman évoque son enfance sous l'Occupation, et ses études aux Arts décoratifs de Nice. L'École du Louvre le prépare ensuite à la carrière, sans lui ouvrir aucune porte... Il se souvient aussi des divers métiers exercés - professeur de judo, garde du corps, antiquaire, etc. - avant de pouvoir vivre de son art. Cofondateur, en 1960, du groupe des Nouveaux Réalistes, il est depuis lors au cour de l'activité artistique. Il a croisé tous les grands : Marcel Duchamp, avec qui il jouait toutes les semaines aux échecs, Picasso, Dali, Man Ray. Il en parle avec émotion, tout comme il parle avec perspicacité de ses amis Yves Klein, Tinguely, Niki de Saint Phalle, César, Spoerri, Christo. Artiste de son temps, Arman n'hésite pas à démonter les mécanismes du marché de l'art : sans complexe, il aborde le thème de l'argent, celui de la postérité, donne son sentiment sur la critique et sur les collectionneurs... L'homme qui scandalisa naguère par ses gestes iconoclastes ou ses accumulations d'objets industriels, n'a rien perdu de sa force de caractère.

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