On October 4, 1903, Otto Weininger died by his own hand, at the age of twenty-three and a half years. There is perhaps in all history no other instance of a man who had produced a work so mature in its scientific character, and so original in its philosophical aspect as "Sex and Character" when he was no more than twenty-one years old. We will not attempt to decide whether this was the case of a genius, who, instead of developing his intellectual powers gradually in the course of a lifetime, concentrated them in one mighty achievement, and then cast off the worn-out husk of the flesh, or of an unhappy youth, who could no longer bear the burden of his own ghastly knowledge.

"Sex and Character" is undoubtedly one of those rare books that will be studied long after its own times, and whose influence will not pass away, but will penetrate deeper and deeper, compelling amazement and inviting reflection in steadily expanding circles.

Sex & Character

Otto Weininger, né le 3 avril 1880 à Vienne et mort le 4 octobre 1903 dans la même ville, est un philosophe et écrivain autrichien. En 1903, il publie Geschlecht und Charakter (de) (Sexe et Caractère), livre qui devient populaire après son suicide à l'âge de 23 ans. De nos jours, cet ouvrage est considéré comme sexiste et antisémite et a régulièrement servi depuis de référence à la propagande antisémite,.

De plus, il y a très peu de sens à empêcher les jeunes de donner l'expression à leurs idées sur le prétexte qu'ils ont moins d'expérience que de personnes âgées. Il y en a beaucoup qui peuvent vivre mille ans sans rencontrer une expérience d'aucune valeur. Ce ne pourrait être que dans une société de personnes également douées qu'une telle idée pourrait avoir un sens.

Une créature qui ne peut saisir l'exclusivité mutuelle de A et non A n'a aucune difficulté à mentir ; plus encore, une telle créature n'a même pas conscience de mentir, n'ayant pas de norme de vérité.

La logique et l'éthique sont fondamentalement les mêmes, ils ne sont plus que devoir à soi-même

Afin de représenter un homme, il faut le comprendre et le comprendre, il faut lui être comme lui; Afin de représenter ses activités psychologiques, il faut être capable de les reproduire en soi. Pour comprendre un homme, il faut avoir sa nature en soi.

La femme, en bref, a une vie inconsciente, l'homme une vie consciente et le génie la vie la plus consciente.

Chaque vrai problème éternel est une faute éternelle tout aussi vraie; Chaque réponse à une expiation, chaque réalisation une amélioration.

L'éditeur de la couleur s'étend toujours aux couleurs complémentaires. Ceux qui sont à l'aveugle rouge sont également aveugles verts; Ceux qui sont aveugles au bleu n'ont aucune conscience de jaune. Cette loi est bonne pour tous les phénomènes mentaux; C'est une condition fondamentale de conscience.

Tout génie est une conquête du chaos et du mystère.

Le grand génie ne laisse pas son travail être déterminé par les conditions finies en béton qui l'entourent, tandis que celles-ci proviennent que le travail de l'homme d'État prend sa direction et sa fin. ... C'est le génie en réalité et non l'autre qui est le créateur de l'histoire, car ce n'est que le génie qui est dehors et inconditionné par l'histoire.

L'un des aspects notables du feu est qu'il a également besoin d'oxygène pour brûler - exactement comme son ennemi, la vie. C'est ainsi que la vie et les flammes sont si souvent comparées.

Aucun homme qui ne pense vraiment aux femmes ne conserve une haute opinion d'eux

Comme la dotation mentale d'un homme varie selon l'organisation de ses expériences accumulées, mieux il est doté, plus il sera en mesure de se souvenir de tout son passé, tout ce qu'il a jamais pensé ou entendu, vu ou fait, perçu ou senti, plus il sera complètement en fait en mesure de reproduire toute sa vie. Le souvenir universel de toutes ses expériences est donc la marque la plus sûre, la plus générale et la plus facilement prouvée d'un génie.

Ce n'est pas la peur de la mort qui crée le désir d'immortalité, mais le désir d'immortalité qui provoque la peur de la mort.

Le destin détermine beaucoup de choses, peu importe comment nous luttons.

Personne ne souffre autant que lui [le génie] avec le peuple et, par conséquent, pour le peuple, avec qui il vit. Car, dans un certain sens, ce n'est certainement que "en souffrant" qu'un homme connaît. Si la compassion n'est pas elle-même claire, abstraitement concevable ou visiblement symbolique, c'est, en tout cas, l'impulsion la plus forte pour l'acquisition de connaissances. Ce n'est qu'en souffrant que le génie comprend les hommes. Et le génie souffre le plus parce qu'il souffre avec et dans chaque et tout; Mais il souffre le plus par sa compréhension. . . .

Je regrette que je dois tellement utiliser le mot génie, comme si cela ne devait s'appliquer qu'à une caste ainsi que définie par ceux qui sont ci-dessous comme les payeurs d'impôt sur le revenu proviennent des non-taxés. Le mot génie a été très probablement inventé par un homme qui avait lui-même de petites revendications; Les plus grands hommes auraient mieux compris ce qu'il fallait vraiment être un génie, et ils seraient probablement venus à voir que le mot pourrait être appliqué à la plupart des gens. Goethe a dit que seul un génie est capable de comprendre un génie.

Il est certainement vrai que la plupart des hommes ont besoin d'une sorte de Dieu. Quelques-uns, et ce sont les hommes du génie, ne s'inclinent pas devant une loi extraterrestre. Les autres essaient de justifier leurs actions et leurs méfaits, leur pensée et leur existence (du moins le côté subalterne), à quelqu'un d'autre, que ce soit le Dieu personnel des Juifs, ou un être humain bien-aimé, respecté et vénéré. Ce n'est que de cette manière qu'ils peuvent porter leur vie en vertu du droit social. . . .

La partie la plus profonde, l'intelligence, la nature de l'homme est la partie qui ne se réfugie pas dans la causalité, mais qui choisit en liberté le bien ou le mal.

Une nation s'oriente par ses propres génies et en tire les idées de ses propres idéaux, mais l'étoile directrice sert aussi de lumière aux autres nations. Comme la parole a été créée par quelques grands hommes, la sagesse la plus extraordinaire se cache en elle, une sagesse qui se révèle à quelques explorateurs ardents mais qui est généralement ignorée par les stupides philologues professionnels.

L'humanité se produit comme un homme ou une femme, comme quelque chose ou rien. La femme n'a aucune part dans la réalité ontologique, aucun rapport avec la chose en soi, qui, dans l'interprétation la plus profonde, est l'absolu, est Dieu. L'homme dans sa forme la plus élevée, le génie, a une telle relation, et pour lui, l'absolu est soit la conception de la plus grande valeur d'existence, auquel cas il est philosophe; Ou c'est la merveilleuse fée des rêves, le royaume de la beauté absolue, puis il est un artiste.

Dans les rares cas individuels où les femmes abordent le génie, elles abordent également la masculinité.

Il n'y a peut-être jamais eu de génie parmi les nègres, et le niveau de leur moralité est presque universellement si bas que l'on commence à reconnaître en Amérique que leur émancipation a été un acte d'imprudence.

Les étoiles fixes signifient l'ange chez l'homme. C'est pourquoi l'homme s'oriente par eux; Et c'est pourquoi les femmes n'ont aucune appréciation pour le ciel étoilé; Parce qu'ils n'ont aucun sens de l'ange chez l'homme.

Tout ce qui est le mauvais est la vengeance.

L'arrogance d'un individu est toujours proportionnelle à son manque d'assurance.

Le génie qui coule vers la folie n'est plus un génie.

Un homme est d'abord respectueux de lui-même, et le respect de soi est la première étape de la révérence pour toutes choses.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Weininger

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