Amis depuis toujours, deux vieillards se retrouvent chaque année dans un hôtel de luxe des Alpes suisses : un chef d'orchestre anglais qui a renoncé depuis longtemps à son métier et un cinéaste américain qui prépare fiévreusement son « film-testament ». Les deux hommes savent que le temps leur est compté. Après le succès de son film Youth, primé plusieurs fois aux European Film Awards, Paolo Sorrentino s'est lancé dans l'écriture de ce roman sombre et drôle qui révèle de lui une tout autre facette, et confirme que le réalisateur adulé de La Grande Bellezza est aussi un des grands écrivains italiens du moment. « Unique, hilarant et émouvant à la fois. » La Repubblica

Youth

Amis depuis toujours, deux vieillards se retrouvent chaque année dans un hôtel de luxe des Alpes suisses : un chef d'orchestre anglais qui a renoncé depuis longtemps à son métier et un cinéaste américain qui prépare fiévreusement son "film-testament" . Les deux hommes savent que le temps leur est compté. Après le succès de son film Youth, primé plusieurs fois aux European Film Awards, Paolo Sorrentino s'est lancé dans l'écriture de ce roman sombre et drôle qui révèle de lui une tout autre facette, et confirme que le réalisateur adulé de La Grande Bellezza est aussi un des grands écrivains italiens du moment. "Unique, hilarant et émouvant à la fois". La Repubblica

Tony Pagoda, chanteur de charme napolitain, a connu la gloire, l'argent, les femmes. Lorsque la scène évolue, il décide de changer de cap et s’installe au Brésil, au fin fond de l'Amazonie. Dix-huit ans plus tard, un chef d'entreprise reconverti dans la politique lui fait un pont d'or pour qu'il se produise à nouveau en Italie. Pagoda découvre un pays vulgaire et stupide qu’il ne reconnaît pas, où l'argent est roi... Chef de file du nouveau cinéma italien (Il Divo), Paolo Sorrentino a su créer une langue unique à l'humour ravageur pour donner vie à Tony Pagoda, chanteur cocaïnomane, tonitruant et désabusé. Ils ont tous raison est un véritable phénomène d'édition en Italie. Une prose verte, nerveuse, drue. Un rythme enivrant. Des formules comme des coups… Bref, un premier roman qui cingle et qui réveille. Et vous laisse « la bouche ouverte ». Exactement ce que souhaitait son auteur. Florence Noiville, Le Monde des livres.

Ils ont tous raison

Tony Pagoda, chanteur de charme, a traversé la scène d'une Italie florissante. De Naples à Capri, il a connu la gloire, l'argent, les femmes. Aussi, lorsque la scène évolue, il comprend que le moment est venu de changer de cap. A l'occasion d'une brève tournée au Brésil, il décide d'y rester. Mais après dix-huit ans d'un exil moite au fin fond de l'Amazonie, un puissant chef d'entreprise reconverti dans la politique lui offre un pont d'or pour qu'il se produise à nouveau en Italie. Tony Pagoda découvre un pays natal qu'il ne reconnaît plus, une Italie vulgaire et stupide où l'argent est roi... Avec ce roman baroque et visionnaire, Paolo Sorrentino, chef de file du nouveau cinéma italien, fait une entrée remarquée en littérature. Dans ce voyage au bout de l'Italie, son héros, Tony Pagoda, chanteur cocaïnomane à la fois tonitruant et désabusé, futile et grave, exprime, avec un humour ravageur, le déclin moral d'un pays et de l'humanité.

Je pense que le cinéma a cette belle composante. C'est une langue universelle.

Ce que je trouve convaincant, c'est le moment où les gens réalisent, avec la souffrance et la douleur, que dans le passé, il fut un temps où ils étaient heureux, car à l'époque le présent et l'avenir coïncidaient - ils étaient une seule et même chose.

La façon dont je travaille avec mon directeur de la photographie n'est pas basée sur des principes généraux, mais les idées sont déclenchées par les endroits où nous tournons.

Rome est une ville où dans tous les coins, vous avez un rappel du monde sacré. C'est pourquoi j'ai de la musique sacrée, une musique sacrée minimaliste, qui est aussi de la musique que j'aime, car en fin de compte, c'est ce que je veux faire.

Ce qui m'intéresse, ce sont les êtres humains seuls.

La peur de la vieillesse est quelque chose que l'on ressent quand ils sont plus jeunes. Une fois que vous êtes à la vieille, vous y êtes déjà, donc vous n'y pensez même plus.

Il y a une chose que j'aime chez Rome qui a été indiquée par Napoléon: que de Sublime à Pathétique n'est qu'à un pas. Et à Rome, il y a un changement constant entre le sublime et le pathétique.

Je n'utilise pas Twitter. Je suis une personne sérieuse.

Le fait est que, même si vous pensez beaucoup à votre film, et il y a beaucoup de préparation derrière, le résultat final final va complètement au-delà. Ce n'est pas quelque chose que vous connaissez.

Perdre du temps est quelque chose que les gens font ou ressentent partout dans le monde, pas seulement en Italie.

Il y a des artistes contemporains que je déteste de tout mon cœur. Ce sont des provocateurs qui ne se sentent pas. Où est la vraie émotion?

En faisant le tour de Rome, vous pouvez trouver la beauté parce que, tout simplement, Rome est très belle. Mais la beauté des gens est parfois plus difficile à découvrir.

Je ne dis généralement rien aux acteurs. Cela fonctionne mieux pour moi parce que lorsqu'ils viennent sur le plateau, ils ont en même temps effrayé et excité parce qu'ils ne sont pas bien conscients de ce qui se passera.

Andreotti avait du style et de la classe ; Berlusconi ne fait pas

Je hiberner. Je hibernate jusqu'à ce que le prochain projet prenne forme dans mon esprit.

J'ai appris que je ne prêterai aucune attention à tout ce que les gens disent sur mes films, parce que les gens disent des choses qui sont partout.

Je lis beaucoup. J'ai lu plus que je ne regarde des films.

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