Troie est tombée. Les soldats grecs ont remporté leur guerre acharnée. Ils peuvent rentrer chez eux couverts de gloire et de trophées : or, armes, femmes. Mais les dieux, offensés par ces années de sanglants combats, en ont décidé autrement. Les vents contraires se lèvent, retenant les navires dans l'ombre de la cité détruite.
Pour Briséis, la reine déchue qui porte à présent l'enfant d'Achille, et pour toutes les Troyennes, une longue attente s'annonce, mais peut-être aussi la chance, au coeur de cette guerre d'hommes, de changer le cours de l'Histoire...
Après Le Silence des vaincues, Pat Barker poursuit sa réécriture du plus grand mythe fondateur de notre littérature, dans un récit ambitieux qui laisse entendre, enfin, la voix des femmes.

Les exilées de Troie

A Guardian Best Book of the 21st Centurybr>br>Shorlisted for the Women''s Prize for Fiction and the Costa Novel Awardbr>br>Booker-winning novelist Pat Barker imagines the untold story of the women at the heart of history''s greatest epicbr>br>''Magnificent... You are in the hands of a writer at the height of her powers'' Evening Standard br>br>''Chilling, powerful, audacious...  A searing twist on The Iliad. Amid the recent slew of rewritings of the great Greek myths and classics, Barker''s stands out for its forcefulness of purpose and earthy compassion'' The Timesbr>br>''A stunning return to form'' Observerbr>br>There was a woman at the heart of the Trojan war whose voice has been silent - till now...br>br>Briseis was a queen until her city was destroyed. Now she is slave to Achilles, the man who butchered her husband and brothers. Trapped in a world defined by men, can she survive to become the author of her own story?br>br>Discover the greatest Greek myth of all - retold by the witness history forgot.br>br>''Make[s] you reflect on the cultural underpinnings of misogyny, the women throughout history who have been told by men to forget their trauma... You are in the hands of a writer at the height of her powers'' Evening Standardbr>br>Praise for Pat Barker:br>br>''Barker delves unflinchingly into the enduring mysteries of human motivation'' Sunday Telegraphbr>br>''She is not only a fine chronicler of war but of human nature'' Independentbr>br>''Barker is a writer of crispness and clarity and an unflinching seeker of the germ of what it means to be human'' Heraldbr>br>''You go to her for plain truths, a driving storyline and a clear eye, steadily facing the history of our world'' Guardian>

THE SILENCE OF THE GIRLS

In  Noonday , Pat Barker - the Man Booker-winning author of the definitive WWI trilogy,  Regeneration -  turns for the first time to WWII.        'Afterwards, it was the horses she remembered, galloping towards them out of the orange-streaked darkness, their manes and tails on fire...'     London, the Blitz, autumn 1940. As the bombs fall on the blacked-out city, ambulance driver Elinor Brooke races from bomb sites to hospitals trying to save the lives of injured survivors, working alongside former friend Kit Neville, while her husband Paul works as an air-raid warden.   Once fellow students at the Slade School of Fine Art, before the First World War destroyed the hopes of their generation, they now find themselves caught in another war, this time at home. As the bombing intensifies, the constant risk of death makes all three of them reach out for quick consolation. Old loves and obsessions re-surface until Elinor is brought face to face with an almost impossible choice.  Completing the story of Elinor Brooke, Paul Tarrant and Kit Neville, begun with  Life Class  and continued with  Toby's Room ,  Noonday  is both a stand-alone novel and the climax of a trilogy. Writing about the Second World War for the first time, Pat Barker brings the besieged and haunted city of London into electrifying life in her most powerful novel since the  Regeneration  trilogy.  'Bold, hard-hitting, unforgettable... a virtuoso rendition of the bombing, as huge swathes of London blaze away with the brightest of bright lights... Barker shows us how the city's finest moment was indubitably also its most terrifying, with luminous and unsparing insight.'  Independent on Sunday   'Barker's command of detail and gift for metaphor are as sharp as ever... As a tribute to those who dared and suffered on the home front, Noonday is in the first rank.' Antony Garner,  Mail on Sunday   'Narrative jumps colourfully alive, fizzes with energy.' Michele Roberts,  Independent   'Tremendously good.'  Daily Mail   'Pat Barker's  Noonday  marked the end of another war trilogy which shows no end to her talent in describing how conflicts rupture the soul.' Arifa Akbar,  Independent  Praise for Pat Barker:  'She is not only a fine chronicler of war but of human nature.'  Independent     ' A brilliant stylist... Barker delves unflinchingly into the enduring mysteries of human motivation.'  Sunday Telegraph   'You go to her for plain truths, a driving storyline and a clear eye, steadily facing the history of our world.'  The Guardian   Other titles in the trilogy: Life Class Toby's Room

Noonday

Toby's room

Regeneration

Grand reporter, Stephen Sharkey est encore en proie aux cauchemars engendrés par les scènes atroces dont il a été témoin en Bosnie et en Afghanistan - où son ami Ben Frobisher a trouvé la mort. Venu chercher refuge dans un village du nord de l'Angleterre, il espère y connaître la sérénité nécessaire pour écrire, autour des photos prises par Ben, un livre sur les représentations de ces guerres qui le hantent. 
Très vite, il rencontre Kate, la veuve de Ben, une artiste qui se remet lentement d'un étrange accident de voiture, et Justine Braithewaite, une étudiante avec qui il noue une liaison, trouvant ainsi une échappatoire à ses souvenirs douloureux. 
Mais entre ces trois personnages circule, comme une silhouette inquiétante et séduisante, Peter Wingrave, l'assistant de Kate, un ancien délinquant reconverti qui semble générer le malaise partout où il passe.
Et, dans ce coin apparemment tranquille de la campagne britannique, Stephen découvre que, même loin des pays ravagés qu'il a laissée derrière lui, son isolement supposé ne le protège pas des souffrances d'autrui ni des effets dévastateurs de la brutalité humaine.

Sourde angoisse

The ghost road

L'Homme Qui N'Etait Pas La

Pat Barker est une écrivaine britannique née à Thornaby-on-Tees, dans le Yorkshire du Nord, le 8 mai 1943 .

Le premier mari de ma grand-mère était un médium spiritualiste. Ce qui me fascine à ce sujet, c'est l'équilibre entre la conviction et la sincérité et la ruse, ce qui est également quelque chose que les romanciers connaissent très bien.

Cet équilibre entre implication et détachement est ce que font les romanciers. C'est la relation idéale entre un romancier et un personnage, je pense, l'implication totale, l'identité et l'empathie, ne s'étant pas autobiographique - dans mon cas, de toute façon - mais aussi assez détaché.

En écrivant sur des personnages historiques, j'essaie d'être aussi précis que possible, et en particulier de ne pas déformer l'opinion qu'ils avaient. Avec une vraie figure historique, vous devez être juste, et ce n'est pas une obligation que vous avez pour traiter vos propres créations, donc c'est très différent.

Je n'appartenais pas au genre de famille où les classiques des enfants ont été posés. Je suis allé à la bibliothèque publique et j'ai lu tout ce que je pouvais mettre la main.

Quand j'écris le premier projet, j'écris de manière très parsemée: tout pour obtenir le contour de l'histoire sur papier.

Nous sommes les réussites de Craiglockhart. Regarde nous. Nous ne nous souvenons pas, nous ne ressentons pas, nous ne pensons pas - au moins au-delà des limites de ce qui est nécessaire pour faire le travail. Par toute norme civilisée appropriée (mais qu'est-ce que cela signifie maintenant?) Nous sommes des objets d'horreur. Mais nos nerfs sont complètement stables. Et nous sommes toujours en vie.

Le passé est un palimpseste. Les premiers souvenirs sont toujours obscurcis par les accumulations de connaissances ultérieures.

Le résultat a été que je suis allé nulle part.

Je ne pense pas qu'il soit possible de vous calmer un C-chrétien et ... et J-juste laisser de côté les bits maladroits. -Wilfred Owen

Être écrivain est un piège à la pauvreté. Je veux dire, c'est une profession terrible.

Ils étaient des hommes et libres. J'étais une femme et un esclave. Et c'est un gouffre, aucun montant de bavardage sentimental sur l'emprisonnement partagé ne devrait être autorisé à obscurcir.

La façon dont je le vois, lorsque vous mettez l'uniforme, vous signez en fait un contrat. Et vous ne retirez pas un contrat simplement parce que vous avez changé d'avis. Vous pouvez toujours parler pour vos principes, vous pouvez toujours discuter contre ceux pour lesquels vous êtes fait pour vous battre, mais à la fin, vous faites le travail.

C'est la chose la plus difficile au monde de prendre conscience de la douleur de quelqu'un d'autre.

La fiction devrait concerner des dilemmes moraux qui sont si difficiles que l'auteur ne connaît pas la réponse.

La fiction devrait concerner des dilemmes moraux qui sont si difficiles que l'auteur ne connaît pas la réponse. Ce que je déteste dans la fiction, c'est quand l'auteur sait mieux que les personnages ce qu'ils devraient faire.

Le ciel s'assombrit, l'air devint plus froid, mais cela ne le dérangeait pas. Il ne lui est pas venu à l'esprit de bouger. C'était le bon endroit. C'est là qu'il avait voulu être.

Coupez une chrysalis ouverte et vous trouverez une chenille pourrie. Ce que vous ne trouverez jamais, c'est que la créature mythique, le demi-chenille, le demi-papillon, un emblème ajusté pour l'âme humaine, pour ceux dont la distribution d'esprit les amène à rechercher de tels emblèmes. Non, le processus de transformation se compose presque entièrement de désintégration.

Parfois, dans les tranchées, vous avez le sens de quelque chose, ancien. Une tranchée que nous tenions, elle avait des crânes sur le côté, intégrés, comme des champignons. Il était en fait plus facile de croire qu'ils étaient des hommes de l'armée de Marlborough, que de penser qu'ils avaient été en vie il y a un an. C'était comme si toutes les autres guerres s'étaient distillées dans cette guerre, et cela faisait quelque chose que vous ne pouvez presque pas défier. C'est comme une voix très profonde, en disant; 'Courez, petit homme, soyez heureux que vous ayez survécu

La moitié du travail du monde se fait par des neurotiques sans espoir.

Je ne pensais pas à une suite quand j'ai terminé «classe de vie». Ce qui a changé mon avis, c'est la perception que les personnages avaient beaucoup de vie, beaucoup de conflits non résolus, et je me suis également intéressé aux portraits pastel Tonks de soldats défigurés faciaux et dans toute la zone de la reconstruction faciale.

Undertones of War" d'Edmund Blunden semble recevoir moins d'attention que les mémoires de Siegfried Sassoon et de Robert Graves, mais c'est un grand livre.

Vous savez que vous vous promenez avec un masque, et vous voulez désespérément l'enlever et vous ne pouvez pas parce que tout le monde pense que c'est votre visage.

La vie d'une autre personne, observée de l'extérieur, a toujours une forme et une définition qui manquent à sa propre vie.

Ses oeuvres

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