"Bowles is at his best when writing about places. He can evoke a place with a few sure strokes."-New York Times"His work is art. At his best, Bowles has no peer."-TimeTravels is a thrilling anthology of the travel writings of Paul Bowles, author of the era-defining post-war novel The Sheltering Sky. The acclaimed essays in Travel-never before collected in a single volume-span more than sixty years and range from Bowles's early days in Paris to his time spent in Ceylon, Thailand, Kenya, and his expatriate life in Morocco. Insightful, exciting, and evocative, featuring original photographs throughout, Travels is a stunning collection of rarely seen shorter works-a showcase of the literary artistry of one of the truly great American writers of the twentieth century.

Travels - Collected Writings, 1950-1993

Un couple d'américains, en compagnie de leur ami tunner, parcourt l'afrique du nord de la côte au sahara. les moresly, bien que mariés depuis onze ans. sont loin de s'entendre. au cours du voyage, kit a une brève aventure avec tunner : mais cette femme tourmentée n'en retire qu'un complexe de culpabilité. port, sur ces entrefaites, meurt de la fièvre typhoïde. kit se sent responsable de cette mort. elle fuit devant son passé. une caravane l'emporte vers dakar où, saisie d'une espèce de délire sensuel, elle découvre l'amour charnel. Mais peu à peu, elle sombre dans la folie... Réédité en tirage limité à l'occasion des trente ans de la collection l'imaginaire. le roman de paul bowles est ici accompagné du dvd du film de bernardo bertolucci. réalisé en 1990 par l'auteur du somptueux film le dernier empereur. tourné dans les superbes décors de l'algérie et du niger, un thé au sahara est si fidèle au livre que le rôle du narrateur est tenu par... paul bowles lui même !

Un thé au sahara

«Un type qui dormait la nuit dans des cafés, sous des arbres ou dans n'importe quel lieu où il se trouvait quand il avait sommeil, errait au matin dans les rues de la ville. Il arriva sur la place du marché où un vieux mejdoub en haillons cabriolait sous les yeux de la foule, tout en vaticinant à tue-tête. Il resta à observer, jusqu'à ce que le vieux ait terminé et ramassé toutes les oboles. Il fut étonné de voir combien d'argent ce fou avait récolté et, comme il n'avait rien à faire, il décida de le suivre.» Dans ce recueil, Paul Bowles brosse les portraits de personnages pittoresques emportés par la spirale de leur destin. Surprenantes et pleines d'humour, ces nouvelles qui ont pour cadre le Maghreb et l'Extrême-Orient comptent, selon Gore Vidal, «parmi les meilleures jamais écrites par un Américain». Elles révèlent l'art et le talent de conteur de Bowles, véritable entomologiste de l'âme humaine.

Réveillon à Tanger

Ces nouvelles ont fait de Paul Bowles, l'auteur d'Un thé au Sahara, l'un des maîtres du genre, comme le rappelle, dans sa préface, Gore Vidal. On y trouve en effet un univers tout à fait unique de déserts africains ou de paysages d'Amérique traversés par des personnages qui courent de catastrophe en catastrophe. Et l'on peut comprendre que cet écrivain-ethnographe, plus intéressé par les mythes et la musique que par le grand roman américain, ait pu attirer jusqu'à Tanger plusieurs générations d'écrivains de son pays.

Le scorpion

M'haschich

Les voyages seraient-ils une tentative de comprendre le monde en même temps qu'une quête de soi ? pour paul bowles, qui épuisa la planète dans les années cinquante avant de s'installer définitivement à tanger, il s'agissait aussi d'aller à la rencontre de la diversité des hommes et des cultures avant que l'occident ne les ronge.

De ceylan à tanger, en turquie, dans les souks de la corne d'or, au coeur de l'absolu saharien, paul bowles a redigé ce carnet de voyages comme un itinéraire géographique et littéraire, un ensemble de relevés fragmentaires baignés de lumière et de musique.  on ne saurait trouver plus bel " état des lieux " de notre terre.

Leurs mains sont bleues. recits de voyage

Leurs mains sont bleues

Le Scorpion - Occasion

Vous vous retrouverez parmi les gens. Il n'y a pas d'aide pour cela et vous ne devriez pas le vouloir autrement. Les passages où personne n'attend est sombre et difficile à naviguer. Les murs humides touchent vos épaules de chaque côté. Quand les arbres étaient là, je me souciais qu'ils étaient là. Et maintenant ils sont partis, est-ce que ça compte? Les passages où personne n'attend et ne donne aucune promesse de fin. Vous vous retrouverez parmi les gens, les visages, les vêtements, les dents et les cheveux et les mots, et beaucoup de mots quand il y avait la vie, j'ai dit que la vie était fausse. Que dis-je maintenant? Vous comprenez?

Tous les ravages causés par notre âge impitoyable ne sont pas tangibles. Les formes de destruction plus subtiles, celles impliquant uniquement l'esprit humain, sont les plus redoutées.

Alors que le touriste se retrouve généralement à la maison à la fin de quelques semaines ou mois, le voyageur n'appartenant pas plus à un endroit que le suivant, se déplace lentement au cours des périodes, d'une partie de la terre à une autre. En effet, il aurait eu du mal à dire, parmi les nombreux endroits qu'il avait vécus, précisément où il était le plus à l'aise.

Combien de fois allez-vous regarder la pleine lune se lever? Peut-être vingt. Et pourtant, tout semble illimité.

Il est inutile et destructeur de penser à soi-même. Les gens me demandent: «Que pensez-vous de vous-même? Ma réponse est: «Rien.

Chaque fois que je vais dans un endroit que je n'ai pas vu auparavant, j'espère que ce sera aussi différent que possible des endroits que je connais déjà. Je suppose qu'il est naturel pour un voyageur de rechercher la diversité et que c'est l'élément humain qui le rend le plus conscient de la différence. Si les gens et leur mode de vie se ressemblaient partout, il n'y aurait pas beaucoup de points à passer d'un endroit à un autre.

Parce que nous ne savons pas quand nous mourrons, nous arrivons à penser à la vie comme un puits inépuisable. Pourtant, tout ne se produit qu'un certain nombre de fois, et un très petit nombre vraiment. Combien de fois vous souviendrez-vous encore d'un certain après-midi de votre enfance, un après-midi qui fait si profondément partie de votre être que vous ne pouvez même pas concevoir votre vie sans lui ? Peut-être quatre ou cinq fois plus, peut-être même pas ça. Combien de fois encore regarderez-vous la pleine lune se lever ? Peut-être 20. Et pourtant, tout semble illimité.

La fiction doit toujours éviter les considérations politiques.

Chaque seconde, dix étoiles placées derrière l'eau noire à l'ouest.

On n'a jamais pris le temps de savourer les détails; L'un a dit: Un autre jour, mais toujours avec la connaissance cachée que chaque jour était unique et fatal, qu'il n'y aurait jamais de retour, une autre fois.

J'ai toujours voulu aller le plus possible de l'endroit où je suis né. Loin à la fois géographiquement et spirituellement. Pour le laisser derrière ... Je pense que la vie est très courte et que le monde est là pour voir et il faut en savoir autant que possible. On appartient au monde entier, pas seulement une partie de celui-ci.

Depuis le début du monde, un homme a-t-il pu savoir ce qui se passerait demain? Le monde des hommes est aujourd'hui. Je vous demande d'ouvrir votre cœur aujourd'hui. Demain appartient à Allah.

Je voulais rencontrer d'autres artistes. Je suppose que je sentais simplement que je prenais des coups de pot sur des tuyaux d'argile. Populaire! Down Goes Gertrude, Down va Jean Cocteau, Down va André Gide.

[Une] autre différence importante entre touriste et voyageur est que le premier accepte sa propre civilisation sans poser de questions ; ce n'est pas le cas du voyageur qui le compare aux autres et rejette les éléments qu'il ne trouve pas à son goût.

Elle a été sauvée de la beauté par l'intensité de son regard.

La sécurité est un faux dieu. Commencez à faire des sacrifices et vous êtes perdu.

Tout le monde est isolé de tout le monde. Le concept de la société est comme un coussin pour nous protéger de la connaissance de cet isolement. Une fiction qui sert d'anesthésie.

Il existe un moyen de maîtriser le silence de contrôler ses courbes, d'habiter ses coins sombres et d'écouter le sifflement à l'extérieur

Les éditeurs sont des voleurs, ils sont de l'autre côté de la barricade.

La maladie réduit l'homme à son état de base: une cloaca dans laquelle les processus chimiques continuent. L'hégémonie dénuée de sens de l'involontaire.

Si les gens et leur mode de vie se ressemblaient partout, il n'y aurait pas beaucoup de points à passer d'un endroit à un autre.

Une étoile noire apparaît, point d'obscurité dans la clarté du ciel nocturne. Point d'obscurité et porte du repos. Tendez la main, percez le tissu fin du ciel qui vous abrite, prenez le repos.

Personne ne peut jamais mener suffisamment d'insultes sur moi pour me convenir à mon goût. Je pense que nous prospérons tous vraiment sur l'hostilité, car c'est le type de massage le plus intense que l'ego peut subir. L'indifférence des autres est la seule horreur.

La seule chose qui rend la vie qui vaut la peine d'être vécue est la possibilité de vivre de temps en temps un moment parfait. Et peut-être même plus que cela, c'est la capacité de rappeler de tels moments dans leur totalité, de les contempler comme des bijoux.

Parce que ni elle ni Port n'avaient jamais vécu une vie de régularité, ils avaient tous deux fait l'erreur fatale de venir de façon dangereuse pour considérer le temps comme inexistant. Un an était comme une autre année. Finalement, tout se passerait.

L'âme est la partie la plus fatiguée du corps.

Bien que je connaisse suffisamment Freud pour croire que le désir sexuel était un ressort important de la vie, il me semblait toujours que toute manifestation consciente de sexe était nécessairement ridicule. La défécation et la copulation étaient deux activités qui rendaient un être humain totalement ridicule. Au moins, la première pouvait être menée en privé, mais la seconde exigeait par définition un partenaire. J'ai découvert, cependant, que chaque fois que j'osais cette opinion, les gens la prenaient pour une plaisanterie.

Les hindous sont occupés à se laisser voir monter dans des Cadillacs au lieu de se maculer avec de la pâte de bois de santal et de s'incliner devant Ganpati. Les musulmans préfèrent manquer la prière du soir que le nouveau film Disney. Les bouddhistes pensent qu'il est plus important de prendre le relais au nom de Staline et de progrès que de méditer sur les quatre douleurs de base. Et nous n'avons même pas à mentionner le christianisme ou le judaïsme.

L'acte de vie avait été agréable; À un moment donné, alors que je ne faisais pas attention, cela s'était transformé en une sorte d'expérience différente, à la gravité de laquelle je suis devenue si habituée que je l'ai maintenant tenue pour acquise.

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