Dans la Chine d'autrefois, le seul rôle dévolu aux femmes de riches était celui d'épouse et de mère. Ce rôle, la fine et intelligente Ailien Wu ne le supporte plus. Pour y échapper, elle se servira très adroitement des traditions, celles-là mêmes qui l'avaient liée pendant si longtemps.Pavillon de femmes est le roman de Pearl Buck qui fait le mieux comprendre ce qu'était l'ancestrale Chine des grandes familles, mais c'est aussi tout le drame des rapports de l'homme et de la femme à chaque âge de la vie.

Pavillon de femmes

Venu selon la coutume assister aux obsèques de son père, le troisième fils de Wang Lung brûle de retourner dans le nord maintenant qu'il a, grâce à son héritage, le moyen de réaliser un dessein mûri de longue date - devenir seigneur de guerre. Avec les hommes qu'il enrôlera sous sa bannière, il s'installera dans quelque région fertile dont les paysans lui paieront tribut pour qu'il les protège contre les voleurs. Telle est la tradition depuis des temps immémoriaux en Chine, telle sera la vie de Wang le Tigre. La défaite du Léopard marque la première étape du triomphe du Tigre, mais le sort réserve à cet homme taciturne d'amers lendemains. Apre existence, bien différente de celle que mènent, dans leurs cours remplies d'enfants, Wang le Propriétaire et Wang le Marchand ses frères - les autres fils de Wang Lung. Trait par trait se forme ainsi dans ce volume (le 2e de la trilogie de « La terre chinoise »), l'image fidèle d'une société pour qui le XXe siècle va bientôt sonner le glas.

Les Fils de Wang Lung

Au mois d'avril 1852, soixante jeunes filles appartenant aux meilleures familles mandchoues sont convoquées au palais de l'empereur de Chine, Hsien Feng, afin qu'il choisisse ses épouses.Seule sera impératrice celle qui lui aura donné un fils, aussi ne suffit-il pas d'être élue, encore faut-il ne pas se laisser oublier… Yehonala ne l'ignore pas. Elle a rusé pour se faire distinguer par l'empereur, mais se souviendra-t-il encore d'elle demain ?Ambitieuse et intelligente, elle prépare avec soin les voies de son succès. Sa patience sera récompensée : elle devient la favorite et, à la naissance de l'Héritier, un décret la proclame impératrice sous le nom de Tzu-Hsi. La mort précoce de l'empereur remet tout en question, mais Tzu-Hsi sort victorieuse de la bataille pour la régence. A moins de trente ans, elle tient en main les rênes du pouvoir, elle les gardera pendant près d'un demi-siècle crucial pour l'Empire du Milieu. Personnage fabuleux, Tzu-Hsi appartient en effet au passé historique de la Chine que le récit de Pearl Buck recrée magnifiquement dans son faste et sa beauté.

Impératrice de Chine

"A House Divided," the third volume of the trilogy that began with "The Good Earth" and "Sons," is a powerful portrayal of China in the midst of revolution. Wang Yuan is caught between the opposing ideas of different generations. After 6 years abroad, Yuan returns to China in the middle of a peasant uprising. His cousin is a captain in the revolutionary army, his sister has scandalized the family by her premarital pregnancy, and his warlord father continues to cling to his traditional ideals. It is through Yuan's efforts that a kind of peace is restored to the family.

La famille dispersée

Années 1920. Kwei-Lan « vient d'être mariée », sans le connaître, à un jeune Chinois auquel elle a été promise avant même sa naissance. Ce Chinois revient d'Europe, il a oublié la loi de ses ancêtres, il ne respecte ni les coutumes ni les rites. Le frère de Kwei-Lan, l'héritier mâle, dépositaire du nom et des vertus de la race, qui vient de passer trois ans en Amérique, annonce son mariage avec une étrangère ; il revient avec elle. À travers les réactions des membres de cette famille de haute condition où l'attachement aux traditions, le culte des ancêtres, l'autorité du père et de la mère n'avaient encore subi aucune atteinte, la grande romancière Pearl Buck nous fait vivre intensément le conflit souvent dramatique entre la jeune et la vieille Chine.

Vent d'est, vent d'ouest

The biography of the father of Pearl S. Buck. "A vigorous biography of the author's father, a lonely adventurer ranging the turbulent interior of old China through the hazards of famine, banditry and revolution." from the cover of the first edition, published in 1936.

L'ange combattant: portrait d'une ame

À mon âge, les os sont de l'eau le matin jusqu'à ce que la nourriture leur soit donné.

Je n'attends pas les humeurs - vous n'auriez jamais rien fait si vous l'avez fait.

La famine est une honte et une honte pour le monde et totalement inutile dans les temps modernes.

L'expression de soi doit passer en communication pour son accomplissement.

La vie sans idéalisme est en effet vide. Nous espérons ou mourons de faim à mort.

Je ne pense pas qu'il y ait une différence importante entre les hommes et les femmes - certainement pas autant qu'elles peuvent être entre une femme et un autre ou un homme et un autre.

Il vaut mieux être le premier avec une femme laide que la Hundreth avec une beauté.

Tout est possible jusqu'à ce qu'il soit prouvé qu'il est impossible - et même l'impossible ne peut l'être qu'à partir de maintenant.

Dans une démocratie comme le nôtre, les principaux esprits atteignent rarement un lieu d'influence permanente. Et les hommes qui sont assis au Congrès ou même à la Maison Blanche ne sont généralement pas nos principaux esprits. Ce ne sont pas les penseurs. Il y a encore moins de temps pour la réflexion.

La religion était leur viande et leur excitation, leur nourriture mentale et leur plaisir émotionnel.

Les hommes ne peuvent pas être libres dans une nation où les femmes sont interdites la liberté.

L'introversion, du moins s'il est extrême, est un signe d'immaturité mentale et spirituelle.

Les préjugés de race n'est pas seulement une ombre sur la couleur, c'est une ombre sur nous tous, et l'ombre est la plus sombre sur ceux qui le ressentent le moins et permettent à ses effets mauvais.

Nous devons avoir de l'espoir ou des faims à mort.

Les jeunes n'en savent pas assez pour être prudents, et donc ils tentent l'impossible - et l'atteignent, génération après génération.

Rien et personne ne peut détruire le peuple chinois. Ce sont des survivants implacables.

Ce qu'un homme fait dans sa propre maison ne peut pas concerner la nation.

La découverte de base de toute personne est la découverte de la relation entre ses hommes et ses femmes.

La vérité est toujours excitante. Parlez-le, alors. La vie est terne sans elle.

Seules les personnes très grossières voulaient des guerres.

Vous avez raison », avait-il dit. «L'amour n'est pas le mot. Personne ne peut aimer son voisin. Dites plutôt «connaître ton voisin comme toi-même». Autrement dit, comprendre ses difficultés et comprendre sa position, faire face à ses défauts aussi doucement qu'avec les vôtres. Ne le jugez pas là où vous ne vous jugez pas. Madame, c'est le sens du mot amour.

Lorsque de bonnes personnes dans n'importe quel pays cessent leur vigilance et leur lutte, les hommes maléfiques l'emportent.

Le corps faisait si peu de lui que son immobilité finale ne semblait rien d'importance. Il en était à moitié en dehors de toute façon et la mort n'était qu'un glissement tout à fait et étant enfin ce qu'il a toujours été, un esprit. Nous avons enterré la coquille nacrée sur le sommet de la montagne.

Je suis réconforté par la stabilité de la vie, par l'inchangeblesse de la Terre. Ce qui a semblé nouveau et effrayant assume sa place dans le déploiement des connaissances. Il est bon de connaître notre univers. Ce qui est nouveau n'est que nouveau pour nous.

Chaque grande erreur a un moment à mi-chemin, une fraction de seconde quand elle peut être rappelée et peut-être corrigée.

On fait face à l'avenir avec son passé.

Le seul véritable danger pour notre pays est de l'intérieur, que nous oublions notre propre pouvoir d'être ce que nous voulons être.

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