Inflación: Conozca los riesgos, los mitos, las oportunidades, cómo proteger su patrimonio y las técnicas para aprovechar la alta inflación
11 Mai 2021
Pedro Sanchez
Pedro Sánchez Pérez-Castejón (/ˈpeðɾo ˈsant͡ʃeθ ˈpeɾeθ kasteˈxon/), né le 29 février 1972 à Madrid, est un homme d'État espagnol. Membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), il est président du gouvernement d'Espagne depuis le 2 juin 2018. Formé en économie à l'université complutense de Madrid, il travaille comme assistant parlementaire au Parlement européen en 1998, puis en tant que chef de cabinet du Haut représentant international en Bosnie-Herzégovine en 1999. Il fait partie en 2000 de l'équipe du futur numéro deux du PSOE, José Blanco, et devient par la suite un conseiller économique du parti. Il se présente aux élections municipales à Madrid en 2003, mais il doit attendre 2004 pour entrer au conseil municipal. Il est réélu en 2007 et devient en 2009 député, à la faveur de la démission de Pedro Solbes. Il occupe alors des fonctions de second plan. Il échoue à conserver son siège en 2011, mais le retrouve en 2013 après que Cristina Narbona a quitté le Congrès. À l'occasion des primaires du PSOE pour son congrès extraordinaire de 2014, il est élu secrétaire général avec plus de 48 % des voix. Après que les socialistes ont réalisé aux élections de 2015 leur pire score depuis 1977, il tente sans succès de se faire investir président du gouvernement avec le soutien du parti Ciudadanos. En conséquence de l'échec socialiste aux élections législatives anticipées de juin 2016, il est mis en minorité par les cadres du PSOE. Opposé à la décision du comité fédéral du PSOE qui promeut l'abstention lors du vote de confiance du chef du gouvernement de l'époque, le conservateur Mariano Rajoy, Sánchez démissionne du secrétariat général, puis de son mandat de député. Cependant, à l'occasion des primaires du 39e congrès socialiste, il est réélu secrétaire général face à Susana Díaz avec 50,3 % des voix. Il est assermenté président du gouvernement en juin 2018, après avoir fait voter une motion de censure contre Mariano Rajoy, puis forme le cabinet le plus féminisé de l'histoire. Il annonce huit mois plus tard la tenue d'élections anticipées en avril 2019, après que le Congrès a rejeté son projet de loi de finances. Le scrutin voit le PSOE remporter la majorité relative au Congrès, signant sa première victoire nationale depuis 2008. Les difficiles négociations avec Unidas Podemos, qui souhaite participer au gouvernement, bloquent son investiture en juillet 2019. À la suite de ce blocage, de nouvelles élections sont convoquées en novembre. De nouveau en tête mais en léger recul lors de ce scrutin marqué par la percée de l'extrême droite, le PSOE conclut un accord de principe pour gouverner avec Podemos. Un mois après le scrutin, le roi d'Espagne Felipe VI le propose pour la troisième fois depuis 2016 comme candidat à l'investiture du Congrès. Il remporte début janvier 2020 la confiance des députés par deux voix d'avance, bénéficiant notamment de l'abstention des indépendantistes catalans d'ERC. Ayant dissous le Parlement après la victoire du Parti populaire aux élections municipales de mai 2023, il arrive deuxième aux élections générales anticipées de juillet. Il conclut ensuite un accord de coalition avec la plate-forme Sumar et s'entend avec la quasi-totalité des partis nationalistes et indépendantistes catalans, ce qui assure sa réélection à la présidence du gouvernement quatre mois après la tenue du scrutin.
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