AN ECONOMIST BOOK OF THE YEARFrom The Sopranos to streaming: the scandalous behind-the-screens story of the TV revolution by the author of the cult film classic Easy Riders, Raging Bulls. The revolution has been televized. From The Sopranos to Stranger Things, the shows we watch - and the ways we watch them - have been transformed over the past fifty years. Out of the bland wasteland of 'play-it-safe' broadcasting came astonishing stories of sex, violence, and corruption shown first on cable, and then by way of streaming. Today, the power of viewers to select what they want and when they want it is greater than ever before. In short, we are living in a new golden age of television, but golden ages don't last forever. Revolutions have a habit of eating their own, and the era of 'peak TV' may have an unhappy ending. Pandora's Box is a major new account of the small screen from cultural critic Peter Biskind. Through exclusive, candid and colourful interviews with writers, showrunners, directors and actors, Biskind brings us face to face with the people whose creations we encounter every day on our sofas, and reveals the dynamic interplay of art, commerce and technology. We follow executives down the corridors of power and see how their money and guile cultivate, then crush creativity; we witness the making - and unmaking - of TVs biggest hits. There has never been a more exciting time in entertainment history, and Peter Biskind, the ideal insider guide, captures it all.

Pandora’s Box - The Greed, Lust, and Lies That Broke Television

Orson Welles est né il y a cent ans, le 6 mai 1915, dans une famille aisée du Wisconsin qui lui assura depuis tout petit la fréquentation d'une société d'artistes et d'intellectuels. Enfant prodige, il monte ses premières pièces élizabéthaines à 14 ans. Il n'a que 23 ans lorsqu'est diffusée sur les ondes sa fameuse émission « La Guerre des mondes » qui lui ouvre les portes de Hollywood, et 25 ans lorsqu'il réalise son chef-d'oeuvre : Citizen Kane. Après de tels débuts, un personnage aussi génial et monstrueux qu'Orson Welles ne pouvait être que déçu par le système. Il séduit les plus belles femmes de Hollywood, voyage dans le monde entier, mais, après les années dorées, ses projets cinématographiques ne seront pour la plupart jamais achevés et il jouera, pour l'argent, dans des séries B et des publicités pour la télévision.
C'est le bilan de cette incroyable vie que va raconter Orson Welles, de 1983 à 1985, à Henry Jaglom, réalisateur et ami très proche du cinéaste, en déjeunant chaque semaine avec lui au restaurant Ma Maison, à Hollywood. À partir de ces entretiens, il avait l'intention d'écrire son autobiographie. Mais Welles est mort avant d'avoir achevé ce travail, et les enregistrements audio de ces déjeuners sont restés au fond d'une boîte à chaussures pendant vingt-cinq ans. C'est face à la patience et à l'opiniâtreté de Peter Biskind, l'auteur du Nouvel Hollywood, que Jaglom a fini par accepter de confier ces cassettes et de publier leur contenu.
Ces conversations à bâtons rompus, fréquemment perturbées par des personnalités venant saluer les deux hommes ou des considérations sur le menu, brosse une peinture très réaliste de l'homme excessif qu'était Orson Welles : un provocateur pouvant tenir les pires propos sur les femmes (« une autre race »), sur les Irlandais ou les Hongrois, sur les Juifs, le catholicisme, la politique et la France (« De Gaulle était très prétentieux ! »), et bien sûr sur les acteurs (Chaplin est « arrogant », Bette Davis a un physique « repoussant » et James Stewart est « très mauvais acteur »)., mais également un homme d'esprit, lucide sur son génie et son sale caractère, désabusé par l'industrie du cinéma, un séducteur passionné par Montaigne.

En tête à tête avec Orson

This down-and-dirty romp through Hollywood in the 1970s introduces the young filmmakers--Coppola, Scorsese, Lucas, Spielberg, Altman, and Beatty--and recreates an era that transformed American culture forever.

Le Nouvel Hollywood

Peter Biskind lève le voile sur le cinéma indépendant américain. Prenant pour fil rouge le festival de Sundance créé par Robert Redford et la maison de production Miramax, l'auteur a réalisé des centaines d'interviews, collectant anecdotes et confidences d'acteurs, de réalisateurs, de producteurs... Cette enquête brosse le portrait d'un monde cruel et shakespearien dans lequel tous les coups, même les plus bas, sont permis. Dans un style mordant et vif, Peter Biskind s'attaque à des figures aussi célèbres que Quentin Tarantino, Martin Scorcese et Steven Soderbergh et revient sur la genèse des plus grands films des années 1990. Peter Biskind a longtemps été rédacteur en chef du Première américain. Il collabore désormais régulièrement à Vanity Fair, au New York Times ou au Washington Post. Il est l'auteur du Nouvel Hollywood, livre consacré au cinéma des années 1970 qui connut un succès public et médiatique retentissant.. Un auteur à succès aux États-Unis et en Angleterre dont les livres ont connu un grand retentissement médiatique. .10 000 exemplaires* vendus en France en grand format. .Un sujet explosif et sulfureux : les dessous de la machine à rêves. .Un livre très documenté écrit par un fin connaisseur du cinéma américain. « Passionnant de bout en bout, la prose de Biskind, cursive, souvent ironique, toujours imagée, se dévore comme celle d'un roman. » Le Figaro

Sexe, mensonges et hollywood

Chaque homme qui est tout type d'artiste a beaucoup de femmes en lui. J'agis et je me donne en tant qu'homme, mais je m'inscrit et reçois avec l'âme d'une femme. Les seuls très bons artistes sont féminins. Je ne peux pas admettre l'existence d'un artiste dont la personnalité dominante est masculine.

J'ai tout l'équipement pour être politicien. Total. Mais c'est chanceux que je n'ai jamais couru. Dans les années de [Joseph] McCarthy à maintenant, j'aurais été détruite ou réduite.

Warren Beatty a une fois plaisanté que le meilleur moment pour un mariage était midi, car si le mariage ne fonctionnait pas, vous n'aviez pas foiré toute la journée.

"Perfectionniste" est le mot le plus effrayant sur un terrain de studio.

Il est absolument impossible d'avoir une discussion critique sérieuse sur les enthousiasmes pour les stars de cinéma. Parce qu'une star de cinéma est un animal séparé du jeu. Parfois, il est un grand acteur. Parfois un troisième ordre. Mais l'étoile est quelque chose dont vous tombez amoureux.

J'ai toujours senti qu'il y avait trois sexes: les hommes, les femmes et les acteurs. Et les acteurs combinent les pires qualités des deux autres.

Je ne peux pas, dans ma vieillesse, vivre des morceaux de ma jeunesse.

Je considère la postérité aussi vulgaire que le succès. Je ne fais pas confiance à la postérité. Je ne pense pas que ce qui est bon soit nécessairement reconnu à long terme. Trop de bons écrivains ont disparu.

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