Un couple d'Américains entreprend un long voyage, dans des paysages de neige et de brume, pour adopter un enfant dans une ville froide d'Europe. À son arrivée, le couple s'installe au Borgarfjaroasysla Grand Imperial Hotel, où flotte une inquiétante étrangeté. Le bar y est toujours ouvert, et le lobby peuplé d'une galerie de personnages énigmatiques, allant d'une ex-chanteuse flamboyante à un businessman débauché, en passant par un curieux guérisseur, et un barman stoïque. Dans ce lieu déconcertant cerné par le froid, les apparences sont souvent trompeuses, et plus le couple lutte pour adopter l'enfant tant désiré, plus leur mariage - tout comme leurs certitudes - semblent vaciller.
Peter Cameron réussit à explorer avec finesse la façon dont nous nous perdons et nous retrouvons, entre rêve et réalité.

Ce qui arrive la nuit

L'Angleterre des années 1950. Un manoir isolé, entouré de bois d'où s'échappent des plaintes et des pleurs. Une vieille châtelaine à l'agonie. Et deux bêtes blessées. Clement Hart, le fils, handicapé par de graves blessures de guerre, dévasté intérieurement et amer. Et Coral Glynn, l'infirmière, murée dans une timidité sauvage, placide et passive, comme absente au monde. L'un ne veut pas aimer ; l'autre ne veut pas qu'on l'aime. Et puis un jour, Clement demande à Coral de l'épouser, et Coral, mue par une intuition, accepte...L'amour est-il encore possible après un traumatisme ? A partir de cette question, Peter Cameron nous offre le récit libératoire d'une femme qui, parvenant à se défaire de ce qui l'entravait, s'ouvre enfin à sa propre pensée et à ses propres émotions.

Coral Glynn

Omar Razaghi, jeune homme indolent, a des ennuis. Alors qu'il vient de décrocher une bourse pour écrire la biographie d'un écrivain uruguayen, il reçoit des légataires une lettre de refus. Il décide aussitôt de quitter le Kansas pour plaider sa cause auprès d'eux. Là-bas, à Ochos Rios, tout semble pétrifié: les meubles, le jardin et jusqu'aux êtres eux-mêmes... Caroline l'épouse feint le détachement, Arden la maitresse se languit et Adam le frère cultive l'ironie. À son insu, Omar le tendre, l'incertain, va les remettre en mouvement.

Là-bas

Omar Razaghi, jeune homme indolent, a des ennuis. Alors qu'il vient de décrocher une bourse pour écrire la biographie d'un écrivain uruguayen, il reçoit des légataires une lettre de refus. Il décide aussitôt de quitter le Kansas pour plaider sa cause auprès d'eux. Là-bas, à Ochos Rios, il découvre un domaine isolé du monde, cerné par une nature exubérante. Tout y semble pétrifié : les meubles, le jardin et jusqu'aux êtres eux-mêmes... Caroline l'épouse feint le détachement, Arden la maîtresse se languit et Adam le frère cultive l'ironie. À son insu, Omar le tendre, l'incertain, va tous les remettre en mouvement et leur faire réintégrer leur existence.
Là-bas est un livre généreux, ensoleillé, pétulant de charme. C'est le quatrième roman de Peter Cameron publié chez Rivages.

Andorra

A Manhattan au début de 1988, année bissextile, tout semble aller de travers. Entre les beaux quartiers autour de Central Park et le bas de la ville, Soho, une petite bande d'amis fait des allers et venues dans ce "champ de mines physiques et émotionnel" qu'est la vie des villes, et se serre les coudes. Quand Loren et David Parish divorcent, leur fille Kate va de l'un à l'autre - aucun problème. Puis un nouveau venu, jeune photographe beau garçon et naïf, séduit David.Entre l'édition, la banque, les relations publiques et privées, les galeries d'art, le cynisme arriviste des uns et la sincérité des autres, Peter Cameron décrit d'une façon désarmante et pleine d'esprit la vie que l'on vit tous les jours dans ce monde. Un vrai roman moderne de la société new-yorkaise.

Année bissextile

Un week-end d'été, dans une maison de campagne du nord de l'etat de new york.

Week-end est un roman moderne sur la fiction de l'amour, une oeuvre de beauté tranquille et de lyrisme tendre.

Week-end

Elle a eu toutes les meilleures choses avec elle - incert, folie, toxicomanie, boulimie, alopécie: vous l'appelez. Tous les trucs parfaits pour un mémoire. Elle a tellement de chance.

Je déteste les bandes dessinées debout; Je pense que le drôle est quelque chose que vous êtes, pas quelque chose que vous essayez désespérément d'être devant une pièce de personnes désagréables.

Je ne suis pas un sociopathe ou un monstre (même si je ne suppose pas que les gens qui sont des sociopathes ou des monstres s'identifient en tant que tels); Je n'aime tout simplement pas être avec les gens. Les gens, du moins d'après mon expérience, se disent rarement intéressants. Ils parlent toujours de leur vie et ils n’ont pas de vie très intéressante. Donc je deviens impatient. Pour une raison quelconque, je pense que vous ne devriez dire quelque chose que si c'est intéressant ou absolument à dire.

Je ressentais cette horrible obligation d'être charmante ou du moins d'avoir quelque chose à dire, et la pression d'avoir à être charmante (ou simplement verbale) m'avance.

Je déteste quand les gens disent «je vois». Cela ne signifie rien et je pense que c'est hostile. Chaque fois que quelqu'un me dit: «Je vois« Je pense qu'ils disent vraiment «te faire foutre».

Je pense que la thérapie est une notion plutôt erronée des sociétés capitalistes par lesquelles l'examen auto-indulgent de sa vie remplace le vie réel de ladite vie.

J'ai toujours hâte d'être adulte, parce que je pensais que le monde adulte était, bien - d'adulter. Que les adultes n'étaient pas cliquetés ou méchants, que toute la notion d'être cool, ou dans, ou populaire, serait l'arbitre de tout ce qui est social, mais je commençais à réaliser que le monde adulte était aussi absurde et socialement périlleux socialement comme le royaume de l'enfance.

Cela m'a rendu très triste, cette question. Triste et vaincu. Parce que je savais qu'elle savait pourquoi je pensais à cette femme - je pensais à mes propres tendances à la solitude et je pensais que je pouvais finir comme cette femme, avec un oiseau peut-être, ou un chien, provoquablement un chien, je sais que les oiseaux sont censé faire de bons animaux de compagnie, mais je pense qu'il y a quelque chose de effrayant à leur sujet, mais seul avec une vie qui n'a touché ni ne chevauche avec quelqu'un d'autre, une sorte de vie hermétiquement.

Je pensais que la meilleure chose à faire ne serait rien, et de cette façon, les choses ne pouvaient pas empirer.

En fait, je l'aimais d'une manière méchamment supérieure. Car elle était si complètement sans art et optimiste et désemparée, elle se moquait qu'elle sentait mal ou qu'elle était grosse ou portait des vêtements contrairement à tout le monde, elle avait une étrange déconnexion avec la vie qui lui a permis de bouillonner constamment, et vous saviez qu'elle irait avec alcool À travers sa longue vie horriblement ennuyeuse en pensant que tout n'était que de la houle (l'opposé de moi).

Et si elle devait être ou aurait pu être quelqu'un d'important dans ma vie? Je pense que c'est ce qui me fait peur: le caractère aléatoire de tout. Que les personnes qui pourraient être importantes pour vous pourraient simplement vous passer. Ou vous les passe.

New York est étrange en été. La vie continue comme d'habitude, mais ce n'est pas le cas, c'est comme si tout le monde faisait semblant, comme si tout le monde avait été interprété comme la star dans un film sur sa vie, donc ils en ont été enlevés. Et puis en septembre, tout redevient normal.

Vous êtes si jeune ... êtes-vous sûr que c'est ce que vous voulez que votre vie soit, pour toujours et à jamais? Ce travail? Cette carrière? Cette petite amie?

Je pense que c'est ce qui me fait peur: le caractère aléatoire de tout. Que les personnes qui pourraient être importantes pour vous pourraient simplement vous passer. Ou vous les passe.

Ils sont à la fois la façon correcte ou la bonne façon de faire quelque chose. Il existe une façon correcte et appropriée d'utiliser des mots et il existe une façon correcte et appropriée de se comporter avec d'autres personnes. Et je me suis mal comporté avec John et je me sens mal, donc je compense en obsédant le langage, ce qui est plus facile à contrôler que le comportement.

Le Dr Adler m'avait demandé de toujours dire ce que je pensais, mais cela a été difficile pour moi, car l'acte de penser et l'acte d'articulation de ces pensées n'étaient pas synchrones pour moi, ou même nécessairement consécutifs. Je savais que je pensais et parlait dans la même langue et que théoriquement il ne devrait y avoir aucune raison pour laquelle je ne pouvais pas exprimer mes pensées lorsqu'ils se sont produits ou peu de temps après, mais la langue dans laquelle je pensais et la langue dans laquelle j'ai parlé, bien que les deux L'anglais semblait souvent divisé par un écart qui ne pouvait pas être connu simultanément, voire rétrospectivement.

C'était étrange de voir quelqu'un que vous avez connu seul commencer à interagir avec d'autres personnes, car quelqu'un qui vous connaît disparaît et est remplacé par une personne différente et plus complexe. Vous le regardez tourner dans cette nouvelle entreprise, révélant de nouvelles facettes, et il n'y a rien que vous puissiez faire, mais j'espère que vous aimez ces autres côtés autant que vous aimez le côté qui semblait entier quand il vous a affronté uniquement.

J'ai souvent l'impression de vouloir penser quelque chose, mais je ne trouve pas la langue qui coïncide avec les pensées, donc ça reste ressenti, pas pensé. Parfois, j'ai l'impression de penser en suédois sans connaître le suédois.

Interagir avec d'autres personnes ne me vient pas naturellement; C'est une tension et nécessite des efforts, et comme cela ne vient pas naturellement, j'ai l'impression que je ne suis pas vraiment moi-même quand je fais cet effort. Je me sens assez à l'aise avec ma famille, mais même avec eux, je ressens parfois la pression de ne pas être seul.

Je suppose que la plupart des gens penseraient que c'était merveilleux, que le monde est si varié, qu'il y a quelque chose pour tout le monde, et je ne sais pas pourquoi je me sentais si fermé et amer et menacé par des choses que je n'aimais pas.

Les bêtises d’un homme sont le sens d’un autre homme.

Êtes-vous d'accord?' elle me demanda. Bien sûr », dis-je. «Pourquoi ne serais-je pas bien? Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles vous ne serez peut-être pas bien. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles quiconque pourrait ne pas aller bien '', ai-je dit.

J'ai trouvé l'idée d'être un bibliothécaire très attrayant - travaillant dans un endroit où les gens devaient chuchoter et ne parler que si nécessaire. Si seulement le monde était comme ça!

Cela ne vous tuerait pas pour me procurer un café glacé. "" Non, mais ne pas être tué faire quelque chose n'est pas une raison très convaincante de le faire.

La première nuit Stephen et moi avons dormi ensemble, il a chuchoté les chiffres à mon oreille: longs nombres élevés - distances entre les planètes, secondes dans une vie. Il a parlé comme s'ils étaient de la poésie et ils sont devenus de la poésie. Plus tard, quand il s'est endormi, je me suis penché sur lui et j'ai regardé, essayant d'imaginer les rêves d'un mathématicien. J'ai conclu que Stephen devait rêver dans des designs abstraits et cool comme les peintures mondrianes.

Malheureusement, je n'ai jamais été bon en mathématiques. Les chiffres ne m'intéressent tout simplement pas ou ne me semblent pas aussi réels que les mots.

Il semblait que tout le monde pouvait s'accoupler, pouvait s'adapter à ses pièces de manière agréable et productive, mais qu'une différence presque indiscernable dans mon anatomie et ma psyché m'a légèrement élaborée, mais irrévocablement, à part.

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