La médecine est à un carrefour. Traditionnellement, les praticiens aidaient les patients qui venaient chercher un soutien, un recours contre la souffrance. Les progrès accomplis depuis plusieurs décennies ont tout changé.
On prétend désormais lutter contre la mort elle-même, on croit aux pouvoirs illimités de la médecine, on cherche à prévenir les maladies en modifiant les comportements. Dès lors, toute notre existance se trouve surmédicalisée. Au nom de la santé à tout prix, le médecin désormais dicte, prescrit, légifère ; il en oublie le sens même de son métier : aider, soigner.
Une violente critique de l'hygiénisme contemporain.

La fin de la médecine à visage humain

La médecine est à un carrefour. Traditionnellement, les praticiens aidaient les patients qui venaient chercher un soutien, un recours contre la souffrance. Les progrès accomplis depuis plusieurs décennies ont tout changé. On prétend désormais lutter contre la mort elle-même, on croit aux pouvoirs illimités de la médecine, on cherche à prévenir les maladies en modifiant les comportements. Dès lors, toute notre existence se trouve surmédicalisée. Au nom de la santé à tout prix, le médecin désormais dicte, prescrit, légifère ; il en oublie le sens même de son métier : aider, soigner. Une violente critique de l'hygiénisme contemporain.

Le respect de l'autorité est à la base de la plupart des études médicales. Les étudiants peuvent devenir tellement habitués à mémoriser qu'ils deviennent la proie de l'illusion que la raison d'apprendre à perroquet des conférences et des manuels est qu'ils sont la « vérité ».

Jusqu'au 19e siècle, le terme «consommer» a été utilisé principalement dans ses connotations négatives de «destruction» et de «déchets». La tuberculose était connue sous le nom de «consommation», c'est-à-dire une maladie gaspillée. Ensuite, les économistes ont trouvé une théorie bizarre, qui est devenue largement acceptée, selon laquelle la base d'une économie saine est une augmentation continue de la consommation (c'est-à-dire des déchets) de marchandises

La poursuite de la santé est un symptôme de malhérique. Lorsque cette poursuite n'est plus une aspiration personnelle mais qui fait partie de l'idéologie de l'État, le santé pour faire court, il devient un symptôme de maladie politique.

La croyance des médecins dans le traitement et les patients foi en le médecin exercent un effet de renforcement mutuellement; Le résultat est un remède puissant, il est presque garanti pour produire des animaux animés et parfois un remède

Les cyniques étaient des chiens de garde des malfaiteurs terrifiants. Ils ont essayé d'exposer la fausseté et la vanité. C'est pourquoi leur nom est toujours parlé avec un grondement.

La médecine ne consiste pas à conquérir les maladies et la mort, mais sur la réduction de la souffrance, la minimisation des dommages, le lissage du voyage douloureux de l'homme vers la tombe.

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