A l'occasion de la mort de sa mère, et après des années d'éloignement, le narrateur revient dans la petite ville où il a grandi. Le paysage est noyé sous les eaux. Il lui est difficile de reconnaître les lieux, les chemins, les visages, comme il lui est difficile de se confronter à sa propre mémoire, aux questions sourdes, aux secrets enfouis. Les mots parfois peuvent blesser davantage que les silences mais cela, on ne le comprend pas toujours. 
Roman de réconciliation par-delà la mort, roman d'amour pour une mère, Quelques-uns des cent regrets prend au coeur. Construit comme une tragédie grecque, il possède la force et la simplicité des existences dont il se fait l'écho.

Quelques-uns des cent regrets

Qu'est-ce que c'est les vivants ? A premiere vue, tout n'est qu'evidence. Etre avec les vivants. Etre dans la vie. Mais qu'est-ce que cela signifie, profondement, etre vivant ? Un cineaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami. Cette disparition l'amene a plonger en lui-meme, a mediter et a reflechir sur la mort et sur la part que les morts occupent dans notre existence. Il choisit d'aller au-dela du desarroi et du chagrin.Entre present et passe, dans la memoire des visages aimes et la lumiere des rencontres inattendues, L'Arbre du pays Toraja celebre les promesses de la vie.Un roman fort, remarquablement ecrit et que l'on ferme a regret. Anne Michelet, Version Femina.Ce livre est une beaute, une delicatesse. Marine de Tilly, Le Point.Un chef-d'oeuvre. Pierre Vavasseur, Le Parisien.Un recit terriblement vivant.Pascale Frey, Elle.

L'Arbre Du Pays Toraja

Un cinéaste au mitan de sa vie perd son producteur et meilleur ami, Eugène. Cette mort l'incite à revenir sur sa propre histoire, les rencontres féminines et professionnelles qui l'ont émaillée, et plus largement à réfléchir sur la place qu'occupe la mort dans la vie. Le tombeau d'Eugène devient alors synonyme de réconciliation avec lui-même.

L'arbre du pays Toraja

Qu'est-ce que c'est les vivants ? A première vue, tout n'est qu'évidence. Être avec les vivants. Être dans la vie. Mais qu'est-ce que cela signifie, profondément, être vivant ? Quand je respire et marche, quand je mange, quand je rêve, suis- je pleinement vivant ? Quand je sens la chaleur douce d'Elena, suis-je davantage vivant ? Quel est le plus haut degré du vivant ? Un cinéaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami et réfléchit sur la part que la mort occupe dans notre existence. Entre deux femmes magnifiques, entre le présent et le passé, dans la mémoire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, L'Arbre du pays Toraja célèbre les promesses de la vie.

Trois histoires A la mA(c)moire d'une industrie en voie de disparition, celle du jouet (rA(c)gion de Franche ComtA(c)). Da (TM)abord celle da (TM)un riche industriel, M.Framottet, sa (TM)offrant comme jouet une des premiA]res automobiles (dans les annA(c)es 1900), ce qui va faire basculer sa vie entiA]re. Puis, le tragique sort de Firmin, ouvrier tourneur, qui perdra ses mains da (TM)artisan durant la Grande guerre. Enfin, celle de cet employA(c) retrouvant son A(c)mouvante mA(c)moire da (TM)enfant orphelin grA[ce A un Pierrot dA(c)couvert dans la vitrine da (TM)un musA(c)e.

Trois Petites Histoires de Jouets

Récit mélancolique, parfois doux-amer, "Quartier" dresse la chronique de ces friches industrielles laissées à l'abandon, qui font mourir les quartiers alentour, les commerces, les bistrots. Le ton nostalgique qu'adopte l'auteur laisse bien entendre que c'est un peu de notre enfance qui s'en va avec ces murs que l'on casse, ces rideaux métalliques que l'on tire, ces péniches rouillées qu'on laisse à quai... Procédant par touches impressionnistes, cet texte délicat renoue avec le ton des premiers romans de l'auteur, tels "Meuse l'oubli" ou "Le Café de L'Excelsior" . L'ensemble est accompagné de photographies en noir et blanc de Richard Bato.

Quartier - Occasion

Ce recueil de nouvelles est né d'une initiative personnelle : celle de la comédienne Sylvie Loeillet («Caméra Café») qui, après son expérience de la maladie et de la guérison, a rêvé d'un livre qui serait un hymne à la vie. Vu de la Lune...parce que si l'on se donne la peine de voir les choses avec du recul, nos tracas quotidiens nous sembleront infimes... Peut-être même disparaîtront-ils. Optimiste, direz-vous ? Vingt et un écrivains l'ont été, affirmant chacun à sa manière que la vie vaut la peine d'être vécue. L'Association Pour la littérature, en partenariat avec les Éditions Gallimard, a parrainé le projet de Sylvie Loeillet et permis la parution de ces textes inédits, illustrés par le story-boarder Maxime Rebière (La reine Margot, Sept ans au Tibet, Oliver Twist...)

Vu de la Lune : Nouvelles optimistes

Dans le grand silence de l'Ambassade de France en Italie, déambulation d'un auteur inspiré, entre Stendhal et Nerval, Carrache et orages. Suspension des choses et du temps dans les nuits.

Trois Nuits au Palais Farnese / Tre Notti al Palazzo Farnese (Édition bilingue français-italien)

Philippe Claudel est un écrivain et réalisateur français né le 2 février 1962 à Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle).

Qu'est-ce donc la vie humaine sinon un collier de blessures que l'on passe autour du cou?

Ça ne tient pas à grand chose le bonheur. Parfois ça tient à un fil, parfois à un bras. La guerre, c'est le monde cul par dessus tête : elle parvient faire d'un amputé le plus heureux des hommes.

Ce peut-être aussi cela l'existence ! Des miracles parfois, de l'or et des rires et de nouveau l'espoir quand on croit que tout autour de soi n'est que saccage et silence !

On ne comprend jamais rien, ou très peu de choses. Les hommes vivent comme les aveugles, et généralement, ça leur suffit.

Je ne suis pas emprisonné dans un seul support. Dans les films, j'utilise des techniques qui ne sont pas nécessairement ce que les autres réalisateurs tentent. Lorsque j'écris des romans, j'utilise également des techniques qui peuvent fonctionner à l'encontre de celles qu'un romancier utiliserait.

J'aime la vitesse dans les thrillers. C'est un rythme adapté au sujet.

Je me souviens d'avoir pensé que les yeux n'ont pas d'âge, et que l'on meurt avec ses yeux d'enfant, toujours, ses yeux qui un jour se sont ouverts sur le monde et ne l'ont plus lâché.

Je pense à la sincérité de mon écriture. J'essaie d'être vrai, de poser des questions. Secouez un peu les gens et faites-les paraître dans une direction, ils ne le feraient pas normalement.

Dieu, s'il existe encore, est un bien curieux personnage, qui choisit de laisser vivre en toute quiétude des arbres durant des siècles mais qui rend la vie des hommes si brève et si dure.

La mort n'est jamais difficile. Elle ne réclame ni héros ni esclave. Elle mange ce qu'on lui donne.

Mon travail est très contrôlé. Je ne laisse rien au hasard. Le hasard vient après ... Faire un film, c'est comme cuisiner un pot au Feu. Vous choisissez les meilleures carottes, les meilleures pommes de terre la meilleure viande, etc., et vous jetez tout cela - mais s'il n'y a pas d'âme, pour ainsi dire, cela ne donnera pas beaucoup.

La vie, la vie la vie n'est pas comme les livres, elle peut être bien belle, même si parfois elle n'est pas toute rose, mais changer de couleur ne la rend pas meilleure.

En définitive, les frontières ne sont que des coups de crayon sur des cartes. Elles tranchent les mondes mais ne les séparent pas. On peut parfois les oublier aussi vite qu'elles furent tracées.

C'est quoi la mort? Une erreur une maison dans laquelle on s'endort. Un songe un grand oubli. Un vieux malentendu. Un chien très fatigué qui oublie sa douleur en se couchant heureux près d'un feu un beau soir.

Dans un roman, la langue est votre principal outil, vous essayez de construire des images dans l'esprit du lecteur. Lorsque vous écrivez un scénario, la langue n'est qu'une transition, l'objectif final est une image à l'écran, c'est la seule chose que le public voit.

La plupart de toutes les personnes répondent à un film qui s'attaquait à des sujets graves qui remettent en question et vont à l'encontre de l'humeur dominante.

Faire son deuil, c'est lancer une poignée de vie dans les yeux de la mort. On sait qu'elle n'en sera aveuglée qu'un bref instant, mais cela fait du bien.

Un artiste est quelqu'un qui ressent les vibrations du monde et essaie de les transcrire à travers son médium.

La haine est une cruelle marinade : elle donne à la viande une saveur de déchet.

Il ne faut pas, même sans le faire exprès, même sans jamais le vouloir, exhumer l'horreur, sinon elle reprend vie et se répand. Elle vrille les têtes, elle grandit, elle accouche à nouveau d'elle-même.

Le monde n'est pas si laid, il y a parfois de petites dorures, et au fond, la vie, ce n'est rien d'autre que la recherche de ces miettes d'or.

On sait toujours ce que les autres sont pour nous, mais on ne sait jamais ce que nous sommes pour les autres.

Le silence semble parfois le profond dialogue de ceux qui se comprennent.

Cela m'a toujours été difficile de parler et d'exprimer mes pensées les plus intimes. Je préfère écrire. Quand je m'assois et que j'écris, les mots deviennent très dociles, ils viennent se nourrir de ma main comme de petits oiseaux, et je peux faire presque ce que je veux avec eux; Alors que lorsque j'essaie de les rassembler en plein air, ils m'éloignent de moi.

Ce sont les comédies et les thrillers qui réussissent. Les gens aiment l'horreur, mais dans les thrillers. Une fois que vous parlez de douleur et de souffrance, c'est une autre affaire.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Claudel

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