Avons-nous, chacun en nous-même, la possibilité de nous rendre, ainsi qu'à nos pairs, la vie plus facile et plus heureuse ? Avons-nous un moyen simple d'agir contre les maux de notre monde ? Assurément, répond le psychothérapeute Piero Ferrucci : en étant gentil ! Le comble de la gentillesse (et la clef du discours de Piero Ferrucci), c'est qu'en se souciant du bien-être d'autrui, on arrive à se trouver soi-même. Non seulement la gentillesse représente une valeur dans une société en perte de repères, mais c'est un outil indispensable pour toucher à son propre bonheur !

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Avons-nous, chacun en nous-même, la possibilité de nous rendre, ainsi qu'à nos pairs, la vie plus facile et plus heureuse ? Avons-nous un moyen simple d'agir contre les maux de notre monde ? Assurément, répond le psychothérapeute Piero Ferrucci : en étant gentil !
Le comble de la gentillesse (et la clef du discours de Piero Ferrucci), c'est qu'en se souciant du bien-être d'autrui, on arrive à se trouver soi-même. Non seulement la gentillesse représente une valeur dans une société en perte de repères, mais c'est un outil indispensable pour toucher à son propre bonheur !

L'art de la gentillesse

Avons-nous, chacun en nous-même, la possibilité de nous rendre, ainsi qu'à nos pairs,  la vie plus facile et plus heureuse ? Avons-nous un moyen simple d'agir contre les maux de notre monde ? Assurément, répond le psychothérapeute Piero Ferrucci : en étant gentil ! 
Et en cultivant les vertus inhérentes à la gentillesse : l'empathie, la générosité, la fidélité, la loyauté, la serviabilité ou encore la gratitude et le respect... " La gentillesse n'est pas un luxe, dit l'auteur, mais une nécessité. C'est en nous traitant mieux les uns les autres, en traitant mieux la planète, qu'on peut espérer survivre. "
Si l'on y réfléchit, le bon fonctionnement de notre monde repose déjà en grande partie sur la gentillesse (ou  la bonne volonté). Fort de cette idée, l'auteur propose de généraliser ce mode de comportement, d'en faire un véritable art de vivre.
Les manières d'être gentil sont innombrables et à la portée de tous : nettoyer une plage, apporter un repas à un SDF, sourire à un enfant qui pleure, aider une personne âgée à traverser une route... Et les bienfaits de la gentillesse - physiques, émotionnels, sociaux - sont incalculables. Qui plus est, la gentillesse est une ressource inépuisable qui, lorsqu'elle est offerte, produit à nouveau de la gentillesse à l'image d'un cercle vertueux...
Le comble de la gentillesse (et la clef du discours de Piero Ferrucci), c'est qu'en se souciant du bien-être d'autrui, on arrive à se trouver soi-même. Non seulement la gentillesse représente une valeur dans une société en perte de repères, mais c'est un outil indispensable pour toucher à son propre bonheur !
Car s'occuper des autres, c'est se libérer de ses peurs, de ses blocages, de la tyrannie de l'ego, et cela donne finalement le sentiment de s'élever. Ainsi, paradoxalement, la manière la plus efficace de préserver ses intérêts, affirme Ferruci, c'est de s'occuper de ceux des autres : les deux choses en réalité n'en font qu'une. À condition de ne pas se sentir dans l'obligation d'user de gentillesse, ni d'y rechercher une forme de gloire personnelle ! Car tout le secret de la gentillesse réside dans la sincérité, la gratuité et l'authenticité.

Si la gentillesse a une fausseté à sa base, ce n'est plus la gentillesse. C'est une courtoisie laborieuse.

Nous pouvons procéder en fonction de l'itinéraire prévu, en essayant vigoureusement de rendre la vie conforme à nos besoins, ou nous pouvons nous adapter à tout ce que nous rencontrons et à couler sans effort.

L'inspiration survient quand il le veut, même dans les moments les plus improbables et dans les situations les plus inappropriées. Souvent, il arrive petit à petit. Par conséquent, il doit être ancré, et c'est là qu'un élément le plus précieux fait son apparition: le cahier.

En faisant confiance, nous nous laissons partir. Nous savons que toutes sortes d'événements inattendus peuvent arriver à nous. Notre tension s'accumule, notre esprit et nos cœurs s'ouvrent spontanément pour être des possibilités. C'est un nouvel état d'esprit, dans le moment présent, parce que nous nous sommes détachés de tout ce que nous savons. Mais c'est aussi un sentiment aussi vieux que possible, car, avant que toutes les trahisons et toutes les déceptions, il y ait eu un moment où faire confiance à un autre était la substance même de notre vie.

C'est vraiment très simple. Vous n'avez pas à choisir entre être gentil avec vous-même et les autres. C'est une seule et même chose.

La générosité est, par définition, désintéressée.

Que nous en soyons conscients ou non, chaque acte de confiance entraîne un frisson de peur. Une situation favorable peut devenir dangereuse. Au fond, nous savons que la vie est peu sûre et précaire. Cependant, si nous faisons confiance, le frisson comporte avec lui un optimisme philosophique: la vie, avec tous ses pièges et ses horreurs, est bon, le pari est implicite dans la confiance elle-même. Si nous pouvions être sûrs de tout le monde et de tout, la confiance n'aurait aucune valeur - comme l'argent, si c'était soudainement illimité, ou le soleil, s'il y avait toujours un beau temps ou une vie, si nous devions vivre pour toujours

La psychosynthèse amène la question à un point de simplicité extrême, considérant le soi comme la partie la plus élémentaire et la plus distinctive de nos êtres - en d'autres termes, son noyau. Ce noyau est d'une nature entièrement différente de tous les éléments (sensations physiques, sentiments, pensées, etc.) qui composent notre personnalité. En conséquence, il peut agir comme un centre unificateur, dirigeant ces élément et les amener dans l'unité d'une intégrité organique.

Il n'y a pas le choix entre être gentil avec les autres et être gentil avec nous-mêmes. C'est la même chose.

Être gentil est le moyen le plus simple de devenir qui nous sommes vraiment.

Le mot humilité (également humain) est dérivé de l'humus latin, ce qui signifie le sol. Ce n'est peut-être pas simplement parce qu'il implique de se baisser et de revenir à des origines terrestres, mais aussi parce que, comme nous sommes enracinés dans cette terre de la vie quotidienne, nous y trouvons toute la vitalité et la fertilité inaperçues par des personnes qui se font simplement traverser à travers la surface, dessiné par des paysages éloignés.

La prise de conscience en elle-même ne suffit pas : elle doit être accompagnée par la maîtrise. Nous devons progressivement développer une capacité de pilotage pour nous empêcher de glisser mécaniquement dans telle ou telle sous-personnalité. Ainsi, nous devenons capables de nous identifier à chaque partie de notre être comme nous le souhaitons. Nous pouvons avoir plus de choix. C'est la différence entre être transporté impuissant par des montagnes russes et, à la place, conduire une voiture et pouvoir choisir quelle direction prendre et dans quel but faire le voyage.

Combien de fois - même avant de commencer, nous avons déclaré une tâche «impossible»? Et à quelle fréquence avons-nous interprété une image de nous-mêmes comme étant inadéquate? ... Beaucoup dépend des modèles de pensée que nous choisissons et de la persistance avec laquelle nous les affirmons.

Éliminez quelque chose de superflu de votre vie. Rompre une habitude. Faites quelque chose qui vous rend peu sûr.

Si nous vivons ici et maintenant, chaque instant est une surprise, chaque instant une nouvelle merveille. Mais cela ne fonctionne souvent pas de cette façon. Sur le présent, nous superposons nos attentes et nos opinions, basées sur le passé ou l'avenir. Nous rencontrons quelqu'un, et nous prévoyons déjà à quoi il ressemblera et ce qu'il dira.

Donner de la gentillesse fait autant de bien que de le recevoir ... les gens gentils sont en meilleure santé et vivent plus longtemps.

La gentillesse, comme nous le verrons, a de nombreuses facettes. Mais son essence est aussi simple que possible. Nous constaterons que la gentillesse est un moyen de faire un effort _less_. C'est l'attitude la plus économique, car elle nous permet d'économiser beaucoup d'énergie que nous pourrions autrement gaspiller en suspicion, en inquiétude, en ressentiment, en manipulation ou en défense inutile. C'est une attitude qui, en éliminant l'insentement, nous ramène à la simplicité de l'être.

Agir honnêtement - même au risque de dire la vérité désagréable, ou de dire non et de causer de la détresse aux autres - si elle est faite avec intelligence et tact, est la chose la plus gentille à faire parce qu'elle respecte notre propre intégrité et reconnaît dans les autres la capacité de être compétent et mature.

Quelque chose de similaire se produit de l'autre côté de l'équation: donner la gentillesse nous fait autant de bien que de le recevoir. . . . Le véritable avantage de la gentillesse est d'être gentil. Peut-être plus que tout autre facteur, la gentillesse donne un sens et une valeur à notre vie, nous émettait au-dessus de nos problèmes et de nos batailles, et nous fait nous sentir bien dans notre peau.

Les facteurs qui ont contribué à ma croissance étaient de nombreux - trouver quelqu'un qui m'a compris, explorant l'inconscient, éveilant mon amour latent. . . Mais une étoile est la plus brillante parmi tous: le soi. J'ai trouvé la source de vie en moi, quelque chose que je ne savais même pas existait.

La transition de la rébellion à l'acceptation a une conséquence extrêmement importante. . . dans lequel nous commençons à voir la vie comme une école de formation, pour nous apprendre ce que nous devons apprendre.

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