Pierre Trépanier (né en 1949) est un historien et un professeur québécois. Il est un spécialiste de la pensée politique et philosophique de Lionel Groulx.
Il s'intéresse à l'histoire intellectuelle du Québec et à l'histoire de la droite et de l'extrême droite dans la province. Il enseignait à l'Université de Montréal.

C'est ce qui est essentiel dans la vie qui nous fait mieux comprendre ce qui l'est moins.

Dans notre effort pour éviter la souffrance, on ressent toujours cet effort comme une souffrance, alors qu'elle est là justement pour nous éviter l'effort.

L'amour n'exige pas d'effort de l'autre, mais lui donne plutôt la liberté d'en faire.

Refuser à l'autre le droit de nous juger ne l'empêche pas de nous condamner.

Parce que je ne savais pas vivre avec toi, j'apprends maintenant à vivre avec moi.

On ne quitte jamais personne comme on n'est jamais rejeté par personne, on ne fait que reprendre sa liberté.

Notre conscience est un écran qui nous renvoie toujours nos illusions, quel que soit le film qu'on y projette.

On refuse souvent à l'autre parce qu'on lui refuse ce qu'on n'accepte pas pour soi.

Il n'y a pas de haine à laquelle l'amour ne peut rien.

À force d'entretenir en nous des illusions, on finit par créer autour de nous un monde illusoire.

C'est la vie qui m'a appris ce que je sais. D'autres qui l'on vécu, me l'ont confirmé.

On ne pardonne pas à l'autre son erreur tant qu'on se refuse soi-même d'en faire.

Ce n'est pas facile d'aimer si on croit que l'amour existe sans efforts, mais ça le devient quand on le fait sans efforts.

On ne comprend pas une peine avant de l'avoir vécue, on ne comprend pas l'autre avant de l'avoir aimé.

Dans l'amour comme la mort, celui des deux qui reste supporte souvent le poids de celui qui part le premier.

Il n'y a pas assez d'amour si la vie requiert trop d'efforts. Et pas assez d'efforts, s'il n'y a pas assez d'amour dans ta vie.

Tous les mots que l'on utilise pour décrire l'amour ne dépassent pas le geste qui le démontre.

La mort de ceux qu'on aime est douleur, tout comme la mort de nos préjugés, parce qu'on les aime aussi.

Chaque graine d'amour que l'on sème fait mourir l'herbe de la haine qui pousse autour de nous.

Il faut d'abord avoir accepté sa propre blessure, pour être en mesure de voir la plaie de l'autre.

Le paresseux ne se fait jamais mourir, c'est toujours son désir qui le tue.

On élimine la moitié de son existence quand on ne veut pas en apprécier la partie désagréable.

L'amour voit l'endroit où chacun est parvenu et non jusqu'où il doit aller.

On a tous la liberté d'aimer et la responsabilité de haïr.

Seul l'amour permet de rejoindre la blessure de celui qui souffre pour atteindre la racine de son mal.

Celui qui ne s'est pas encore éveillé à sa vie, se laisse même endormir par ceux qui essaient de le réveiller.

Le pardon voit au-delà des motivations de l'autre, pour atteindre la place en lui où il a les même attentes que nous.

La joie provient d'un bien-être. La peur des difficultés de la vie et la mort de ce qu'on est réellement.

S'il est vrai que l'on doit bien manger pour rester en vie, le fait de moins manger n'est toutefois pas une invitation à mourir.

Celui qui est vraiment libre ne cherche pas à se libérer des autres, mais plutôt à conserver sa liberté.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Tr%C3%A9panier

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