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The Immortal Life of Henrietta Lacks

Elle s’appelait Henrietta Lacks, mais les savants n’ont retenu de son nom que deux syllabes : HeLa. Elle travaillait dans les champs de tabac du sud des Etats-Unis où besognaient ses ancêtres esclaves. Ses cellules, prélevées à son insu, sont devenues l’un des outils les plus précieux de la médecine moderne. Emportée par un cancer foudroyant en 1951, à l’âge de 31 ans, elle a contribué sans le savoir à la mise au point du vaccin contre la polio, au décryptage des tumeurs et des virus, à la mesure des effets de la bombe atomique, et à des avancées telles que la fécondation in vitro, le clonage ou la thérapie génique. A travers l’histoire bouleversante de cette femme et de ses proches, Rebecca Skloot nous invite à réfléchir aux enjeux éthiques, financiers et sociaux de la recherche scientifique.

La Vie immortelle d'Henrietta Lacks

Henrietta Lacks était une femme noire du sud des États-Unis, dont les cellules, prélevées à son insu, sont devenues vitales pour la recherche médicale. Ce livre est tout à la fois une leçon d’histoire, une saga familiale, un manuel de génétique et un manifeste en faveur de la justice sociale. Elle s’appelait Henrietta Lacks, mais les savants n’ont retenu de son nom que deux syllabes : HeLa. Elle travaillait dans les champs de tabac du sud des États-Unis où besognaient ses ancêtres esclaves, mais ses cellules, prélevées à son insu, sont devenues l’un des outils les plus précieux de la médecine moderne. Emportée par un cancer foudroyant, en 1951, à l’âge de 31 ans, elle a contribué sans le savoir à la mise au point du vaccin contre la polio, au décryptage des tumeurs et des virus, à la mesure des effets de la bombe atomique, et à des avancées telles que la fécondation in vitro, le clonage ou la thérapie génique. À travers l’histoire de cette femme et de ses proches, Rebecca Skloot nous invite à réfléchir aux enjeux éthiques, financiers et sociaux de la recherche médicale. Récit bouleversant, saga familiale, document historique et objet littéraire : ce livre ahurissant aborde des questions simples, à la portée vertigineuse, auxquelles nul ne peut échapper. Qu’attendons-nous de nos médecins ? À qui appartiennent nos cellules ? Quelle place tient l’être humain dans un laboratoire ? Quid de l’individu face aux nécessités thérapeutiques ? De l’âme ou de nos cellules, qu’est-ce qui est immortel ?

Rebecca L. Skloot est une journaliste et femme de lettres américaine qui se concentre sur la science et la médecine. Son premier livre, The Immortal Life of Henrietta Lacks (2010), a été l'un des meilleurs vendeurs aux États-Unis en 2010, demeurant sur la New York Times Best Seller list pendant plus de deux ans et se plaçant en juin 2012 en tête de cette liste.

Les patients noirs ont été traités beaucoup plus tard dans leur processus de la maladie. Ils n'avaient souvent pas le même type de gestion de la douleur que les patients blancs auraient obtenu et ils sont morts plus souvent de maladies.

Comme si je dis toujours à mes frères, si vous allez entrer dans l'histoire, vous ne pouvez pas le faire avec une attitude de haine. Vous devez vous souvenir, les temps étaient différents.

Souvent, les médecins ne vous ont même pas dit ce qui n'allait pas avec vous. Ils vous ont juste traités et vous ont renvoyé chez vous.

Seules les cellules qui avaient été transformées par un virus ou une mutation génétique avaient le potentiel de devenir immortelle.

La bonne science consiste à suivre les données car elle apparaît et à vous laisser se faire tort, et à tout laisser changer pendant que vous y travaillez - et je pense que l'écriture est de la même manière.

Mais je vous dis une chose, je ne veux pas être immortel si cela signifie vivre pour toujours, parce que tout le monde meurt et vieillit devant vous pendant que vous restez le même, et c'est tout simplement triste.

Pour les scientifiques, les cellules en croissance ont pris tellement de travail qu'elles ne pouvaient pas faire beaucoup de recherches. La vente de cellules était donc vraiment juste pour le bien de la science, et il n'y avait pas beaucoup de bénéfices.

Les scientifiques et les techniciens noirs, dont beaucoup de femmes, ont utilisé des cellules d'une femme noire pour aider à sauver la vie de millions d'Américains, la plupart des blancs. Et ils l'ont fait sur le même campus - et en même temps - que les responsables de l'État mettaient les tristement célèbres études de syphilis de Tuskegee.

Le genre de réflexion à l'époque était: «Eh bien, nous vous donnons accès à des soins médicaux que vous ne pourriez pas autrement obtenir, donc votre paiement est que nous pouvons vous utiliser dans la recherche.

J'ai appris les cellules HeLa dans mon premier cours de biologie de base, et je suis devenu complètement obsédé par eux à partir de ce moment-là.

Les lois sont encore très claires. Les cellules sont toujours tirées de personnes sans consentement - beaucoup de gens ne s'en rendent pas compte.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rebecca_Skloot

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