Je pense qu'il est vraiment important de défendre les histoires des femmes trans et les femmes trans de couleur. Cette démographie est devenue inouïe et non étayée depuis si longtemps, et c'est vraiment la communauté qui a frappé le plus durement par beaucoup de problèmes. J'essaie de faire beaucoup de travail pour défendre les problèmes et les histoires trans-féminines, mais cela dit, j'ai un investissement personnel et profond pour voir des histoires trans masculines reflétées dans la culture. Il est un peu décevant pour moi que les hommes trans et les masculins trans n'ont pas vraiment fait partie de ce mouvement médiatique que nous vivons en ce moment.

Les enfants trans vivent dans le futur d'une certaine manière. Quand je grandissais, "Transgender" n'était même pas un mot. Il n'était pas utilisé. Juste la dénomination de quelque chose qui est invisible, ou qui a été considéré comme honteux ou différent - lui donner un nom qui n'est pas une insulte est puissant. Il est encore un peu difficile d'imaginer à quoi cela pourrait ressembler en tant qu'homme trans, mais je pense que cela va changer pour la prochaine génération. Pour les enfants trans qui grandissent, ce pont visuel vers leur moi futur commence à se développer en conjonction avec cette vague de médias trans dans nous.

Eh bien, une chose que j'aime faire est de traiter le public comme s'ils étaient déjà un peu à la table - ils font déjà partie de la conversation. Ils n'ont pas besoin de l'explication 101. C'est comme si apporter un étranger à la table pour s'asseoir avec ces gens qui agissent déjà comme des pairs ou des amis et ouvrent et partagent leurs histoires.

C'est un peu simpliste de dire que les hommes trans sont privilégiés parce que ce sont des hommes. J'ai été socialisée et j'ai transféré à 25 ans, donc j'ai vécu beaucoup de discrimination de genre dans de nombreuses directions en grandissant.

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