En 1890, Henry Salt, le biographe de Thoreau écrit à l'un de ses amis, : "Je me demande si vous connaissez L'Histoire de mon coeur de Richard Jefferies ; c'est une oeuvre rare, géniale". Jefferies avait 14 ans quand Thoreau était mort, en 1862, et ne connaissait pas son oeuvre. Et pourtant, relève Hart, leurs ressemblances étaient grandes : un même tempérament mystique, un même mépris des conventions, le même amour passionné des bois, des champs et des cours d'eau, le même génie pour consigner leurs observations. Un autre grand Américain, Henry Miller, exprime le même enthousiasme pour L'Histoire de mon coeur : "Voilà un homme qui exprime mes pensées les plus intimes. Il est l'iconoclaste que je me sens être sans pourtant jamais le révéler pleinement. Il a des exigences extrêmes. Il rejette, il met à la casse, il annihile. Quel chercheur ! Quel chercheur audacieux ! " Jefferies notait lui-même à la fin de sa vie : "Une partie du meilleur de mon oeuvre a été réalisée dans un état d'intense agonie". Sa faiblesse extrême entraîna une forme d' "hyperesthésie" , une acuité démultipliée : chaque tache de couleur, écrit-il, lui paraissait une sorte de nourriture. D'où une vision du monde inouïe, dépassant nos concepts habituels des religions et même des mystiques d'une manière évidente et simple, et comme charnelle.

L'histoire de mon coeur

The Collins Nature Library is a new series of classic British nature writing - reissues of long-lost seminal works. The titles have been chosen by one of Britain's best known and highly acclaimed nature writers, Robert Macfarlane, who has also written new introductions that put these classics into a modern context.

 Nature Near London is a collection of observational pieces from locations near London at the end of the 19th Century. The depth of knowledge and of familiarity with particular places and particular species gives the impression that each small piece is the product of many years of observation.

 His style of observation is a work in miniature - cataloguing the most minute details; the dancing of a flower in the wind or the darting of a cautious trout. The chapters centre on a special place, a certain species, geographical feature or habitat - everything from orchards and copses to rivers and streams.

 Jefferies always explains the typical behaviour of whatever he is describing, and often contrasts what he sees with what one would expect to see in another part of the country, or in a different season. His knowledge of flowers is wide-ranging, and his ability to describe one particular patch of a field in such a specific way brings tremendous variety to the chapters that make up the book.

 The final chapters are a departure - both from the character of the rest of the book, and from London itself, as Jefferies boards the train to Brighton. Suddenly he is describing people and their relationship to nature, as much as nature itself. The scope widens, less a work in miniature, more surging towards a triumphant end as Jefferies becomes ever more philosophical.

 100 years on, the book becomes even more relevant than when it was published - as a reminder of the dangers of unrelenting urbanisation, but also the context of the trend that aims to recreate nature where we need it most - around our cities. Nature near London is a portrait of what we've lost, and a reminder of nature's positive and calming influence. Going along with Jefferies is like taking an afternoon stroll out of the city, without having to leave your armchair.

Nature Near London

Les chalets érigés par les agriculteurs ou par les propriétaires sont maintenant, une et tous, des habitations en forme et appropriées pour les êtres humains; Et je crois vraiment qu'il serait impossible toute la longueur et l'étendue du Wiltshire de trouver un seul mauvais chalet sur n'importe quel grand domaine, si bien et si bien que les propriétaires débarqués ont fait leur travail.

Certains, je crois vraiment, se réjouissent d'être des esclaves; C'est une joie pour eux, et ils ne changeraient pas leur condition; Non seulement les misérables misérables du village, mais les hommes en bonne position, les sycophants aisés.

L'ouvrier au vrai sens du mot - l'artiste en armes à feu - est soit éteint, soit caché dans un coin obscur. Il n'y a pas d'individualité sur les armes modernes. L'un est exactement comme un autre.

O Belle vie humaine! Des larmes viennent à mes yeux comme j'y pense. Si beau, si inexprimablement beau! La chanson ne devrait jamais se taire, la danse jamais encore, le rire devrait ressembler à de l'eau qui fonctionne pour toujours.

J'ai observé que presque tous ceux dont le travail réside dans le domaine et qui descendent dans leur entreprise dans les prairies vertes, admettent le monde animal à une part de la faculté de raison. Ce sont les armoires qui construisent un univers d'automates.

Presque chaque ouvrier a son costume du dimanche, très souvent de très beaux habits, parfois noir brillant, avec le « pot de cheminée » réglementaire. Sa démarche malheureuse le trahit, habillez-vous comme il veut.

Il semblerait que la fourmi fonctionne provisoirement et, observant où elle échoue, essaie un autre endroit et réussit.

Il est préjudiciable à l'esprit ainsi qu'au corps d'être toujours au même endroit et toujours entouré des mêmes circonstances.

Faites-vous toujours ce que vous aimeriez faire si vous êtes en votre pouvoir? Je trouve que les circonstances me forcent souvent à agir d'une manière assez opposée à ce que je devrais préférer; Je suis, bien sûr, jugé par mes actes, mais se permettent-ils vraiment une véritable clé de mon personnage? Je crois que non.

La science, comme illustré par l'imprimerie, le Telegraph, le chemin de fer, est une épée à double tranchant. Au même moment qu'il met un énorme pouvoir entre les mains de l'homme bon, il offre également un avantage égal au mal disposé.

Depuis le début du monde, c'est la croyance de l'humanité que les lieux désolés sont le repaire spécial des êtres surnaturels.

Est maintenant l'éternité; est maintenant la vie immortelle.

Un homme, pour lire, doit lire seul. Il peut faire des extraits, il peut travailler à des livres en compagnie ; mais pour lire, pour absorber, il faut être solitaire.

Le chagrin tombe sur les êtres humains comme la pluie, ne sélectionnant pas le bien ou le mal, visitant les innocents, condamnant ceux qui n'ont pas fait de mal.

Si chaque plante et fleur étaient trouvées à tous les endroits, le charme de la localité n'existerait pas. Tout varie, et cela donne l'intérêt.

Je dois rester sous le vieil arbre au milieu de l'herbe longue, le luxe des feuilles et la chanson dans l'air même. Il semble que je puisse ressentir toute la vie brillante que le soleil donne et que les vents du sud devraient être.

Aucun tyran, aussi mal, n'a pas encore manqué de mains prêtes à exécuter sa volonté la plus abominable. Lire à quel point les hommes se sont précipités avec impatience pour servir le despote est le plus amer, la question la plus triste de l'histoire; C'est la vue la plus triste de notre époque.

Dans l'obscurité et la nuit, les esprits semblent avoir une revendication naturelle - c'est leur royaume; Les plus audacieux d'entre nous ont parfois ressenti un peu responsable rampant dans l'obscurité épaisse.

Il est tout à fait vrai que les femmes aiment le courage, et cette audace va souvent très loin; Mais il est discutable de savoir si avec des natures élevées, une manière modérée, silencieuse et délicate ne va pas encore plus loin.

Cette lumière du soleil m'a lié à travers les âges à cette conscience passée.

Je désire une grandeur d'âme, une irradiance de l'esprit, une perspicacité plus profonde, un espoir plus large.

Un faucon crécerelle peut planer dans le calme plat des jours d'été, quand il n'y a pas le moindre souffle de vent, et il le fait. Il peut planer, et il le fait, dans l'atmosphère calme et douce du début de l'automne, lorsque l'étoffe tombe en averses, comme s'il s'agissait d'une pluie de soie.

Beauté - Qu'est-ce que la beauté, c'est-à-dire? Forme et couleur; c'est-à-dire la surface uniquement. Fortune - Qu'est-ce que la fortune? Rien n'est jamais un plaisir ou un réel profit pour celui qui doit travailler pour cela. Vérité - Vous mourrez dans la poursuite, et la mer bat la plage comme il l'a fait il y a mille ans. Les stolid sont seuls heureux.

Les anciens Grecs ont résidé sur la tendance des affaires humaines à dériver irrésistiblement au malheur. La culpabilité - c'est-à-dire les actions fâcheuses et souvent involontaires - tire la génération après la génération fortement en baisse, en bas, en bas.

Le muscle de l'ouvrier est celui d'un chevalet de charrette, ses mouvements s'écartaient et lents.

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