La nuit devient jour... et toute une chaîne de transformations s'ensuit : Evénements et éléments changent au gré du temps et des circonstances, jusqu'au moment où le jour (re)devient nuit et le cycle peut alors recommencer. Une partie des métamorphoses résulte d'un choix logique, ainsi "le fleuve devient océan" ou "le froid devient la neige" . Certaines sont toutefois plus conceptuelles et relèvent davantage d'une correspondance poétique comme "le gratte-ciel devient nuage" ou "la chaleur devient sommeil" . On voyage ainsi de la campagne à la ville, traversant des zones urbaines ou rurales, désertes ou habitées... Le livre s'attache à montrer l'interdépendance de l'activité humaine et de la nature, et attire l'attention du jeune lecteur sur le lien serré qui unit l'homme à son environnement. A partir de 4/5 ans.

La nuit devient jour

Les objets qui nous entourent et les scènes a priori anodines du quotidien prennent vie de manière étonnante grâce au trait minimaliste et au regard malicieux de Richard McGuire. Coup de foudre impossible dans l'ascenseur, trajet mouvementé en taxi ou étude comportementale du pigeon, autant de séquences courtes, saillies artistiques simples et jouissives, qui confirme l'immense talent d'un artiste à la créativité graphique incomparable. Par l'auteur de "Ici", Fauve d'or Angoulême 2016.

Dessins Séquences - Série du New Yorker

«Ici» raconte l'histoire d'un lieu, vu d'un même angle, et celle des êtres qui l'ont habité à travers les siècles. Dans cet espace délimité, les existences se croisent, s'entrechoquent et se font étrangement écho, avant d'être précipitées dans l'oubli. Richard McGuire propose ainsi une expérience sensorielle inédite, puissante et presque magique du temps qui passe.

Popeye and Olive est né d'un exercice de méditation par la peinture auquel Richard McGuire s'est prêté il y a quelques années. En répétant inlassablement des formes sur papier, sans aucune autre intention que le geste lui-même, a surgit un jour la silhouette de Popeye. Partant de là, McGuire a décidé de décliner à l'infini le personnage de E. C. Segar, tout en le ramenant à son essence (du muscle, une pipe et une casquette), puis de faire de même avec Olive Oyl. Petit à petit, des combinaisons s'opèrent, les formes se complètent et racontent les interactions du couple : rejet, attraction, compétitivité, tendresse... Une relation nait au fil des dessins, c'est désormais une histoire d'amour abstraite.

Publié pour la première fois en 2001 par les Éditions Cornélius dans une édition sérigraphiée de 200 exemplaires, «Popeye and Olive» de Richard McGuire est réédité aujourd'hui par Fotokino dans une version offset en tons direct.


Popeye and Olive was born out of an exercise in meditation through painting that Richard McGuire undertook a few years ago.By tirelessly repeating shapes on paper, with no intention other than the gesture itself, the silhouette of Popeye emerged one day. From there, McGuire decided to use E. C. Segar's character ad infinitum, while bringing him back to his essence (muscle, a pipe and a cap), and then to do the same with Olive Oyl. Little by little, combinations took place, the shapes complemented each other and told the story of the couple's interactions: rejection, attraction, competitiveness, tenderness... A relationship was born over the course of the drawings, and it is now an abstract love story.

First published in 2001 by E´ditions Corne´lius in a screen-printed edition of 200 copies, Richard McGuire's «Popeye and Olive» is now being reissued by Fotokino in a direct-tone offset version.

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