Richard Réti, l'un des fondateurs de l'école dite hypermoderne, est l'auteur de l'une des plus importantes contributions à la littérature échiquéenne jusqu'à nos jours, Les maîtres de l'échiquier, présentée ici dans une nouvelle traduction et dans sa version la plus complète. Bien qu'il se présente sous la forme d'un recueil de parties, cet ouvrage a pour but d'enseigner les échecs. Il faut surtout vous garder de le croire dépassé parce que les parties ou les débuts traités sont anciens : Réti vous ouvrira des horizons insoupçonnés car il concentre dans ces pages l'essence des idées modernes, avec une extraordinaire clarté d'exposition qui le rend accessible aux joueurs de toute force. Votre lecture devrait se traduire par un bond en avant de votre conception du jeu et de votre force sur l'échiquier. Réti explique chaque progrès important des échecs en étudiant les parties des maîtres qui s'en sont faits les champions. Cette présentation historique vous permettra de comprendre pourquoi le style combinatoire d'Anderssen fut incapable de résister au développement systématique des pièces prôné par Morphy, comment des joueurs dénués de compréhension positionnelle ont succombé à Steinitz, etc. Cette évolution se poursuit jusqu'à parvenir à l'importante avancée de la théorie que représentent les idées parfois iconoclastes et toujours anti-routinières de l'école hypermoderne, dont l'apport a révolutionné la théorie du jeu et des ouvertures.

Les maîtres de l'échiquier

Richard Reti was a formidable over the board grandmaster as shown by his victories at the splendid tournaments of Kaschau 1918, Gothenburg 1920 and Teplitz Schonau 1922. His victims included Capablanca, Alekhine and Nimzowitsch, while his elegant destruction of Bogolyubov deservedly won the beauty prize at New York 1924.

Cours scientifique d'échecs

Richard Réti, né le 28 mai 1889 à Pezinok, près de Bratislava, et mort le 6 juin 1929 à Prague, est un joueur d'échecs, né hongrois, puis devenu, comme sa région d'origine, tchécoslovaque après la Première Guerre mondiale.
Réti est l'un des meilleurs joueurs des années 1910 à 1920, et, avec Gyula Breyer, l'un des fondateurs de l'école hypermoderne.

C'est un plaisir de regarder un jeune joueur d'échecs doué. Pour lui, il n'y a pas de expériences sinistres; Pour lui, les soins continuels sont étrangers. Par conséquent, il aime l'attaque et le sacrifice audacieux; car ils se trouvent le moyen le plus court à son objectif ultime.

Le schéma d'un jeu est joué sur des lignes de position; La décision de celui-ci, en règle générale, est prise par des combinaisons.

La plupart des joueurs d'échecs savent, grâce à l'étude de Master Games, que deux évêques sont plus forts que deux chevaliers ou que l'évêque et le chevalier, bien que très peu connaissent la raison de cet avantage et comment le transformer en compte.

Les échecs étaient la langue maternelle de Capablanca.

Ces amateurs d'échecs qui me demandent combien de mouvements je calcule habituellement à l'avance, lorsqu'ils font une combinaison, sont toujours étonnés lorsque je réponds, à vrai dire: «En règle générale, pas un seul»

La majorité des gens imaginent un maître d'échecs comme un citadin qui passe sa vie dans une atmosphère de fumée et de jouer dans des cafés et des clubs: un individu neurasthénique, dont les nerfs et les cerveaux travaillent continuellement à la tension: une personne unilatérale qui a donné dans toute son âme aux échecs.

Les échecs sont un jeu de combat qui est purement intellectuel et comprend un hasard.

Le plaisir d'être dérivé d'une combinaison d'échecs réside dans le sentiment qu'un esprit humain est derrière le jeu, dominant les pièces inanimées ... et leur donnant une bouffée de vie.

Nous percevons après une considération attentive de l'évolution de l'esprit d'échecs qu'une telle évolution a continué, en général, d'une manière assez similaire à celle dans laquelle il se poursuit avec le joueur d'échecs individuel, seulement avec ce dernier plus rapidement.

C'est une erreur profonde d'imaginer une erreur d'imaginer que l'art de la combinaison ne dépend que du talent naturel et qu'il ne peut pas être appris. Chaque joueur sait que toutes les combinaisons (ou presque toutes) découlent d'un souvenir d'éléments familiers.

Une connaissance de la tactique est la base du jeu positionnel. C'est une règle qui a fait ses preuves dans l'histoire des échecs et que nous ne pouvons pas imposer avec assez de force au jeune joueur d'échecs. Un débutant devrait éviter Queen's Gambit et French Defense et jouer à des jeux ouverts à la place ! Même s'il ne gagnera peut-être pas autant de matchs au début, il sera à long terme largement récompensé par l'acquisition d'une connaissance approfondie du jeu.

Une connaissance des combinaisons est le fondement des échecs de position.

C'est le but de l'école moderne, non pas de traiter chaque position selon une loi générale, mais selon le principe inhérent à la position

En position ouverte, la sécurité du roi devrait être la première considération.

L'inconvénient essentiel du pion isolé ... ne réside pas dans le pion lui-même, mais sur le carré devant le pion.

Personne n'a jamais joué à ces fins avec une facilité aussi élégante que Capablanca.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_R%C3%A9ti

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