Au lendemain de l'élection de Donald Trump, David et sa femme Ellie reçoivent à dîner deux couples d'amis et anciens voisins partis vivre dans une banlieue plus cossue. Ils se sont tous connus à l'université où ils enseignaient et sont désormais à la retraite. La question que chacun se pose, c'est comment le pays a pu en arriver là.
Après le départ des Schuulman et des Miller, Ellie s'attarde à ranger les restes du dîner et, au moment d'éteindre les lumières et d'aller se coucher, détecte une drôle d'odeur dans l'air du jardin. David, depuis la fenêtre de leur chambre, la voit s'arrêter près du jaccuzzi et se figer en apercevant dans l'eau une offrande des moins ragoûtantes. Éternel optimiste, David n'en fait pas une affaire et cherche à rassurer sa femme. Quand l'incident se reproduit quelques jours plus tard, il propose à Ellie un voyage chez leur fille à Los Angeles pour se changer les idées, et à leur retour tout semble normal dans la maison. Jusqu'au jour où une grosse chaleur les pousse à allumer la clim. Quelques heures plus tard, la maison est envahie de mouches à m***. Ellie repart aussi sec à Los Angeles, laissant à David le soin d'élucider l'affaire et de vendre la maison.
Leur pancarte de soutien à Hillary Clinton avant les élections y serait-elle pour quelque chose ? Ou bien un ancien étudiant qui chercherait vengeance ? La réponse est encore plus banale. Une erreur, aux conséquences dévastatrices dans la vie de David.
L'humour noir imprègne cette fable politique qui explore les failles - aussi discrètes que profondes - qui peuvent fracturer l'amitié, la famille, la communauté.

Et m*** !

Peu de temps après la disparition de sa mère, Richard Russo lui consacre un récit d'une infinie tendresse. Avec humour, le lauréat du Prix Pulitzer décrypte les liens indéfectibles entre une mère et son fils et nous restitue avec justesse le portrait de cette mère abusive et autoritaire. En décrivant la société américaine des années 30 à nos jours, il évoque son enfance passée dans la banlieue de New York, mais aussi sa vie adulte avec la naissance de ses enfants et toujours sa mère qui le suit comme une ombre encombrante. Un vibrant hommage qui prend aux tripes !

Ailleurs - Occasion

Louis C. Lynch, dit Lucy, a toujours vécu à Thomaston, une petite bourgade proche de New York. D'un père optimiste et d'une mère tyrannique, il a hérité un " empire " de petits commerces, qu'il s'apprête à léguer à son fils unique. Tandis que sa femme Sarah prépare leur premier vrai voyage, un séjour à Venise où ils espèrent retrouver leur plus vieil ami, Bobby Marconi, devenu un peintre de renom, Lucy met la dernière touche à l'histoire de sa vie. Une existence marquée par un drame d'enfance qui le hante encore. Poids des origines, violence des désirs inassouvis, frustrations du couple, turpitudes de la vie provinciale, tels sont les thèmes qu'explore Richard Russo dans cet ample roman, où se rejoignent l'intime et l'universel.

Le pont des soupirs

Avant d'être contraint de s'occuper de son fils, Sam Hall ne lui avait pas prêté beaucoup d'attention. Plus souvent dans les bars qu'auprès de sa famille, ce buveur, joueur et séducteur invétéré avait laissé à sa femme le soin d'élever seule le petit Ned. Mais désormais, il n'a plus le choix, et le voilà flanqué d'un nouvel acolyte, haut comme trois pommes, qu'il va tenter d'élever sans renier son mode de vie. Commence alors pour Ned une drôle d'éducation auprès de ce père atypique, entre parties de pêche et fréquentations peu recommandables. Avec une sensibilité infinie, Richard Russo dissèque les relations complexes entre un père et son fils, et dresse, à travers ces deux hommes, le tableau de l'Amérique populaire, paradis perdu où chacun tente, à sa manière, de s'en sortir.

Quatre saisons à Mohawk

Le phare de monhegan

With a fluency of tone that will surprise even his devoted readers these short stories capture both bewildering horror and heartrending tenderness with an absorbing, compassionate authority.Awarded the Pulitzer Prize for his best-selling Empire Falls—also named the year's best novel by Time—Richard Russo now focuses, in his first book of short fiction, on a fresh and fascinating range of human behavior. With a fluency of tone that will surprise even his devoted readers, he captures both bewildering horror and heartrending tenderness with an absorbing, compassionate authority.We warm to these newcomers—as to all Russo's characters—almost despite ourselves. A jaded Hollywood moviemaker uncovers a decades-old flame he never knew he'd harbored. A precocious fifth grader puzzles over life, love and baseball as he watches his parents' marriage dissolve. Another child is forced into a harrowing cross-country escape whose actual purpose he learns only after the fact. An elderly couple rediscovers the power, and the misery, of their relationship during a long-awaited retreat to a resort island. And in the title story, a septuagenarian nun invades the narrator's college writing workshop with an incredible saga.

Le phare de Monhegan

La petite ville d'Empire Falls dans l'Etat du Maine a connu des jours meilleurs. Jusqu'aux années 60, elle était le siège d'une importante industrie qui employait la quasi-totalité de ses habitants. Aujourd'hui, le seul vestige de cette prospérité est incarné par la veuve du clan Whiting, ombre pâle mais toujours manipulatrice d'une dynastie autrefois toute-puissante.Miles ROBY, le gérant du grill, contemple de son poste d'observation privilégié sa ville en faillite. Il avait quitté le collège pour être auprès de sa mère malade, mais il n'est jamais reparti. Aujourd'hui son couple s'est dissout et sa future ex-femme est devenue une cliente comme les autres qui lui confie ses tourments sentimentaux alors que sa fille traverse une adolescence perturbée.Le bar est le refuge des habitants souvent désoeuvrés et Miles ROBY (alias Richard Russo) est le témoin attendri du déroulement de ces vies, avec leurs surprises et leurs drames.Le déclin de l'empire Whiting révèle le meilleur et le pire de nous-mêmes, nos cauchemars les plus effrayants mais aussi nos espoirs les plus modestes. C'est une grande fresque peinte avec la grâce et l'humanité qui sont devenues, au fil des romans, la marque de fabrique de Richard Russo.

Le Déclin de l'empire Whiting

Un humour mordant pour cette satire des rivalités et des petites intrigues qui sévissent dans une université américaine.

Un rôle qui me convient

Il y a un homonyme français, sans un autre prénom, qui n'a jamais rien demandé mais, continue d'être pris à tort pour l'écrivain américain.


Richard Russo, né le 15 juillet 1949 à Johnstown, est un écrivain américain.

Ce que j'ai découvert que j'aimais le mieux dans le fait de retirer mon vélo, c'est que plus je me suis éloigné de chez moi, plus mes pensées sont intéressantes et inhabituelles.

Je n'ai jamais autant écrit sur un endroit que les gens semblent le penser. J'écris juste sur la classe.

Je pense que beaucoup de ce qui se passe avec les enfants qui sont poussés trop loin et tentent de meurtre ou de suicide, c'est qu'ils essaient de faire face à leur propre inexistence pour les personnes qui sont censées se soucier le plus d'eux.

La structure est l'une des choses qui, je l'espère, se révélent à moi.

Ce qui m'apparaît le plus facile, c'est le dialogue. Parfois, lorsque mes personnages me parlent, je dois les ralentir pour que je ne prenne pas simplement la dictée.

Vous pouvez être intéressé par un roman de Jane Smiley, que quelqu'un dise ou non un mot. Elle entre dans les pensées de ses personnages avec une grande compréhension et profondeur.

À sa grande surprise, elle se pencha et l'embrassa sur le front, un baiser si plein d'affection qu'il a dissipé la maladresse, même si cela faisait chuter le cœur de Miles, car tous les baisers sont calibrés, et celui-ci a révélé le grand gouffre entre les deux gouffres entre les deux gouffres entre le grand gouffre entre le gouffre entre le grand gouffre entre le gouffre entre le gouffre entre le grand gouffre affection et amour.

Je dois avoir un personnage qui mérite d'être pris en compte. J'ai tendance à ne pas commencer à écrire des livres sur des gens pour lesquels je n'ai pas beaucoup de sympathie parce que je vais juste être avec eux trop longtemps.

S'il y a un thème durable dans mon travail, ce sont probablement les effets de la classe sur la vie américaine.

Je vais vous dire une chose, cependant. C'est une chose terrible d'être une déception pour une bonne femme.

Je peux être glib et véridique à la fois.

Tout le monde n'écrit pas bien du point de vue d'un enfant.

En fin de compte, votre thème vous trouvera. Vous n'avez pas à aller à la recherche.

Vous utilisez de simples coups de pinceau dans un scénario pour des choses sur lesquelles vous prendrez beaucoup plus de douleurs dans un roman.

Les vies les meilleures et les plus chanceuses ne font-elles pas allusion à d'autres possibilités, à un autre type de douceur et, oui, à l'amertume aussi? N'est-ce pas pourquoi nous ne pouvons pas nous empêcher de nous sentir trompés, même lorsque nous savons que nous ne l'avons pas été?

Je suppose que tous les écrivains s'inquiètent du sec bien en marche.

Certains auteurs ont du mal à comprendre que pour être fidèle à l'esprit du livre, il est presque toujours impossible de rester fidèle au texte. Vous devez apporter des modifications.

Les gens me demandent souvent comment je rend les choses drôles. Je ne rend pas les choses drôles.

Mes livres sont élégiac dans le sens où ce sont des odes pour une nation qui, même je pense, peut ne plus exister, sauf dans ma mémoire et mon imagination.

Qu'est-ce que ça fait d'être un parent? Qu'est-ce que ça fait d'être un enfant? Et c'est ce que font les histoires. Ils vous y amènent. Ils offrent une explication dramatique, qui est toujours différente d'une explication explicative.

Les gens des petites villes, bien plus que dans les villes, partagent un destin.

Mon Dieu, il ne pouvait s'empêcher de penser, à quel point il est terrible d'être cet âge, d'avoir des émotions si près de la surface que la moindre turbulence les fait bouillir. C'était, très simplement, ce que l'âge adulte devait être - acquérir plus profondément les compétences pour enterrer les choses. Hors de vue et, dans la mesure du possible, de l'esprit.

Quoi que vous travaillez, prenez de petites piqûres. La tâche ne sera pas écrasante si vous pouvez la réduire à sa plus petite composante.

Lorsque les auteurs qui écrivent de la fiction littéraire commencent à écrire des scénarios, tout le monde suppose que c'est la fin. Voici un autre qui n'écrira plus jamais bien.

Qui sauf un professeur d'anglais menacerait de tuer un canard par jour et de tenir une oie comme exemple?

Les gens qui s'imaginent sont auto-fabriqués, aiment rarement examiner le processus de fabrication en détail.

Pire, je dois admettre avoir ressenti la jalousie d'un crabe pour un autre qui a réussi à sortir du baril.

Quand je regarde en arrière sur mes romans, ce que je trouve, c'est que quand je pense que j'ai terminé avec un thème, je ne le suis généralement pas. Et généralement les thèmes se reproduire du roman au roman dans des formes étranges et nouvelles.

L'autre possibilité était qu'il n'y avait aucune bonne chose à dire, que le choix n'était pas entre le bien et le mal, mais entre mal, plus mal et aussi mal que possible.

Vous pouvez être intéressé par un roman de Jane Smiley, que quelqu'un dise ou non un mot. Elle entre dans les pensées de ses personnages avec une grande compréhension et une grande profondeur.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Russo

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