C'est bien beau de chanter les louanges de la Nature, mais n'en fait-on pas un peu trop ? La Nature n'aurait-elle pas elle aussi des défauts ? Les violents orages, les blizzards bizarres, les chutes de météorites, le sable des plages qui s'infiltre partout, les pigeons malveillants et autres volatiles agressifs, les tarentules géantes et les chiens qui se mettent à parler. Autant d'épreuves pour les nerfs de n'importe quel individu sensé. Sans parler du jardinage ou de l'observation des colonies de fourmis, des occupations qui risquent fort de vous mener à la dépression.

 Dans ce recueil de plus de vingt nouvelles inédites, l'humoriste du New Yorker Robert Benchley, en fervent partisan d'une écologie dubitative, remet enfin les pendules à l'heure avec la Nature !

Chroniqueur humoristique, Robert Benchley (1889-1945) publia ses textes dans les plus prestigieux magazines de son temps, de Vanity Fair au New Yorker, dont il fut un pilier avec son amie Dorothy Parker. Dès 1928, il sera l'un des premiers comiques du cinéma parlant et recevra un Oscar pour son film intitulé : Comment dormir ? Maître de l'humour décalé et absurde, admiré par ses pairs, de Stephen Leacock à Woody Allen, Benchley demeure un des écrivains américains les plus drôles du XXe siècle.

Pourquoi je déteste la nature

Du bébé vagissant à l'adolescent taciturne, Robert Benchley va tenter de percer, au fil de ces quinze textes humoristiques, le mystère de ces étranges créatures : les enfants. Il se propose ainsi de répondre, à sa manière inimitable, à certaines questions essentielles, comme « Comment porter un bébé ? » ou « Quel chien choisir pour votre garçon ? (et inversement) ». Il livrera par ailleurs aux parents anxieux et dépassés quelques conseils frappés au coin du nonsense, dont l'essentiel peut se résumer à ceci : « D'accord, un grand nombre de mères et de pères sont incapables d'élever des enfants au-delà du stade où ils arrêtent de baver, et la plupart des crimes et des problèmes sociaux actuels, selon toute probabilité, sont la faute de parents qui ont acheté des vêtements de taille dix ans à des garçons âgés de quatorze. Mais, même si l'État fonctionnait à la perfection, je ne vois pas où pourrait mener sa tentative d'éduquer les enfants, sinon au chaos. D'ailleurs, je ne vois pas où peut mener toute tentative pour éduquer les enfants, sinon au chaos. »

Les enfants, pour quoi faire ?

Du bébé vagissant à l'adolescent taciturne, Robert Benchley va tenter de percer, au fil de ces quinze textes humoristiques, le mystère de ces étranges créatures : les enfants. Il se propose ainsi de répondre, à sa manière inimitable, à certaines questions essentielles, comme " Comment porter un bébé ? " ou " Quel chien choisir pour votre garçon ? (et inversement) ". Il livrera par ailleurs aux parents anxieux et dépassés quelques conseils frappés au coin du nonsense, dont l'essentiel peut se résumer à ceci : " D'accord, un grand nombre de mères et de pères sont incapables d'élever des enfants au-delà du stade où ils arrêtent de baver, et la plupart des crimes et des problèmes sociaux actuels, selon toute probabilité, sont la faute de parents qui ont acheté des vêtements de taille dix ans à des garçons âgés de quatorze. Mais, même si l'État fonctionnait à la perfection, je ne vois pas où pourrait mener sa tentative d'éduquer les enfants, sinon au chaos. D'ailleurs, je ne vois pas où peut mener toute tentative pour éduquer les enfants, sinon au chaos. "

Dans la préface qu'il a rédigée pour ce choix de textes humoristiques écrits par Robert Benchley au cours de sa féconde carrière dans les plus célèbres revues de son temps - Vanity Fair et The New Yorker -, le propre fils de l'auteur nous prévient: il faut lire ce recueil avec précaution, tout au moins "à dose homéopathique". Membre du célèbre Round Table de l'hôtel Algonquin, qui réunissait les esprits les plus brillants de l'époque (Dorothy Parker, lames Thurber entre autres), Robert Benchley se montre ici digne de ses pairs et peut-être même leur maître à tous dans le registre du nonsense où il déploie une onsolence glacée ainsi qu'un sens du coq-à-l'âne et de la logique (souvent inversée) qui ont peu d'équivalents dans la littérature universelle. Benchley, on adore ou on déteste, impossible en revanche de rester indifférent à cette sorte de philosophie de la vie qui nous prend à contre-pied. Avec modération? C'est à voir: Benchley, c'est aussi un antidote contre tous les supplices de la vie quotidienne.

Le Supplice des week-ends

" Je ne suis pas de ceux qui suggèrent qu'on puisse devenir fou en restant une minute tranquillement assis à réfléchir. Je suis de ceux qui l'affirment. " Comment devenir fou en une minute ? Quels sont les symptômes de la démence précoce ? Peut-on soigner un " tic psychique " ? Vos rêves sont-ils vraiment intéressants ? Sinon, pourquoi s'obstiner à les raconter aux autres ? Autant de questions vitales que Robert Benchley s'efforcera de glisser sous le tapis, à sa manière inimitable. Le présent recueil regroupe également huit aventures nonsensiques dans lesquelles Benchley et son flegmatique secrétaire M. Mac-Gregor vont, entre autres, combattre le mauvais œil, égarer une locomotive et se lancer dans l'élevage de grenouilles.

Démence précoce

" Mes expériences avec les pingouins du zoo du Bronx ont été superficielles, certes, mais fort sympathiques. Un livre sous le bras, je me suis rendu à la piscine dans et autour de laquelle ils ont pour habitude de se promener et ai simplement engagé la conversation avec eux, de gentleman à gentlemen. Je ne prétendrai pas qu'ils ont fait le premier pas, mais plusieurs d'entre eux ont accepté des cigares (Coronas) et même de boire un petit coup - servi dans un grand verre (pas de glace, merci, avec de l'eau plate). Au bout du compte, ils ont consenti à répondre à quelques questions après avoir reçu l'assurance qu'il n'y avait pas de journaliste dans le coin. "

Psychologie Du Pingouin Et Autres Considérations Scientifiques

Les échecs, le roi des jeux dit-on, ont inspiré nombre d'écrivains parmi lesquels Chaucer, Edgar Poe, Lewis Carroll, Vladimir Nabokov, Stefan Zweig et bien d'autres.Dans la présente anthologie, c'est le crime, l'envie ou encore la jalousie qui orchestrent les parties entre les joueurs : l'échiquier se révèle alors comme lieu d'affrontement fratricide, objet de règlement de compte, preuve à charge, voire instrument de mort.Inspirés par le jeu ou l'objet même (l'échiquier), de grands noms de la littérature policière : Lawrence Block, George C. Chesbro, Stanley Ellin, Conan Doyle, Edward D. Hoch, Fredric Brown, Robert Barr, Harry Kemelman, Robert Benchley, Percival Wilde et Stephen Leacock se sont essayés à écrire leur propre partie qui se finit, presque toujours, par un mat retentissant !

Échec et mat : Une anthologie de nouvelles policières

Lorsqu'on exécute une descente réussie dans les octaves les plus basses, les yeux doivent demeurer fermés (c'est de loin la technique la plus sûre), ou bien rouler vers l'arrière de la tête, tandis que le front penche vers l'avant.
Si le chanteur persiste à vouloir regarder son public alors qu'il a le menton enfoui dans son col, il s'expose à ce que les yeux quittent définitivement leur orbite, ce qui lui donnera un air assez repoussant lorsqu'il relèvera la tête.

La vie périlleuse du chanteur de basse

Robert Charles Benchley est un humoriste, acteur, journaliste et scénariste américain né le 15 septembre 1889 à Worcester (Massachusetts) et mort le 21 novembre 1945 à New York (New York) .

Nous sommes constamment surpris que les gens aient bien fait les choses avant notre naissance.

Je suis à peu près sûr que, si vous serez tout à fait honnête, vous admettez qu'un bon éternuement entraînant, celui qui déchire votre col et jette vos cheveux dans vos yeux, est vraiment l'un des plaisirs sensationnels de la vie.

Dites-nous vos phobies et nous vous dirons de quoi vous avez peur.

Les nourrissons ont besoin du plus de sommeil et, de plus, de l'obtenir. Les étourdir avec un marteau doux et rembourré est le meilleur moyen de s'assurer qu'ils l'obtiennent au bon moment.

Il ne fait aucun doute que chaque garçon sain et normal ... devrait posséder un chien à un moment donné de sa vie, de préférence entre les âges de quarante-cinq et cinquante.

La littérature naturaliste de ce pays a atteint un tel état qu'aucune famille de personnages n'est considérée comme fidèle à la vie qui n'inclut pas au moins deux hypochondriaques, un sadique et un vieil homme qui renverse de la nourriture sur le devant de son gilet.

Briser la glace dans le lanceur semble être une caractéristique des premières vies de tous les grands hommes.

J'ai entendu une fois une femme rire de ce moment le plus tragique de tout drame, le tir hors scène dans "The Wild Duck", et je l'ai ensuite tuée, donc il n'y aura plus de cela.

Je sais que je me bois à une mort lente, mais je ne suis pas pressé.

À côté d'une église à l'ancienne sociale, ou peut-être une fête de pont monstre, il n'y a pas de buzz qui peut égaler le buzz sibilant d'une Matinée.

Un enfant de trois ans ne peut pas porter son poing potelé à sa bouche pour enlever un morceau de tapis qu'il est en train de manger, sans faire l'objet d'un séminaire psychologique d'experts en protection de l'enfance, et rédigé, avec cinq cents autres enfants de trois qui ont mis la main à la bouche pour la même raison.

Il n'y a aucun endroit comme Budapest. Peut-être que vous pensez à Bucarest, et il n'y a pas non plus un endroit tel que Bucarest.

La plupart des arguments auxquels je suis partie ne sont pas un peu impressionnants, en raison du fait que ni moi ni mon adversaire ne savons de quoi nous parlons.

Une fois, j'ai entendu parler d'un meurtrier qui a soutenu ses deux victimes contre une planche d'échecs dans les attitudes sportives et a pu aller jusqu'à Seattle avant la découverte de son crime.

Il n'y a probablement pas de classe de citoyen plus désagréable, pris fin, que le retour des vacances.

À côté d'un plan de bons stupéfiants formant des habitudes, rien de tel que de voyager seul en tant que "constructeur-haut-nez.

Si vous regardez les œufs, vous verrez que chacun est presque rond mais pas tout à fait ... la manière de la nature de distinguer les œufs des grandes boules de golf.

Je ne veux pas être un alarmiste, mais je pense que la jeune génération est à quelque chose ... Je fonde mon appréhension sur rien de plus précis que le fait qu'ils viennent toujours et sortent de la maison, sans toute raison apparente.

Il m'a fallu quinze ans pour découvrir que je n'avais pas de talent pour l'écriture, mais je ne pouvais pas l'abandonner parce qu'à ce moment-là, j'étais trop célèbre.

Un chien apprend à un garçon la fidélité, la persévérance et à se retourner trois fois avant de se coucher.

Tout le monde est capable de faire un travail quelconque tant qu'il ne s'agit pas de celui qu'il est supposé faire à cet instant.

Tout peut arriver, mais ce n'est généralement pas le cas.

NEW YORK - La ville où les gens d'Oshkosh regardent les gens de Dubuque dans les prochains sièges de théâtre et disent: "Ces New-Yorkais ne s'habillent pas mieux que nous.

Rien ne fait que un homme se sent plus âgé que d'entendre un groupe monter dans la rue et ne pas avoir l'impulsion de se précipiter en bas et sur le trottoir.

Dans une maison où il y a de petits enfants, la salle de bain prend rapidement l'apparence de l'ancienne boutique de curiosité.

L'opéra est quand un gars est poignardé dans le dos et, au lieu de saigner, il chante.

Il n'y a probablement pas de moment plus épouvantable que celui dans lequel la langue vient soudainement sur le bord en lambeaux d'un espace à partir duquel la vieille garniture familière a disparu.

C'est l'une des expériences les plus décourageantes que j'ai jamais eues, sans oublier le moment où j'ai fait un clin d'œil à la reine Mère de Londres une fois.

L'écrivain indépendant est un homme payé par pièce ou par mot ou peut-être.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Benchley

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