One of our great essayists and journalists-the Dean of American Rock Critics, Robert Christgau-takes us on a heady tour through his life and times in this vividly atmospheric and visceral memoir that is both a love letter to a New York long past and a tribute to the transformative power of art. Lifelong New Yorker Robert Christgau has been writing about pop culture since he was twelve and getting paid for it since he was twenty-two, covering rock for Esquire in its heyday and personifying the music beat at the Village Voice for over three decades. Christgau listened to Alan Freed howl about rock 'n' roll before Elvis, settled east of Manhattan's Avenue B forty years before it was cool, witnessed Monterey and Woodstock and Chicago '68, and the first abortion speak-out. He's caught Coltrane in the East Village, Muddy Waters in Chicago, Otis Redding at the Apollo, the Dead in the Haight, Janis Joplin at the Fillmore, the Rolling Stones at the Garden, the Clash in Leeds, Grandmaster Flash in Times Square, and every punk band you can think of at CBGB. Christgau chronicled many of the key cultural shifts of the last half century and revolutionized the cultural status of the music critic in the process. Going Into the City is a look back at the upbringing that grounded him, the history that transformed him, and the music, books, and films that showed him the way. Like Alfred Kazin's A Walker in the City, E. B. White's Here Is New York, Joseph Mitchell's Up in the Old Hotel, and Patti Smith's Just Kids, it is a loving portrait of a lost New York. It's an homage to the city of Christgau's youth from Queens to the Lower East Side-a city that exists mostly in memory today. And it's a love story about the Greenwich Village girl who roamed this realm of possibility with him.

Going into the City - Portrait of a Critic as a Young Man

Robert Christgau, parfois appelé Xgau, né le 18 avril 1942 à Greenwich Village (New York), est un critique musical américain, auto-proclamé « doyen des critiques américains de musique rock ». Il est l'un des premiers critiques rocks professionnels, et se démarque fréquemment par le style particulier de ses critiques, souvent succinctes. Il a été par ailleurs rédacteur pour le journal The Village Voice pendant 37 ans, dans lequel il a créé le sondage annuel Pazz & Jop. Il a fait des papiers pour Playboy, Spin, Creem, et participé de 1968 à 2007 à Rolling Stone.

Parce que j'ai toujours été bon à savoir ce que je pensais et à ne pas réviser prématurément et que je me suis amélioré dans ces choses au fil des ans, mes flips sont rarement aussi importants.

Je n'ai aucune réflexion sur les blogs, car je ne les lis pas. Je ne les lis pas à partir de principe, mais parce qu'il n'y a que 24 heures par jour, et j'aime lire des livres.

Même lorsque je travaillais à The Village Voice, je ne mets que 20 heures environ au bureau.

En fin de compte, insister sur le fait que la critique rock soit politique, c'est d'abord insister pour que les humains qui fabriquent et apprécient la musique soient impliqués dans la politique, qu'ils le veuillent ou non - et qu'ils le savent ou non.

L'idée avec une collection est en quelque sorte de commencer par une sorte de coup.

Une façon dont je juge la musique est de savoir si cela m'oblige à l'écouter.

En tant que rédacteur en chef de The Village Voice, j'ai toujours essayé de trouver des écrivains de couleur.

Ce qui aide à changer une mauvaise écriture en écriture médiocre, c'est l'édition. L'édition est en mauvais état dans le journalisme imprimé et est en forme pratiquement inexistante dans le journalisme en ligne.

J'ai toujours été un fan du jazz, mais je n'écris pas grand-chose sur le jazz, parce que je n'ai pas les côtelettes. Mais c'est vraiment très difficile d'écrire sur la musique instrumentale improvisée lorsque vous n'avez pas une bonne connaissance de l'harmonie et que vous ne pouvez pas non plus identifier les signatures rythmiques.

Je pense que j'ai eu un certain succès à faire des phrases. Je suis un bon écrivain. Mais évidemment, je suis incroyablement flatté et heureux quand les gens se souviennent de choses que je dis.

Je ne pense pas que la plupart de mes pairs dans les critiques rock proviennent de la côte ouest. Je pense que la plupart d'entre eux sont de la côte est.

Si la critique rock est d'être une vocation politique, ce qui a toujours été mon angle, ce n'est évidemment pas parce que c'est une fontaine de chansons de protestation.

Je pense que Theodore Adorno était profondément ignorant. Je pense que même les fans d'Adorno pensent qu'il était mauvais pour comprendre la musique populaire. Il pensait que tout était du jazz.

Si vous voulez écrire la non-fiction, vous devez vous intéresser au monde.

En tant qu'auditeur de puissance qui écoute de la musique entre 10 et 14 heures par jour et qui a toujours ses écouteurs et son lecteur MP3 avec lui, la commodité signifie vraiment beaucoup pour moi.

De temps en temps, il y a un jour ou deux quand je dis: «Gee, guitares électriques, quel son laid». Mais je suis une personne très enthousiaste. C'est sûr que je suis une personne excitable et amusante. J'aime la vie.

Je crois que l'écriture sur la musique est vécue dans votre tête, n'est pas un présent physiquement dans le monde, il a un type d'autorité et d'importance différent et vous l'absorbe différemment.

J'aime dire que je n'ai pas le moindre doute que Barack Obama m'a lu au début des années 80. C'est le genre de personne qu'il était!

Je ne suis pas musicien, je ne peux pas lire de la musique, mais je suis venu d'une famille de fans de musique. Pas des fans de musique fous, mais des gens qui aiment la musique. Mes deux parents peuvent jouer du piano. C'étaient de très bons danseurs, ce que je ne suis pas.

Vous savez, la critique a commencé comme la province des amateurs, d'hommes riches qui aimaient les arts.

Mais je n'écris pas une critique complète de la capsule de tout ce que je n'ai entendu cinq fois. C'est généralement plus proche de dix.

Une distinction significative entre la culture élevée et populaire, est qu'il y a beaucoup plus de bonne culture populaire - parce que ses normes de qualité sont plus indulgentes, car la sobriété n'est pas son mode par défaut, car il y en a tellement.

Croyez-moi, je pense que si j'arrêtais d'écrire quand j'ai quitté la voix, j'aurais un héritage. Mais le fait était qu'il ne m'est jamais venu à l'esprit de m'arrêter.

Je suis l'un des barbares - j'adore le rock and roll.

La voix du village m'a donné un débouché. Ils ont encouragé les écrivains à publier un journalisme idiosyncratique et intellectuellement ambitieux dans des voix qui allaient du démon au highfalutine. Et ils m'ont bien payé une fois le magazine syndiqué. Être payé est motivationnel.

J'adore les collections. Je suis entré dans le journalisme avec l'idée que je les ferais.

J'ai trouvé des dizaines d'albums que j'aimais chaque année du début des années 70 et plus à la fin des années 70 et plus encore dans les décennies qui ont suivi, en partie parce que j'en savais plus sur la musique et en partie parce qu'il y avait plus de choix.

Ma femme est plus importante pour moi que tout au monde - y compris la musique. Elle est une grande éditeur et compagnon pour tout mon travail et elle est elle-même une grande écrivaine. Si vous vivez avec quelqu'un qui est intelligent, ils affecteront votre pensée plus que tout.

Je ne me considère pas comme ayant eu une vie exceptionnelle. Ouais bien sûr, j'ai eu une vie intéressante, mais je suis plus intéressé par ce qui n'est pas exceptionnel à ce sujet.

Je ne suis pas content que la mort approche parce que j'aime être en vie, mais je suis content d'avoir échappé à l'économie de deux positions par jour du journalisme contemporain. Une bonne écriture prend du temps.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Christgau

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