A travers la vie d'un seul quartier et de son petit peuple de cour des miracles habité par des personnages venus de tous horizons - les deux tailleurs, Ishvar et Omprakash, des "intouchables", Dina Dalal, la jeune veuve qui, pour survivre, se lance dans la confection à domicile, Maneck, descendu de ses lointaines montagnes pour suivre des études, Shankar, le cul-de-jatte exploité par le Maître des mendiants..., Rohinton Mistry réussit une fresque bigarrée et sensible qui est tout à la fois une parabole de la condition humaine et l'odyssée d'une nation.
Révélation de la littérature anglo-indienne en plein essor, consacré par le succès et la critique internationale, Rohinton Mistry démontre un talent romanesque digne d'un Dickens ou d'un Hugo. Scènes de tendresse, épisodes d'une drôlerie pathétique, séquences de violences et d'horreurs, problèmes politiques en arrière-plan : L'Equilibre du monde est bien plus qu'une fiction, il est un monde à lui seul. Un roman-fleuve charriant dans ses remous tout un flot de sentiments, d'émerveillements et de révoltes, une immense saga aux vertus stimulantes et magiques.

L'Équilibre du monde

À travers le portrait pittoresque de la petite bourgeoisie parsie de Bombay, Mistry aborde, avec un regard tendre et humain, une réalité plus grave : celle du traditionalisme rigide et du fanatisme religieux. Comme dans ses précédents romans, l'auteur de L'Équilibre du monde met au service d'une vision sans complaisance de la société indienne son immense talent de conteur, son sens du cocasse et sa sympathie communicative pour des personnages naïfs, injustement malmenés par la vie. « Si Mistry figure parmi les écrivains indiens les plus remarqués d'aujourd'hui, c'est parce qu'il n'essaie pas de faire de l'Inde son sujet principal : son véritable territoire, c'est le coeur divisé. » The New York Review of Books « Profondément émouvant. John Updike a raison : Mistry nous dépeint Bombay avec un réalisme digne de Tolstoï. » The Times « Un récit magnétique qui approche la perfection. » Booklist

Une simple affaire de famille

Set in mid-1970s India, a subtle and compelling narrative about four unlikely characters who come together in circumstances no one could have foreseen soon after the government declares a 'State of Internal Emergency'. It is a breathtaking achievement: panoramic yet humane, intensely political yet rich with local delight.

A Fine Balance

Voici le grand roman de l’Inde contemporaine, réaliste, foisonnant, inspiré – traversé par le souffle d’un Hugo ou d’un Dickens. L’histoire se déroule au cours des années 1970 et 1980.Dans le même quartier vivent des personnages venus d’horizons très divers : Ishvar et Omprakash, les deux tailleurs – des «intouchables» – ; Dina, la jeune veuve, qui, pour survivre, se lance dans la confection à domicile ; Maneck, descendu de ses lointaines montagnes pour poursuivre ses études ; Shankar, le cul-de-jatte, exploité par le maître des mendiants. Bien d’autres encore… À travers les heurs et malheurs de leurs existences, Rohinton Mistry, romancier anglophone né à Bombay, brosse une fresque qui est à la fois l’odyssée d’une nation et une parabole de la condition humaine. Un roman-fleuve qui nous emporte irrésistiblement.

Révélé par le succès de son roman L'Equilibre du monde, l'écrivain Rohinton Mistry occupe une place de premier plan dans la littérature anglo-indienne d'aujourd'hui. On retrouve dans ce récit multiforme son exceptionnel talent de conteur, mêlant avec bonheur l'humour, la tendresse et le sens du tragique pour illustrer à travers l'histoire d'une famille
ordinaire la grandeur et la misère de l'humaine condition.
Bombay, 1971. Nous sommes à la veille du conflit au Pakistan qui va aboutir à la création du Bangladesh.
Noble, un employé, de banque modèle, bon père de famille et honnête citoyen, va voir sa modeste existence bouleversée par une série de tourmentes qui le laisseront pauvre comme Job. Des troubles familiaux d'abord, puis une lettre d'un vieil ami qui lui demande de l'aider à réaliser une mission qu'on pourrait croire héroïque... Des événements dont Gustad ne soupçonne pas l'ampleur et qui marquent pour lui le début d'un long voyage : celui d'un cœur vertueux dans un monde en pleine turbulence.
" Un roman festif qui va de la grande comédie au portrait de famille profondément touchant. Rohinton Mistry est un vrai cartographe littéraire. "
Michael Ondaatje

Un Si Long Voyage

A FINE BALANCE

" Une œuvre de génie... Voici le grand roman de l'Inde que les lecteurs attendaient. Un roman où s'incarnent toute la souffrance, l'absurdité, mais aussi la beauté d'un pays ".
LITERARY REVIEW
A travers la vie d'un seul quartier et de son petit peuple de cour des miracles habité par des personnes venus de tous horizons - les deux tailleurs, Ishvar et Omprakash, des " intouchables ", Dina Dalal, la jeune veuve qui, pour survivre, se lance dans la confection à domicile, Maneck, descendu de ses lointaines montagnes pour suivre des études, Shankar, le cul-de-jatte exploité par le Maître des mendiants... -, Rohinton Mistry réussit une fresque bigarrée et sensible qui est tout à la fois une parabole de la condition humaine et l'odyssée d'une nation.
Révélation de la littérature anglo-indienne en plein essor, consacré par le succès et la critique internationale, Rohinton Mistry démontre un talent romanesque digne d'un Dickens ou d'un Hugo. Scènes de tendresse, épisodes d'une drôlerie pathétique, séquences de violences et d'horreurs, problèmes politiques, en arrière-plan : L'équilibre du monde est bien plus qu'une fiction, il est un monde à lui seul. Un roman - fleuve charriant dans ses remous tout un flot de sentiments, d'émerveillements, et de révoltes, une immense saga aux vertus stimulantes et magiques.

L'équilibre du monde

A novel set in India during the Emergency, by the author of "Such a Long Journey". In the tiny flat of the widowed Dina Dalal, two tailors and a young student struggle to put together a new life of sorts amid the crisis, and in the course of doing so encounter a vivid cast of characters.

La loi est une chose sinistre et sans sourire. Pas justice, cependant. La justice est pleine d'esprit et fantaisiste et gentille et attentionnée.

La perte est essentielle. La perte fait partie intégrante de cette calamité nécessaire appelée vie.

...le visage a un espace limité. Ma mère disait, si tu remplis ton visage de rire, il n'y aura plus de place pour pleurer.

Qu'est-ce que la folie a fait que les jeunes, même ceux à l'âge mûr, pensent qu'ils étaient immortels? Combien mieux, leur vie, s'ils pouvaient se souvenir de la fin. Porter votre mort avec vous chaque jour rendrait difficile la perte de temps sur le méchant, la colère et l'amertume, sur tout ce qui était mesquin. C'était le secret: se souvenir de votre temps mourant, afin de garder le stupide et le laid de votre temps de vie.

J'ai rencontré ma femme alors que nous avions 19 ou 20 ans, dans une école de musique où elle prenait des leçons de voix et de piano et je faisais des cours en théorie musicale et en composition.

Si le temps était un bouton de tissu ", a déclaré Om," je découperais toutes les mauvaises parties. Coupez les nuits effrayantes et cassez-vous les bonnes parties, pour rendre le temps supportable. Ensuite, je pourrais le porter comme un manteau, toujours en direct joyeusement.

Le carnage sur l'échecteur de la vie, laissé des humains blessés dans son sillage

Vous devez maintenir un bon équilibre entre l'espoir et le désespoir.

... vous devez utiliser vos échecs comme des tremplins vers le succès. Il faut maintenir un juste équilibre entre l'espoir et le désespoir. Au final, tout est une question d'équilibre.

L'argent peut acheter l'ordre de police nécessaire. La justice est vendue au plus offrant

Dans les pays étrangers, ils craignent la calvitie. Ils sont si riches dans des pays étrangers, ils peuvent se permettre de craindre toutes sortes de choses stupides.

La perte est essentielle, la perte fait partie intégrante de cette calamité nécessaire appelée vie. Attention, je ne me plains pas. Grâce à une force de guidage universelle inexplicable, ce sont toujours les choses sans valeur que nous perdons - se déchaîner, comme un serpent mue. Perdre et perdre à nouveau, est la base même du processus, jusqu'à ce que nous nous retrouvons est l'essence nue de l'existence humaine.

La courtepointe entière est beaucoup plus importante que n'importe quel carré unique.

En ce qui concerne les humains, la seule émotion qui avait du sens était la merveille, leur capacité à endurer.

Mais personne n'a jamais rien oublié, pas vraiment, même si parfois ils ont fait semblant, quand cela leur convenait. Les souvenirs étaient permanents. Les morts sont restés tristes même avec le temps qui passe, mais les heureux ne pourraient jamais être recréés - pas avec la même joie. Se souvenir a élevé son propre chagrin particulier. Cela semblait si injuste: ce temps devrait rendre à la fois la tristesse et le bonheur dans une source de douleur.

Le zoroastrisme concerne l'opposition du bien et du mal. Pour le triomphe du bien, nous devons faire un choix. Nous pouvons nous enrôler du côté du bien en prospérant, en gagnant de l'argent et en utilisant notre richesse pour aider les autres.

... il y a eu une autre parturition, plus sanglante, lorsque deux nations se sont incarnées à partir d'une seule. Un étranger a tracé une ligne magique sur une carte et l'a appelée la nouvelle frontière ; il est devenu un fleuve de sang sur la terre. Et les vergers, les champs, les usines, les commerces, tous du mauvais côté de cette ligne, disparurent d'un coup de baguette du pâle prestidigitateur.

Permettez-moi de vous dire un secret: il n'existe pas de vie sans intérêt un jour, vous devez me raconter votre histoire complète et complète, non abrégée et non stimulée. Nous allons mettre du temps pour cela et nous rencontrer. C'est très important. Maneck sourit. 'Pourquoi c'est important?' C'est extrêmement important car cela aide à vous rappeler qui vous êtes. Ensuite, vous pouvez aller de l'avant, sans crainte de vous perdre dans ce monde en constante évolution.

Toute fiction s'appuie sur le monde réel dans le sens où nous appréhendons tous le monde à travers nos cinq sens et nous accumulons des détails, consciemment ou inconsciemment. Cette accumulation de détails peut être exploitée lorsque vous écrivez une fiction.

Se souvenir a élevé son propre chagrin particulier. Cela semblait si injuste: ce temps devrait rendre à la fois la tristesse et le bonheur dans une source de douleur.

Dans le sens large, en tant que traitement de tout ce que l'on entend ou des témoins, toute fiction est autobiographique - un terrain d'imagination à travers le moulin de la mémoire. Il est impossible de séparer les deux ingrédients.

Tout le monde sous-estime sa propre vie. C'est drôle, c'est, à la fin, toutes nos histoires ... ce sont les mêmes. En fait, peu importe où vous allez dans le monde, il n'y a qu'une seule histoire importante: de la jeunesse, de la perte et du désir de rédemption. Nous racontons donc la même histoire, encore et encore. Seuls les détails sont différents.

Dernièrement, vous craignez trop les droits. Abandonner cette habitude dangereuse.

Vous voyez, vous ne pouvez pas tracer des lignes et des compartiments, et refuser de les bouger au-delà, vous devez parfois utiliser vos échecs comme tremplin vers le succès

Le monde peut être un endroit déroutant, et les rêves et les ambitions sont souvent des chemins vers les pièges les plus pernicieux

Hahnji, monsieur, vous devez être patient. Avant de pouvoir nommer ce coin, notre avenir doit devenir passé.

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