Romain Guilleaumes
@romainGuilleaumes
L'existence est un bûcher où, du premier au dernier jour, nous brûlons nos illusions jusqu'à l'ultime : l'hypothèse d'un sens à la vie.
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L'existence est un bûcher où, du premier au dernier jour, nous brûlons nos illusions jusqu'à l'ultime : l'hypothèse d'un sens à la vie.
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Le voyageur est un vaniteux qui s'en va montrer ailleurs qu'il existe.
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Il est un fleuve tumultueux entre deux néants. On peut y nager laborieusement, y surnager superbement ou y sombrer submergé d'effroi, mais tous finissent par s'y noyer. Ce fleuve, c'est la vie.
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Qui peut désaimer sans rage, colère, haine ou peine, n'a pas aimé.
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L'amour exclusif et possessif, lorsqu'il réunit deux caractères semblables, réalise l'idéal amoureux qui oblitère le reste du monde.
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Le doute est l'aphrodisiaque de l'intelligence et le poison du coeur.
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Aujourd'hui, la valeur du travail ne se mesure plus qu'au profit matériel qu'il génère. Le travail gratuit ou peu rentable ne mérite, hélas, plus le moindre respect.
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L'amour se nourrit de tout pour bouleverser des vies jusque là bien ordonnées: d'un sourire, d'un regard, d'un effleurement, d'une pensée commune.
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Le mensonge qui n'a pas même la décence de faire rêver est un crime contre l'espoir et contre la vie qui en découle.
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Tout le reste n'est qu'accommodements, faux-fuyants destinés à ignorer l'insignifiance des ego et à repousser l'idée de la mort, à défaut de pouvoir en éviter la survenance.
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A force d'être seul, on finit libre ; désespérément libre.
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A beau parleur, la flatterie est le vernis du mépris.
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Quand l'amour s'habille de douceur, il se fait appeler tendresse.
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Quand on a pris goût à la solitude, mieux vaut ne point s'en détourner que la trouver insoutenable à son retour.
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La science naît de la prétention suprême de l'Homme : tout savoir pour mieux contrôler et influer. La nature, la planète et l'univers tremblent d'effroi à cette terrible perspective.
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L'espoir est un abruti qui gobe tout ce qui l'arrange. Et cet abruti nous fait vivre.
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L'homme a inventé le travail pour s'éviter de trop penser, et l'argent pour endurer stoïquement le travail organisé. Ainsi naquirent tous les maux de l'humanité.
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L'amour ne tolère pas la tiédeur ; on aime absolument ou pas du tout !
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Croire en quelqu'un de tout son coeur, de toute son âme, donne un sens plus sûr à la vie, que tous les rêves et toutes les espérances.
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Sans amour, le sexe n'est que la satisfaction d'un besoin naturel primaire, comme uriner ou déféquer.
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S'il est bien un redoutable danger dans le silence de l'être aimé, c'est que nous pouvons lui prêter toutes les pensées qu'il n'a pas.
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Si la liberté est le droit de choisir, celui-ci est assorti du devoir d'assumer.
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Dans le monde, l'amour est partout où se trouvent des humains. L'amour de soi, s'entend.
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Armures et boucliers que nous impose la fragilité de l'être ne tombent et ne s'abaissent qu'aux merveilleux instants de grâce qu'offrent parfois l'amour et l'amitié.
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Un enfant, ça rit et ça pleure ; un enfant, ça invente le bonheur.
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Si la solitude peut être d'un grand confort, garde-toi cependant d'y rechercher le moindre réconfort.
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Accueillons le voyageur à notre table et partageons notre pain avec joie, pour autant qu'il ne nous impose ni sa volonté, ni ses choix.
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L'empreinte laissée par un amour véritable se lit dans la tristesse du regard.
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La flamme qu'allume en moi le sourire d'une jolie femme m'illumine au lieu de me consumer.
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L'athéisme a aussi ses fanatiques, intégristes et dogmatiques, particulièrement dangereux puisque ceux-ci officient dans les médias et dans les universités, là où l'on façonne la pensée du peuple et de ses élites.