Rosalind E. Krauss
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@rosalindEKrauss
Pour convulser la réalité de l'intérieur, le démontrer comme un espacement fracturé, est devenu le résultat collectif de toute cette vaste gamme de techniques auxquelles les photographes surréalistes ont recours et qu'ils ont compris comme produisant les caractéristiques du signe.
@rosalindEKrauss
Voici un paradoxe. Il semblerait qu'il ne peut y avoir de surréalisme et de photographie, mais seulement de la photographie ou du surréalisme.
@rosalindEKrauss
Chaque photographie est le résultat d'une empreinte physique transférée par des réflexions légères sur une surface sensible. La photographie est donc un type d'icône, ou ressemblance visuelle, qui a une relation indexique avec son objet.
@rosalindEKrauss
En exposant la multiplicité, la facticité, la répétition et le stéréotype au cœur de tout geste esthétique, la photographie déconstruit la possibilité de différencier l'original de la copie. [La photographie remet] en question tout le concept de l'unicité de l'objet d'art, l'originalité de l'auteur, la cohérence de l'œuvre dans laquelle il a été réalisé et l'individualité de la soi-disant expression de soi.
@rosalindEKrauss
Le cadre annonce qu'entre la partie de la réalité qui a été coupée et cette partie il y a une différence; et que ce segment que le cadre encadre est un exemple de la nature comme représentation, nature-comme un signal.
@rosalindEKrauss
... la photographie est une empreinte ou un transfert du réel ; c'est une trace traitée photochimiquement et causalement liée à la chose dans le monde à laquelle elle se réfère d'une manière parallèle aux empreintes digitales ou aux empreintes de pas ou aux anneaux d'eau que les verres froids laissent sur les tables. La photographie est donc génériquement distincte de la peinture, de la sculpture ou du dessin. Dans l'arbre généalogique des images, elle est plus proche des empreintes de palmiers, des masques mortuaires, du Suaire de Turin ou des traces de mouettes sur les plages.
@rosalindEKrauss
... la photographie est une empreinte ou un transfert du réel ; c'est une trace traitée photochimiquement et causalement liée à la chose dans le monde à laquelle elle se réfère d'une manière parallèle aux empreintes digitales ou aux empreintes de pas ou aux anneaux d'eau que les verres froids laissent sur les tables. La photographie est donc génériquement distincte de la peinture, de la sculpture ou du dessin. Dans l'arbre généalogique des images, elle est plus proche des empreintes de palmiers, des masques mortuaires, du Suaire de Turin ou des traces de mouettes sur les plages.
@rosalindEKrauss
... la photographie est une empreinte ou un transfert du réel ; c'est une trace traitée photochimiquement et causalement liée à la chose dans le monde à laquelle elle se réfère d'une manière parallèle aux empreintes digitales ou aux empreintes de pas ou aux anneaux d'eau que les verres froids laissent sur les tables. La photographie est donc génériquement distincte de la peinture, de la sculpture ou du dessin. Dans l'arbre généalogique des images, elle est plus proche des empreintes de palmiers, des masques mortuaires, du Suaire de Turin ou des traces de mouettes sur les plages.
@rosalindEKrauss
... la photographie est une empreinte ou un transfert du réel ; c'est une trace traitée photochimiquement et causalement liée à la chose dans le monde à laquelle elle se réfère d'une manière parallèle aux empreintes digitales ou aux empreintes de pas ou aux anneaux d'eau que les verres froids laissent sur les tables. La photographie est donc génériquement distincte de la peinture, de la sculpture ou du dessin. Dans l'arbre généalogique des images, elle est plus proche des empreintes de palmiers, des masques mortuaires, du Suaire de Turin ou des traces de mouettes sur les plages.
@rosalindEKrauss
La capture vantée de la photographie d'un moment dans le temps est la saisie et la congélation de la présence. C'est l'image de la simultanéité, de la façon dont tout dans un espace donné à un moment donné est présent à tout le reste; Il s'agit d'une déclaration de l'intégrité transparente du réel.
@rosalindEKrauss
Nous n'acceptons plus le «modèle de sublimation» selon lequel «la fonction de l'art est de sublimer ou de transformer l'expérience, en la faisant passer de l'ordinaire à extraordinaire, du lieu commun à unique, de faible à haut».
@rosalindEKrauss
Le recadrage photographique est toujours vécu comme une rupture dans le tissu continu de la réalité.
@rosalindEKrauss
Plus qu'un rejet ou une dissolution du passé, l'originalité d'avant-garde est conçue comme une origine littérale, un début du sol zéro, une naissance.