En 2020, le féminisme est vintage !

Olivia Curtis, jeune anglaise de dix-sept ans, s'apprête à assister son tout premier bal chez Lord et Lady Spencer. A mi-chemin entre Downton Abbey et les comédies douces-amères de Nancy Mitford, un roman d'apprentissage, drôle et poignant, par l'une des plus belles plumes de la littérature anglaise 

Tout à coup le paisible fox-trot changea d'allure, saisi d'un transport convulsif : " Connaissez-vous John Peel ? "... triste, gai, endiablé... Oh ! tous ces pieds qui galopent, quel vacarme ! Et ces cris ! Plus vite. Plus vite.

Little Compton, 1920. Olivia Curtis, tout juste dix-sept ans, est folle de joie. Elle et sa sour Kate sont invitées à leur premier bal chez Lord et Lady Spencer, les parents de sa grande amie Marigold. Entre les robes à essayer, les carnets de bal à remplir et l'excitation générale, les préparatifs sont frénétiques et joyeux. Très vite pourtant, les deux sours déchantent : leur mère leur a dégoté comme chaperon un aspirant pasteur aussi ennuyeux qu'empoté. Mais il en faut plus pour décourager la jeune et timide Olivia, bien décidée à entrer dans la danse...

A la fois drôle et poignant, un roman d'apprentissage sur le passage à l'âge adulte. Un portrait de (jeune) femme lumineux et inoubliable.

L'invitation à la valse

Parfaite évocation de la bourgeoisie anglaise avec ses vastes demeures remplies de vieilles ladies et d'oncles excentriques, ses parties de campagne et ses robes en mousseline, ce roman est aussi le portrait tendrement féministe d'une jeune fille sur le point d'entrer dans l'âge adulte.
Little Compton, 1920.

Un cahier pour écrire son journal intime, un chérubin de porcelaine, un billet de dix shillings et un long ruban de soie, tels sont les cadeaux qu'Olivia Curtis reçoit le jour de son dix-septième anniversaire. Le ruban de soie, surtout, la comble de joie, car elle est sur le point d'assister à son tout premier bal chez lord et lady Spencer. Un événement aussi excitant que terrifiant pour la douce et timide débutante...

En 2020, le féminisme est Vintage ! Dix ans après L'Invitation à la valse, Olivia a divorcé, mûri, quand son chemin recroise celui de son premier amour. Cèderont-ils à leur passion commune ? Dans ce second volet des aventures d'Olivia Curtis, l'émotion, l'invitation à l'amour, les vertiges de la liberté sont toujours là, mais avec une tonalité plus grave, plus profonde.
En effet, pourquoi faire tant d'histoires ? Une petite fêlure, un malentendu regrettable, oublié maintenant. Il ne faut rien exagérer. Avec une douce insistance, il répétait : -; Nos gentils petits déjeuners, ils me manqueraient, savez-vous... Et à moi donc ! Ils étaient charmants. -; Et nos promenades... Ah ! oui, nos promenades... elles étaient charmantes. Pourquoi pas un déjeuner, une promenade, par-ci, par-là, discrètement, quand il en aurait envie ? Tout cela était charmant. Londres, 1930. Dans le train qui la ramène chez ses parents, Olivia Curtis reconnaît immédiatement Rollo Spencer, frère de sa camarade d'enfance Marigold, mais elle hésite à lui adresser la parole. Le riche fils de Lord Spencer a épousé la brillante Nicole, elle-même s'est mariée avec Ivor puis l'a quitté en dépit de la réprobation muette des siens et vit maintenant seule à Londres dans une situation financière précaire.
 C'est Rollo qui fait les premiers pas, qui renoue avec entrain les liens d'autrefois -; et Olivia se laisse reprendre par la fascination qu'exerçait naguère sur elle la famille Spencer. Alors que Rollo souhaite la revoir, alors qu'il dit l'aimer, comment pourrait-elle résister ? Elle sait bien pourtant que rien d'autre n'est possible entre eux que la clandestinité, les coups de téléphone en cachette, les chambres d'hôtels anonymes...
 Malgré tout ça, elle se lance. Avec lucidité mais avec aussi cet espoir fou de voir ses rêves de jeunesse se réaliser et l'amour s'offrir à elle.

Intempéries

ONE OF THE MOST REMARKABLE BRITISH WRITERS OF THE TWENTIETH CENTURY 
'The lyrical, sensuous quality . . . puts her immediately into the front rank of English writers' THE TIMES
'It will consume you . . . transforming your whole inner life for the time it takes to read' JONATHAN COE
'There are qualities in this book that mark it out as quite the most striking first novel of this generation' SUNDAY TIMES 
'Mamma was fast asleep at home, her spirit lapped in unconsciousness. Her dreams would not divine that her daughter had stolen out to meet a lover.
And next door also they slept unawares, while one of them broke from the circle and came alone to clasp a stranger . . . '
Judith Earle, over-earnest and inexperienced, has always been a little in love with each of the four cousins who come to stay next door and, on her return from Cambridge, becomes madly in love with one of them - Roddy, the 'sensation-hunter'. Dusty Answer traces with delicate nostalgia childhood friendships and the pangs of thwarted young love. This novel is about Judith's consuming relationship with the Fyfe family, who each fall in love with Judith, transforming her young womanhood.

Dusty Answer

Deux soeurs se retrouvent après des années de silence, la rencontre s'annonce douloureuse. Toutes deux ont aimé le même homme. Il vient de mourir. Et l'ombre de ce dernier ne cesse d'obscurcir ces retrouvailles marquées par une pénible recherche de la sincérité. L'une tente désespérément de sauver les apparences derrière lesquelles elle a camouflé le vide de sa vie, l'autre voudrait avouer le tourment autodestructeur qui la ronge. Rosamond Lehmann, sur le thème de la complexité des sentiments, trace des portraits tout en finesse de personnages profondément insatisfaits, auxquels la vie échappe d'une manière ou d'une autre.

Le jour enseveli

La Première Guerre mondiale vient de s'achever. À l'issue des ses études à Cambridge, Judith Earle, jeune fille de 18 ans, regagne la grande maison familiale au bord de l'eau. Elle assiste au retour de ses voisins, les cousins Fyfe, qu'elle a idolâtrés tout au long de son enfance solitaire. Dans une mosaïque qui fait alterner passé et présent, le lecteur est témoin du douloureux apprentissage sentimental de Judith qui, tour à tour, à des moments différents de sa courte existence, est tombée amoureuse de chacun des cousins... pour finir irrémédiablement déçue.

Poussière

C'est un peu le Madame Bovary de Rosamond Lehmann : mais à l'anglaise, évidemment ; et à la façon très spéciale de l'écrivain. Moins de sarcasme que de compassion, de rage que d'amertume désillusionnée. Avec cet arrière-goût de tristesse si prenant qu'on se surprend à en redemander.
Dans le droit fil de Poussière : un autre grand Lehmann, et qui malgré le temps (1930) semble lui aussi ne pas avoir d'âge.

Une note de musique

Deux sœurs se retrouvent à la campagne, toutes deux ont aimé le même homme, qui vient de mourir, et l'ombre de ce dernier ne cesse d'obscurcir leurs retrouvailles, placées sous le signe d'une douloureuse recherche de la sincérité. L'une tente désespérément de sauver les apparences derrière lesquelles elle a camouflé le vide de sa vie, l'autre voudrait avouer le tourment autodestructeur qui la ronge et qui l'a conduite à une marginalité qui n'est peut-être aussi qu'un leurre... On songe à une sorte de Tchekhov (celui des Trois sœurs) qui servirait son thé non à la russe mais à l'anglaise, dans un silence faussement bienséant que l'on sent habité de mensonges et de cris bâillonnés ; aux films de Bergman aussi, ce maître de l'intériorité blessée... D'où il ressort que si l'on peut guérir de la plupart des tourments qu'impose la vie, on ne guérit pas de la vie. Découverte en 1927 avec Poussière, évocation pleine d'ambiguïté des souffrances et des amours adolescentes. Rosamond Lehmann (1901-1990) sera jusque dans les années soixante l'une des romancières anglaises les plus constamment rééditées en collection de poche... puis se fera très injustement oublier ; malgré les efforts de Christian Bourgois qui reprendra (chez Julliard et en collection 10-18) plusieurs de ses titres. Les aficionados de la romancière, dont les meilleurs livres n'ont pas pris une ride, attendaient depuis longtemps la réédition du Jour enseveli (1953), œuvre de haute amertume et nostalgie.

Le Jour enseveli

Un écrivain travaille à partir du matériel dont il dispose, mais il vient de l'inconscient. Tout est stocké et on ne sait jamais ce qui remonte à la surface à un moment donné. Une période de gestation est certainement nécessaire, ce que Wordsworth appelait «l'émotion recueillie dans la tranquillité». Vous ne pouvez pas écrire sur une expérience lorsque vous la vivez, la subissez. Vous êtes trop occupé à survivre pour le regarder objectivement. Au moins je ne peux pas.

tout ce qui devient une secte ou un mouvement de masse perd sa valeur morale et spirituelle. La croisade doit être personnelle, individuelle. Dès qu'il devient collectif, il perd sa raison d'être.

J'ai décidé de garder une trace de mes pensées les plus réelles. Peut-être que cela m'aidera à découvrir ce que je suis vraiment: horrible, je sais: égoïste, vaniteux et soucieux du matériel. Par exemple, ces derniers temps chaque fois que j'ai essayé de me concentrer sur quelque chose de sérieux ou de beau, j'ai commencé à penser à la danse des Spencers la semaine prochaine. J'ai honte de ma mesquinerie. Je vais essayer de faire mieux cette année - développer davantage mon personnage et ne pas toujours penser à m'amuser. J'ai toujours été si heureux, je redoute la déception et le malheur, mais ils seraient bons pour moi. Mais je n'en veux pas.

Conseils aux jeunes tenanciers de journaux. Soyez indulgent avec vous-même. Cachez vos pires défauts, laissez de côté vos pensées, actions et tentations les plus honteuses. Donnez-vous toutes les qualités bonnes et intéressantes que vous voulez et que vous n'avez pas. Si vous deviez mourir jeune, quel réconfort cela procurerait-il à vos proches de lire la vérité et de devoir dire : ce n'est pas une perle que nous avons perdue, mais un pourceau ?

Les vacances, si vous les aimez, n'ont pas d'histoire.

Combien de temps, je me demande, l'ignorance sortira la pureté et la honte des connaissances?

Mais la poésie ne doit pas être vécue, à l'exception des quelques-unes à qui il est plus important que l'auto-préservation.

La convention est un autre nom pour les habitudes de la société.

Regarder en arrière dans l'enfance, c'est comme regarder dans un globe semi-transparent dans lequel les gens et les lieux sont intégrés. Un secouer - et ils remuer, se lever, se cerner dans des groupes inter-tissage, puis s'installer à nouveau.

Dans un coin du cimetière, une plantation de violettes blanches, extrêmement dodue et d'apparence prospère. ... J'ai vu les morts étirés sous moi dans la terre, nourrissant ces fleurs avec un mince lait tiré de leurs os.

Lorsque deux personnes s'unissent, la gentillesse doit être mutuelle ou des choses choquantes se produiront.

Il faut toujours agir à partir de son sens intérieur du rythme.

Il faut avoir l'humilité et l'imagination pour honorer toutes les expériences humaines profondes - notamment ceux qui ne sont jamais approchés du partage.

On peut présenter aux gens des opportunités. On ne peut pas les rendre égaux à eux.

Les gens ont dit que le roman est mort aussi loin que je me souvienne. Le roman ne mourra jamais, mais il continuera à changer et à évoluer et à prendre différentes formes. La narration, qui est la base du roman, a toujours existé et le fera toujours.

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