Light Break

Conçu, écrit et réalisé à la main au début des années 1960 comme prototype par le photographe Roy DeCarava (né en 1919), mais toujours inédit depuis près d'un demi-siècle, LE SON QUE J'AI VU est devenu une légende dans le monde de la photographie. Avec ses 196 images pleines d'humanité, entrecoupées par la poésie si suggestive de Roy DeCarava, ce livre est, par sa forme même mais aussi par son impact émotionnel, l'équivalent imprimé du jazz. " C'est un livre sur les gens, sur le jazz, sur les choses. Le travail qui y est présenté propose des images pour l'esprit et pour le cœur. Et, comme son sujet, il est particulier, subjectif, personnel ", écrit l'auteur. New-Yorkais de longue date, Roy DeCarava crée, à partir de son univers immédiat, des images capables de dépasser leur singularité pour aborder des thèmes universels comme la joie, l'attente, la souffrance ou la lutte pour la survie. Rarement publié, il se fit connaître par ses images de la vie quotidienne à Harlem (sujet de THE SWEET FLYPAPER OF LIFE, qui concrétisa, en 1955, sa collaboration avec le poète de la renaissance de Harlem, Langston Hughes) et ses portraits de musiciens comme Duke Ellington ou Billie Holiday. Ce sont ces deux noms - Harlem et Jazz -, entrelacés et indissociables, qui constituent le sujet premier de ce livre. Cependant, les compositions apparemment anodines et la tonalité profonde des photographies de Roy DeCarava éveillent des émotions dont la résonance va bien au-delà d'un simple quartier ou d'une seule époque.

Le son que j'ai vu - Improvisation sur un thème de jazz

Conçu, écrit et réalisé a la main au début des années 1960 comme prototype par le photographe Roy Decarava (né en 1919j, mais toujours inédit depuis près d'un demi-siecle, Le son que j'ai vu est devenu une légende dans le monde de la photographie. Avec ses 196 images pleines d'humanité, entrecoupées par la poésie si suggestive de Roy Decarava, ce livre est, par sa forme même mais aussi par son impact émotionnel, l'équivalent imprimé du jazz. C'est un livre sur les gens, sur le jazz, sur les choses. Le travail qui y est présenté propose des images pour l'esprit et pour le cœur. Et, comme son sujet, il est particulier, subjectif, personnel, écrit l'auteur. New-Yorkais de longue date, Roy Decarava crée, a partir de son univers immédiat, des images capables de dépasser leur singularité pour aborder des thèmes universels comme la joie, l'attente, la souffrance ou la lutte pour la survie. Rarement publié, il se fit connaître par ses images de la vie quotidienne à Harlem (sujet de THE SWEET FLYPAPER OF LIFE, qui concrétisa, en 1955, sa collaboration avec le poète de la renaissance de Harlem, Langston Hughes) et ses portraits de musiciens comme Duke Ellington ou Billie Holiday. Ce sont ces deux noms - Harlem et Jazz -, entrelacés et indissociables, qui constituent le sujet premier de ce livre. Cependant, les compositions apparemment anodines et la tonalité profonde des photographies de Roy Decarava éveillent les émotions dont la résonance va bien au-delà d'un simple quartier ou d'une seule époque.

Le Son Que J'Ai Vu. Improvisation Sur Un Theme De Jazz

L'artiste est une sorte de voyant et par nature il est optimiste parce qu'il croit en l'avenir.

J'essaie de photographier des choses qui sont proches de moi parce que je travaille le mieux parmi les choses que je sais. Je ne suis pas soucieux de surprendre quiconque ou de découvrir de nouvelles formulaires; Les qualités formelles ne sont que des outils pour aider à énoncer mon message.

Pour moi, la photographie doit être visuelle plutôt que intellectuelle et idéologique.

L'artiste crée le matériel sur lequel nous regardons comme faisant partie de l'histoire.

Je ne pense pas vraiment que la technique détermine vraiment la véracité de l'image. C'est ce que l'image fait à la visionneuse qui détermine si elle est bonne ou mal.

Les artistes sont une partie très importante de notre société car ils apportent une grande contribution à nos valeurs. L'artiste crée un système de valeurs sur lequel nous grandissons tous, que nous le sachions ou non.

Mes photographies sont subjectives et personnelles - elles sont destinées à être accessibles, à se rapporter à la vie des gens ... les gens - leur bien-être et leur survie - sont le nœud de ce qui est important pour moi.

Mais si c'est vrai, c'est beau. La vérité est belle. Et donc mon travail concerne ce qui équivaut à une révérence pour la vie elle-même.

Une photographie est une photographie, une image, une image, une illusion complète en elle-même, selon les mots, les processus de reproduction ou toute autre chose pour sa vie, sa raison d'être.

Vous devriez pouvoir me regarder et voir mon travail. Vous devriez pouvoir regarder mon travail et me voir.

Il n'y avait pas d'images noires de dignité, pas d'images de beaux Noirs. Il y avait ce gros trou. J'ai essayé de le remplir.

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