Construit autour de la personnalite de Jugurtha, prince ambitieux, cruel et ruse, mais promis a une fin miserable, le recit de la guerre menee par Rome en Afrique entre 111 et 105 avant J.-C. permet a Salluste de reflechir aux interactions de la guerre et de la politique interieure. En effet, ce conflit qui vit s'illustrer Metellus, Marius et Sulla marque aux yeux de l'historien latin le debut de la rebellion contre le pouvoir exclusif de la noblesse, veritable preambule aux guerres civiles qui dechireront le dernier siecle de la Republique: Je me propose de raconter la guerre que le peuple romain livra contre Jugurtha, le roi des Numides. D'abord parce que ce fut une grande guerre, acharnee et changeante. Ensuite parce qu'elle amena la premiere contestation reelle du pouvoir arrogant de la nobilitas (V, 1). L'ouvrage s'acheve sur le triomphe de Marius, l'homme de la plebe dont le courage et la force ont fini par l'emporter sur la venalite et l'orgueil des aristocrates et sur la determination d'un ennemi repute perfide.

La Guerre de Jugurtha

Sallust (86–c. 35 bc) is the earliest Roman historian of whom complete works survive, a senator of the Roman Republic and younger contemporary of Cicero, Pompey and Julius Caesar. His Catiline’s War tells of the conspiracy in 63 bc led by L. Sergius Catilina, who plotted to assassinate numerous senators and take control of the government, but was thwarted by Cicero. Sallust’s vivid account of Roman public life shows a Republic in decline, prey to moral corruption and internal strife. In The Jugurthine War he describes Rome’s fight in Africa against the king of the Numidians from 111 to 105 bc, and provides a damning picture of the Roman aristocracy. Also included in this volume are the major surviving extracts from Sallust’s now fragmentary Histories, depicting Rome after the death of the dictator Sulla.

La conjuration de Catilina, la guerre de Jugurtha, Fragments des histoires

Le IV° siècle est marqué par la figure fascinante autant qu'originale de l’empereur Julien, qui restaure le paganisme. Il ne s’agissait pourtant pas d’abolir le temps et de revenir à la religion d’Homère : l’empereur entendait faire la synthèse de la foi ancestrale et des différentes écoles philosophiques. Il se préoccupe alors de faire rédiger un credo de toutes les propositions majeures de la foi qu’il restaurait. C’est à cet effort de fixation des doctrines que se rattache Des Dieux et du Monde. Le texte définit les qualités et les exigences du « dévot païen » avant de proposer un exposé dogmatique des vérités cardinales du polythéisme et répond par avance aux objections monothéistes.Notre édition reprend minutieusement, dans une longue et riche introduction, toute la question de l’identité de l’auteur et tranche en faveur de Saloustios, le préfet d’Orient et le conseiller de l’empereur Julien. Le contexte historique est relaté avec précision et vivacité et permet d’aborder plus aisément cette part de la littérature grecque encore trop méconnue. La tradition manuscrite, complexe, est longuement expliquée, notamment grâce à un stemma. L’ouvrage est enrichi de notes complémentaires ainsi que par un index.

Des Dieux Et Du Monde

Salluste ou Caius Sallustius Crispus, né en -86 à Amiternum, cité fondée par les Sabins, et mort en -35 ou -34, est un homme politique et historien romain.

Celui qui sera en colère pour tout sera en colère pour rien.

Faites le plus possible et parlez de vous le moins possible.

Puisque nous avons tout reçu des dieux, et il est juste de payer au donneur de la dîme de ses dons, nous payons une telle dîme de biens dans l'offrande votive, des corps en dons de (cheveux et) ornement et vie dans les sacrifices .

La renommée dont la richesse ou la beauté confère est une excellence mentale éphémère et fragile est une possession splendide et durable.

Cette puissance des dieux qui ordonne aux bonnes choses qui ne sont pas uniformes et qui se produisent contraires aux attentes, s'appelle communément la fortune, et c'est pour cette raison que la déesse est particulièrement adorée en public par les villes; Pour chaque ville se compose d'éléments qui ne sont pas uniformes.

Les rois sont plus susceptibles de se méfier du bien que du mal; Et ils ont toujours peur des vertus des autres.

Chaque homme est l'architecte de son propre destin.

Les dieux étant bons et qui font toutes choses, il n'y a pas de mal positif, il ne vient que par l'absence de bien; Tout comme l'obscurité elle-même n'existe pas, mais ne vient que par l'absence de lumière.

Les services les plus honorables sont rendus à l'État; Même s'ils ne vont pas au-delà des mots, ils ne doivent pas être méprisés.

Pour quelqu'un qui cherche le pouvoir, l'homme le plus pauvre est le plus utile.

Ni l'armée ni le trésor, mais ses amis ne sont les véritables soutiens du trône; car les amis ne peuvent pas être collectés par force d'armes, ni achetés avec de l'argent; Ils sont la progéniture de la gentillesse et de la sincérité.

Aucun mortel n'a jamais servi en même temps ses passions et son meilleur intérêt.

À mon avis, il est moins honteux pour un roi d'être surmonté par la force des armes que par la corruption.

La renommée qui va avec la richesse et la beauté est éphémère et fragile; La supériorité intellectuelle est une possession glorieuse et éternelle.

Mais l'affaire a prouvé que c'est vrai, ce qu'Appius dit dans ses chansons, que chaque homme est le fabricant de son propre sort.

Au combat, ce sont les lâches qui courent le plus de risques; La bravoure est un rempart de défense.

Les essences des dieux n'ont jamais vu le jour (car ce qui ne fait toujours jamais l'existence; et qui existe pour toujours qui possède la force primaire et ne souffre par nature): ils ne sont pas non plus des corps; Pour même dans les corps, les pouvoirs sont incorporels. Ils ne sont pas non plus contenus par l'espace; car c'est une propriété des corps. Ils ne sont pas non plus séparés de la première cause ni les uns des autres, tout comme les pensées ne sont pas distinctes de l'esprit ni des actes de connaissance de l'âme.

Pensez comme un homme d'action et agissez comme un homme de pensée.

C'est une loi de nature humaine qui, dans la victoire, même le lâche peut se vanter de ses prouesses, tandis que la défaite blesse la réputation même du courageux.

Pauvres Britanniques, il y a du bien en eux après tout - ils ont produit une huître.

Désirer les mêmes choses et rejeter les mêmes choses, constitue une véritable amitié. [Lat., Le même disposé et le même raffinement de l'amitié agricole.]

Par union, les plus petits États prospèrent. Par Discord, les plus grands sont détruits.

La renommée est l'ombre de la passion à la lumière

Mais peu de prix honorent plus que de l'argent.

L'homme de bien préfère souffrir plutôt que de vaincre l'injustice par le mal.

Tous les hommes qui voudraient surpasser les autres animaux devraient faire de leur mieux pour ne pas traverser la vie en silence comme les bêtes que la nature a rendues couchées, obéissantes à leurs ventres.

Aimer et détester les mêmes choses, c'est ce qui fait une solide amitié.

Parmi les activités intellectuelles, l'une des plus utiles est l'enregistrement des événements passés.

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