Where does the impulse to create come from? What are the forces that shape an artist's work? This ground-breaking book, a unique interplay of narrative and image, charts the making of one of America's greatest artists. As Sally Mann tells her story, her work's preoccupation with family, race, mortality, and the storied landscape of the American South is revealed as almost genetically predetermined, written into her DNA by the family history that precedes her. Sorting through boxes of family papers and yellowed photographs she finds more than she bargained for: "deceit and scandal, alcohol, domestic abuse, car crashes, bogeymen, clandestine affairs, dearly loved and disputed family land .

Hold Still - A Memoir with Photographs

Photographe, Sally Mann est aussi écrivain. A travers ce récit aux allures de saga, elle raconte le roman des siens et de son pays natal le mythique Sud des Etats-Unis. Dans les boîtes à archives familiales, l'artiste a trouvé "un matériau unique : tromperies et scandales, alcoolisme, violence domestique, accidents de voiture, clandestinité, rivalités terriennes, question raciale, argent perdu puis retrouvé", ainsi que le retour du fils prodigue, et peut-être même un meurtre sanglant. Tissant mots et photos, Sally Mann invente un style singulier pour cette histoire intime qui a la puissance dramatique d'un roman : son existence. Celle d'une enfant sauvage, d'une femme et d'une artiste demeurée toujours libre face au puritanisme et à la censure. Tiens-toi bien ! , son premier livre de texte, a été publié aux Etats-Unis en 2015 sous le titre Hold Still. Finaliste du National Book Award et lauréat de la très prestigieuse médaille Andrew Carnegie d'Excellence en non-fiction, il a tout de suite été un best-seller. Après avoir été nommée "meilleure photographe d'Amérique" par Time Magazine, Sally Mann obtenait la reconnaissance littéraire qu'elle méritait.

Tiens-toi bien ! - Mémoires avec photographies

Réflexion sur l'enfance et l'adolescence, sur la perte d'innocence, ses images sont construites à partir du réel et imprégnées de la culture du sud des Etats-Unis chère à Faulkner. Elles montrent des instants intimes et singuliers : des enfants jouent, se baignent dans les rivières ou posent crânement dans une nature puissamment présente, de jeunes couples s'enlacent sous leur véranda, des corps nus s'allongent dans des pairies aux herbes hautes. Profondément marquées par la littérature et la philosophie de Thoreau et Emmerson qui célèbrent la fusion de l'homme avec la nature, les images de Sally Mann posent la question des origines, de l'identité, de l'histoire, de la place de l'individu dans le monde. Si elles s'appréhendent comme un journal photographique et explorent la culture américaine, elles sont aussi des réflexions personnelles qui tendent vers l'universel à travers des témoignages intimes et ordinaires. Le travail sur le collodion qu'effectue la photographe donne à ses tirages des noirs très charbonneux ou des blancs éclatants. Cette approche pictorialiste confère à ses images théâtralité et lyrisme. Ode à la puissance de la vie, les photographies de Sally Mann parlent aussi de la décrépitude des corps, de la perte... Cette monographie richement illustrée et accompagnée d'essais de spécialistes de son oeuvre présente plus de deux cents photographies et explore toutes les facettes de son travail : études sur la figure humaine, portraits intimistes, natures mortes, paysages, vues architecturales, un univers visuel qui célèbre le romantisme de la vie ordinaire.

Mille et un passages

Remembered light - Cy Twombly in Lexington

Taken against the Arcadian backdrop of ber woodland summer home in Virginia, Sally Mann's extraordinary, intimate photographs of hcr children : Emmett, Jessie, and Virginia reveal truths that embody the individuality of ber immediate family and ultimately take on a universal quality. Mann states that ber work is "about everybody's memories, as well as their fears," a theme echoed by Reynolds Price in his eloquent, poignantly reflective essay accompanying the photographs in Immediate Family. With sublime dignity, acute wit, and feral grace, Mann's pictures explore the eternal struggle between the child's simultaneous dependence and quest for autonomy, the holding on, and the breaking away. This is the stuff of which Greek dramas are made : impatience, terror, self-discovery, self-doubt, pain, vulnerability, role-playing, and a sense of immortality, all of which converge in Sally Mann's astonishing photographs. A traveling exhibition of Immediate Family, organized hy Aperture, opened at the Instituts of Contemporary Art in Philadclphia in the fall of 1992. All of the photographs in Immediate Family were taken with an 8-by-10-inch view camera.

Immediate Family by Sally Mann

Qu'est-ce que la vérité dans la photographie? On peut le dire de cent manières différentes. Chaque trentaine de secondes lorsque l'obturateur s'affiche, il capture une information différente.

J'ai une imagination vive et apocalyptique.

Chaque image est en quelque sorte un «portrait», non pas de la manière qu'il reproduirait les traits d'une personne, mais en ce qu'il tire et dessine (c'est le sens sémantique et étymologique du mot), en ce qu'il extrait quelque chose , une intimité, une force.

Toutes les bonnes images qui sont venues si facilement maintenant rendent le prochain ensemble d'images pratiquement impossible dans votre esprit.

Je ne pouvais pas gérer une vie normale.

J'aimerais pouvoir être un meilleur écrivain, mais l'écriture est si difficile. Je suis séduit par l'esthétique visuelle. Parce que j'aime juste faire de belles photos, parfois je m'éloigne de faire une déclaration claire.

Photographies Supplant et corrompez le passé, tout en créant leurs propres souvenirs.

Je ne sais pas ce qu'est l'instinct, pour sauver chaque bulletin, chaque note gribouillée d'une demi-phrase, mais ma mère l'a fait assez efficacement, et je l'ai fait à un puits tarif.

Les impressions numériques mates sont magnifiques, n'êtes-vous pas d'accord? Mais les impressions numériques brillantes, je ne supporte tout simplement pas ce papier.

De plus en plus, le travail que je fais est au service d'une idée plutôt que de voir à quoi ressemble quelque chose photographié. J'essaie d'explorer ce que je ressens à propos de quelque chose à travers la photographie.

Lorsque vous regardez votre vie en tant qu'artiste, vous voyez que lorsque vous avez 60 ans, vous venez - c'est le dernier chapitre.

Toute la nature de la photographie a changé avec l'avènement d'une caméra dans la main de tout le monde.

Comme tous les photographes, je compte de la sérendipité, et lorsque vous photographiez des enfants, il y en a souvent une abondance. J'aurais une idée de ce à quoi ressemblerait une photographie, puis quelque chose se passerait - un chien pourrait se baisser et devenir un élément critique. Je prie pour ce qui pourrait être appelé l'ange du hasard.

Mon principal intérêt était de trouver des petits amis. Je me garerais dans la librairie et lisais avec un œil sur tout le monde.

Il y a un certain nombre de choses qui distinguent les artistes du Sud de quiconque. Leur obsession pour le lieu et leur obsession pour la famille.

En tant qu'artiste, votre trajectoire doit simplement continuer à monter. ce qui subvertit votre prochain travail, c'est le travail que vous avez effectué auparavant.

C'est généralement si lourd lorsque vous prenez une photo. Je travaille avec une caméra de 8 par 10 et il y a un capot, vous savez, que je mets sur ma tête, et c'est délicat et compliqué.

Parfois, je pense que les seuls souvenirs que j'ai sont ceux que j'ai créés autour des photographies de moi quand j'étais enfant. Peut-être que je crée ma propre vie. Je me méfie de tous les souvenirs que j'ai. Ce sont peut-être aussi des fictions.

J'ai choisi la photographie plutôt que l'écriture. Je devais gagner ma vie.

Je ne suis pas une féministe ardente - eh bien, je suis peut-être une féministe ardente. Je roule juste des yeux sur la façon dont les femmes sont constamment utilisées et à quel point les hommes sont sensibles à des photographies d'eux-mêmes.

Si je prends suffisamment de photos, je vais en obtenir un bon, et je sais ne pas m'arrêter à un mauvais.

Comme tous les photographes, je compte de la sérendipité que je prie pour ce qui pourrait être appelé l'ange du hasard.

Je pense que les médias sont une opération de peur. Ils adorent faire fous leur audience ou pour les effrayer.

Vous commencez à bloquer les choses, et c'est une partie vraiment importante de la prise d'une photo est la capacité d'isoler ce que vous êtes - ce sur quoi vous vous concentrez.

Je sens que je suis un étrange mélange d'insécurité et de force. La plupart d'entre nous, probablement la plupart des gens. Je transfère le même concept aux personnes que je photographie.

C'est un sujet délicat, mais en tant que sudiste, vous ne pouvez plus ignorer notre histoire qu'un peintre de la Renaissance ne peut ignorer la Vierge Marie. Et il est impossible de conduire une route ou de manger un légume ou de passer une église sans se rappeler l'esclavage.

J'ai eu une fascination pour la mort, je pense, qui pourrait être considérée comme génétique pendant longtemps. Mon père avait la même affliction, je suppose.

Il m'est plus facile de prendre dix bonnes photos dans une salle de bain d'avion que dans les jardins de Versailles.

Le temps, la mémoire, la perte et l'amour sont mes principales préoccupations artistiques, mais le temps, parmi tous, devient le déterminant.

Ses oeuvres

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