Una nuvola di farfalle - così bella da far paura -, un cameriere che continua a servire i clienti nonostante la moglie sia morta sul pavimento della cucina, un gruppetto di spose abbandonate dai mariti su una strada di campagna, un bambino che non ricorda il sapore dello zucchero, un uomo che si trasferisce in un negozio di giocattoli, un cane che agonizza nel baule di una macchina senza sapere che il suo sacrificio sarà inutile. Nei venti racconti che compongono Uccelli vivi Samanta Schweblin si dimostra la degna erede della tradizione letteraria di Julio Cortázar, Raymond Carver e Flannery O'Connor: la sua prosa concisa, acuta, e incredibilmente affilata dà vita a storie che sono un concentrato di pura visionarietà, in cui l'assurdo e il mostruoso si celano dietro a dettagli all'apparenza insignificanti del quotidiano. Con una scrittura cristallina e un'attenzione al dettaglio propria solo dei grandi narratori, l'autrice ci mostra il lato nascosto di una realtà ingovernabile, distorta da minuscole ma inevitabili stranezze e incomprensioni. Un libro sconvolgente, denso e perturbante come un equivoco, che tiene svegli la notte e riempie il giorno di uno sguardo nuovo.

Uccelli vivi

Una figlia accompagna la madre a guardare, e invadere, le case degli altri; un uomo nasconde all'ex moglie che i bambini stanno scorrazzando nudi in giardino con i nonni; una donna vive l'incubo costante di raccogliere i vestiti del figlio morto dei vicini, che ogni giorno vengono gettati in cortile; uno sconosciuto accompagna una bimba a comprare delle mutandine a cuori; un'anziana attende la morte impacchettando tutti i suoi averi. Sette case, ognuna popolata da una storia, da un punto di vista altro, particolare. Sette storie costruite intorno a un dettaglio indecifrabile, a un timore: che a guidarci in queste pagine sia la voce di una bambina di otto anni, di una donna in crisi o di un'anziana delirante, vi troveremo personaggi messi a confronto con l'inquietudine che si cela nel quotidiano, con paure proprie e altrui, in un gioco di specchi che punta a ribaltare ogni pregiudizio, ogni idea sicura sul concetto di normalità. Nella tradizione di quei racconti del terrore che sono anche splendidi racconti realistici, Samanta Schweblin mette a nudo il lato più spettrale e perturbante della realtà, con una penna finissima e un ritmo che cattura dalla prima all'ultima pagina.

Sette case vuote

Le phénomène se propage rapidement aux quatre coins du globe. Tout le monde en parle, tout le monde veut en avoir un. Lapins, corbeaux, dragons... les kentukis sont de petits robots en forme de peluche, dotés d'une caméra et de trois roues mobiles qui leur assurent une certaine autonomie. Ils sont connectés au hasard à un utilisateur anonyme qui a acheté le droit de les habiter et qui peut se trouver n'importe où sur la planète. Voilà pourquoi ces créatures, qui errent désormais librement dans les maisons et les bureaux, ne sont pas complètement ino ensives : elles scrutent les conduites, enregistrent les conversations et interviennent constamment dans la vie des autres.
Ainsi, une retraitée de Lima peut suivre les mésaventures d'une jeune femme allemande et se réjouir ou s'inquiéter de son sort ; un garçon du Guatemala peut se lancer dans une aventure en Norvège et voir la neige pour la première fois ; un jeune Italien, père fraîchement divorcé, peut combler le vide laissé par son ex-femme. Les possibilités sont infinies mais pas toujours très claires : outre la curiosité et la tendresse, le dispositif suscite de nouvelles formes de voyeurisme, d'obsession, de sexualité et de danger.
Déployant une langue et un imaginaire que l'on compare à ceux de Shirley Jackson et de David Lynch, Samanta Schweblin emporte le lecteur dans une atmosphère hypnotique, aux frontières du thriller et de la science-fiction, et offre une histoire surprenante, sans point mort et radicalement contemporaine.

Kentukis

Le phénomène se propage rapidement aux quatre coins du globe. Tout le monde en parle, tout le monde veut en avoir un. Lapins, corbeaux, dragons… les kentukis sont de petits robots en forme de peluche, dotés d’une caméra et de trois roues mobiles qui leur assurent une certaine autonomie. Ils sont connectés au hasard à un utilisateur anonyme qui a acheté le droit de les habiter et qui peut se trouver n’importe où sur la planète. Voilà pourquoi ces créatures, qui errent désormais librement dans les maisons et les bureaux, ne sont pas complètement ino ensives : elles scrutent les conduites, enregistrent les conversations et interviennent constamment dans la vie des autres.Ainsi, une retraitée de Lima peut suivre les mésaventures d’une jeune femme allemande et se réjouir ou s’inquiéter de son sort ; un garçon du Guatemala peut se lancer dans une aventure en Norvège et voir la neige pour la première fois ; un jeune Italien, père fraîchement divorcé, peut combler le vide laissé par son ex-femme. Les possibilités sont infinies mais pas toujours très claires : outre la curiosité et la tendresse, le dispositif suscite de nouvelles formes de voyeurisme, d’obsession, de sexualité et de danger.Déployant une langue et un imaginaire que l’on compare à ceux de Shirley Jackson et de David Lynch, Samanta Schweblin emporte le lecteur dans une atmosphère hypnotique, aux frontières du thriller et de la science-fiction, et offre une histoire surprenante, sans point mort et radicalement contemporaine.

Le phénomène se propage rapidement aux quatre coins du globe. Tout le monde en parle, tout le monde veut en avoir un. Lapins, corbeaux, dragons. les kentukis sont de petits robots en forme de peluche, dotés d'une caméra et de trois roues mobiles qui leur assurent une certaine autonomie. Ils sont connectés au hasard à un utilisateur anonyme qui a acheté le droit de les habiter et qui peut se trouver n'importe où sur la planète. Voilà pourquoi ces créatures, qui errent désormais librement dans les maisons et les bureaux, ne sont pas complètement ino ensives : elles scrutent les conduites, enregistrent les conversations et interviennent constamment dans la vie des autres.

Ainsi, une retraitée de Lima peut suivre les mésaventures d'une jeune femme allemande et se réjouir ou s'inquiéter de son sort ; un garçon du Guatemala peut se lancer dans une aventure en Norvège et voir la neige pour la première fois ; un jeune Italien, père fraîchement divorcé, peut combler le vide laissé par son ex-femme. Les possibilités sont infinies mais pas toujours très claires : outre la curiosité et la tendresse, le dispositif suscite de nouvelles formes de voyeurisme, d'obsession, de sexualité et de danger.

Déployant une langue et un imaginaire que l'on compare à ceux de Shirley Jackson et de David Lynch, Samanta Schweblin emporte le lecteur dans une atmosphère hypnotique, aux frontières du thriller et de la science-fiction, et offre une histoire surprenante, sans point mort et radicalement contemporaine.

Buenos Aires, interno giorno. Ma anche Zagabria, Pechino, Tel Aviv, Oaxaca: il fenomeno si diffonde in fretta, in ogni angolo del pianeta, giorno e notte. Si chiamano kentuki: tutti ne parlano, tutti desiderano avere o essere un kentuki. Topo, corvo, drago, coniglio: all'apparenza innocui e adorabili peluche che vagano per il salotto di casa, in realtà robottini con telecamere al posto degli occhi e rotelle ai piedi, collegati casualmente a un utente anonimo che potrebbe essere dovunque. Di innocuo, in effetti, hanno ben poco: scrutano, sbirciano, si muovono dentro la vita di un'altra persona. Così, una pensionata di Lima può seguire le giornate di un'adolescente tedesca, e gioire o preoccuparsi per lei; un ragazzino di Antigua può lanciarsi in un'avventura per le lande norvegesi, e vedere per la prima volta la neve; o ancora un padre fresco di divorzio può colmare il vuoto lasciato dall'ex moglie. Le possibilità sono infinite, e non sempre limpide: oltre a curiosità e tenerezza, il nuovo dispositivo scatena infatti forme inedite di voyeurismo e ossessione. Come i kentuki aprono una finestra sulla nostra quotidianità più intima, così Samanta Schweblin apre uno squarcio nella narrazione del reale: con un immaginario paragonato a quelli di Shirley Jackson e David Lynch, l'autrice trasporta il lettore in un'atmosfera ipnotica, regalandoci una storia sorprendente e dal ritmo vertiginoso.

Kentuki

Quelque part dans la campagne argentine, Amanda passe ses vacances avec sa fille Nina. Au village, elles rencontrent la fascinante Carla, dont le fils David, un garçon à la conduite étrange, a attrapé une mystérieuse maladie. Peu à peu, le récit de Carla et la conscience d’Amanda s’entrelacent, révélant la menace qui plane sur les enfants, sur elles-mêmes et sur bien d’autres encore. S’agit-il de l’air ou de l’eau qui seraient contaminés? Ou faut-il y voir les signes d’un péril plus diffus, plus sournois et peut-être, littéralement, inimaginable?L’écriture magnétique et obsessionnelle de Samanta Schweblin part à la recherche de ce moment où tout bascule, où les vacances virent au cauchemar, où les relations d’amour condamnent au lieu de sauver.Formidable radiographie de la peur, Toxique est un bref roman à la tension vertigineuse, qui progresse comme une enquête à plusieurs voix vers une terrible vérité. Il cache un secret qui nous effraie autant qu’il nous attire.

Toxique

Une jeune fille d’une extrême douceur ne se nourrit que de moineaux vivants sous le regard incrédule de ses parents. Des centaines de femmes abandonnées au bord de la route crient leur désespoir jusqu’à ce qu’une voiture s’arrête et que le conducteur descende... Un homme tue sa femme, met son corps dans une grande valise puis se rend chez son médecin : celui-ci tente de le calmer, mais lorsqu’il ouvre la valise il s’extasie et organise un vernissage pour présenter cette œuvre d’art.Ce recueil de nouvelles, où tout semble normal et monotone, où l’étrange et l’angoissant guettent tout un chacun à chaque détour de sentier, se situe dans la grande tradition du fantastique du Río de la Plata exploré par Borges, Bioy Casares, Cortázar. Les personnages de Samanta Schweblin, loin d’affronter l’insolite et l’inquiétant, s’y résignent et acceptent l’anomalie comme si elle faisait partie du réel. C’est en cela, entre autres, que résident la force et la singularité de ces récits, écrits dans une prose ciselée jusqu’à la limpidité et le dépouillement.

Des oiseaux plein la bouche

Pour moi, même dans l'histoire la plus subtile et la plus introspective, c'est une question de tension: c'est le fil qui lie un lecteur à l'histoire, quelque chose dans le rythme et dans l'argument qui hypnotise et nous pousse à lire avec une grande attention. En tant que lecteur, j'aime les conteurs qui jouent avec cela, et en tant qu'écrivain, c'est quelque chose que je recherche toujours.

Je suis sûr que je serai également très attentif à la façon dont la tension est construite et maintenue dans une histoire. Je pense que cette curiosité est le cœur de tous mes textes, et c'est quelque chose de vital que je cherche aussi dans tout ce que je lis.

Ses oeuvres

Ses derniers livres