La spécialisation trop rigide est presque aussi mauvaise pour l'esprit d'un historien, et pour sa réputation ultime, une indulgence trop précoce à une large généralisation et une synthèse.

La méthodologie historique, comme je le vois, est un produit de bon sens appliqué aux circonstances.

Si un conférencier, il souhaite être entendu; Si un écrivain, à lire. Il espère toujours un public au-delà de celui de la femme qui souffre depuis longtemps.

Je n'ai rien de révolutionnaire ni même de nouveau à offrir.

L'honnêteté intellectuelle est la qualité que le public dans les pays libres attend toujours des historiens; Beaucoup plus que cela qu'il ne s'attend pas, ni ne le comprend souvent.

Les cours sur la méthodologie historique ne valent pas le temps qu'ils suivent. Je n'en donnerai jamais un moi-même, et j'ai observé que beaucoup de mes collègues qui donnent de tels cours s'abstiennent d'exempter leurs méthodes en écrivant quoi que ce soit.

J'ai donc cultivé le vaste jardin de l'expérience humaine qui est l'histoire, sans me déranger trop sur les lois, les premières causes essentielles ou comment tout cela sort.

Le scepticisme est un outil historique important. C'est le point de départ de toute révision de l'histoire jusque-là acceptée.

Chaque historien ayant des normes professionnelles parle ou écrit ce qu'il croit être vrai.

Les mêmes imprévus du temps et de l'espace qui obligent un homme d'État ou un soldat à prendre des décisions, empêcher l'historien, mais avec moins d'urgence, pour se décider.

Tout le monde est d'accord; Mais quand nous arrivons à définir la vérité, la dissension commence.

Dans tous les cas, son jugement et son ensemble de valeurs, agissant seuls ou par le biais de ses assistants, déterminent non seulement ce qui est l'or et ce qui est une sombre mais la conception de l'histoire qu'il crée à partir du métal. L'historien décide ce qui est important et ce qui ne l'est pas.

Pourtant, l'enthousiasme n'est pas une excuse pour que l'historien se déséquilibre. Il devrait rappeler au lecteur que les résultats n'étaient ni inévitables ni préordés, mais soumis à mille changements et chances.

Tout enfant sait que l'histoire ne peut être qu'une représentation réduite de la réalité, mais elle doit être vraie, non déformée par des lentilles étranges.

Tout au long de cette évolution de gauche à droite, Beard a toujours détesté la guerre. Par conséquent, ses écrits étaient inclinés pour montrer que le côté militaire de l'histoire était insignifiant ou un simple reflet des forces économiques.

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