Rose Tascher de la Pagerie, dite Yeyette, c'est Bonaparte qui la baptisera Joséphine. Mais, avant de rencontrer le jeune général, Rose aura déjà eu une vie fort mouvementée. On sait que dans sa Martinique natale, une voyante vaudou lui a prédit qu'elle serait reine de France : le chemin jusqu'à ce trône - dont la future impératrice fait ici le récit pratiquement au jour le jour - sera long et semé d'embûches... On croise dans ce livre des êtres de chair et de sang, des " vrais ", qu'ils s'appellent Alexandre de Beauharnais, Barras, Tallien ou son épouse la belle Thérèse. En réalité, ce sont les femmes qui sont les personnages principaux de cet extraordinaire journal - imaginaire et pourtant criant de vérité. C'est par elles que nous voyons la Révolution française, moins de la rue que de la fenêtre d'un appartement. Bonaparte dira de celle sur laquelle à a finalement jeté son dévolu, qu'elle réunit en elle l'Ancien Monde et le Nouveau. Sans doute est-ce là le secret de la réussite de la jeune Créole à qui son premier époux donnera un nom et son second un prénom ; à qui son écoute des hommes (de pouvoir) assurera un immense ascendant. Sandra Gulland trace avec bonheur - et une érudition sans faille - le magnifique portrait d'une Mère Courage de l'opportunisme en un temps où la vertu première était la survie : le parallèle avec aujourd'hui est flagrant...

Vies Et Secrets De Josephine B.

" J'écris ceci au milieu d'effluves de jasmin, dans mon cabinet de toilette, où je ne cours pas le risque d'être découverte par Bonaparte, mon époux depuis un jour. Epoux. Le mot paraît étranger à ma langue [...] Aussi étranger que l'homme que j'appelle ainsi...
... Et mon cœur, je le sais, est troublé. Je crains d'avoir commis une erreur. "
Cette crainte, exprimée dès le début d'un nouveau volet de son journal intime, Rose de Beauharnais, devenue Joséphine Bonaparte, l'éprouvera souvent au cours de sa vie qui va désormais tourner autour du héros de la campagne d'Italie. Une campagne où le jeune général, amoureux ou inconscient, entraîne sa nouvelle épouse pour le meilleur et surtout le pire. Bien introduite dans les milieux de la politique et de la finance, amie du tout-puissant Directeur Barras, celle qui allie le savoir-faire de l'ancien monde à la rapacité du nouveau s'érige en pièce maîtresse de l'ascension de son mari. Lequel n'hésite pourtant pas à la traiter souvent avec les rudes indélicatesses que lui dictent sa famille ou son tempérament volcanique. Mais dans les feux des batailles privées et autres, c'est, lentement, la célèbre prédiction d'une prêtresse vaudoue que l'on sent devenir réalité dans ce livre où l'on découvre la vie incroyable d'une femme complexe, mal connue, et infiniment émouvante.

Passions Et Chagrins De Madame Bonaparte

Depuis ce matin de février 1800 où elle s'est réveillée aux Tuileries dans la chambre de Marie-Antoinette, Joséphine n'a cessé d'osciller entre rêve et angoisse. Tandis que Napoléon avance au pas de charge sur les territoires ennemis, Joséphine fait front de toutes parts. Elle pourrait l'emporter si elle donnait à l'Empereur un fils. Mais ce combat-là, elle le perdra.

Le dernier bal de l'Imperatrice

Elle s'appelle Louise de La Vallière, mais on la surnomme "Petite". Cavalière exceptionnelle, elle est issue de la petite noblesse. Ses origines modestes et ses manières rustiques de garçon manqué ne l'empêcheront pourtant pas de charmer l'un des rois les plus célèbres de l'histoire. Histoire d'amour attachante doublée d'un mystère captivant, cette fresque superbe met en lumière les extravagances et la décadence de la cour de Louis XIV tout en ressuscitant une personnalité féminine fascinante.

La Maîtresse du Soleil

Elle s'appelle Louise de La Vallière, mais on la surnomme «Petite». Cavalière exceptionnelle mais d'origine modeste, elle réussira à charmer l'un des rois les plus célèbres de tous les temps en dépit de ses manières rustiques de garçon manqué.Magnifique histoire d'amour doublée d'un mystère captivant, cette fresque superbe met en lumière les extravagances et la décadence de la cour de Louis XIV tout en ressuscitant une personnalité féminine fascinante.

" En pénétrant dans l'ombre de la véranda, je fus surprise par la petite taille de la vieille [...]. La peau lui pendait du cou. [...] Elle dit que ton avenir t'enveloppe tout entière. " Rose Tascher de la Pagerie a déjà beaucoup vécu avant de devenir, à 32 ans, l'épouse de ce général corse - un insulaire lui aussi -, un certain Napoleone Buonaparte. Grâce à lui se réalisera la prophétie vaudou selon laquelle la petite Yéyette, ainsi qu'on l'appelait dans la plantation martiniquaise de son enfance, sera reine. Et quel riche destin en effet que celui d'une femme qui, avant de rentrer dans l'Histoire sous le nom de " Joséphine " - Bonaparte s'entêtait à l'appeler ainsi -, a déjà connu un premier mariage avec Alexandre de Beauharnais, eu deux enfants, traversé une révolution, une contre-révolution, affronté la prison... bref, a déjà vécu plusieurs vies et nourri tant de secrets ! Sous la forme d'un journal intime imaginaire, Sandra Gulland a su nous rendre son héroïne particulièrement attachante. La grande Histoire vue par les femmes...

Vies et secrets de Joséphine B.

" Un baiser et le voilà parti. [...] On ne devinerait jamais que Bonaparte est passé par ici. Cet homme, qui est entré en trombe dans ma vie, vient de repartir aussi soudainement. Il me laisse époumonée, éberluée... et émue, dois-je dire. "Joséphine, veuve Beauharnais, a aujourd'hui trente-trois ans. Voici son journal intime depuis son mariage avec le tout jeune général Bonaparte jusqu'au coup d'État du 18 Brumaire. Celui-ci s'apprête à conquérir le cœur de son épouse tout autant que celui des Italiens, qu'il va libérer de l'occupant autrichien. Entre sa nomination à la tête des armées d'Italie et son ascension jusqu'au rang de Premier consul, la figure de Joséphine apparaît ici comme une carte maîtresse dans le jeu politique de son ardent époux. Érudition et sensibilité avaient assuré le succès de Vies et secrets de Joséphine B. Une nouvelle fois, Sandra Gulland donne voix à celle qui réunissait en elle, selon Napoléon lui-même, l'ancien monde et le nouveau.

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