" Voilà Henri... Henri lit des livres sur Paris. Autour de chez Henri, tout est aussi très joli. Sa maison est petite et blanche. Henri a trois grands amis : André, Jacques et Michel. Henri raconte à ses amis plein de choses sur Paris. - A Paris, dit Henri, il y a des milliers de bus !!! Ici, à Reboul, il n'y en a qu'un. " Henri est un des garçons les plus dans la Lune qui soient. Henri aime Paris depuis toujours. Ce jour-là, il décide de quitter sa charmante petite ville de Reboul pour se rendre à la capitale. Chemin faisant, il s'endort, et tel un Petit Poucet des temps modernes, se dit qu'il retrouvera son chemin à l'aide de son crayon, placé dans la bonne direction. Mais un oiseau va déjouer son plan et voici que Henri, tout joyeusement, se réveille et prend le chemin... de sa bonne vieille ville de Reboul. C'est drôle, se dit-il alors, à quel point Paris ressemble à Reboul ! Un album plein d'humour où la créativité graphique (jeux de couleurs, de typographies et de mise en page) explose à chaque instant, à l'image du travail de l'illustrateur, dans un feu d'artifice coloré. Le lecteur s'amusera à déchiffrer le texte, ce dernier faisant partie intégrante des images.

Henri va à Paris

Saul Bass est un graphiste américain, né le 8 mai 1920 à New York et mort le 25 avril 1996 à Los Angeles. Célèbre pour son travail dans le domaine cinématographique, il a collaboré avec de grands réalisateurs, notamment Otto Preminger, Alfred Hitchcock et Martin Scorsese à plusieurs reprises, à la fois pour la création de génériques et pour la conception d'affiches. Il a aussi réalisé plusieurs courts métrages et un long métrage.
Il a également créé plusieurs logos, par exemple pour AT&T.

Chose intéressante, le storyboard ... que j'ai fait pour «Psycho» est allé précisément alors que je l'ai mis en place, et il n'y a pas eu de changement à ce sujet. Et franchement, moi-même à ce moment-là, je n'ai même pas vraiment compris l'impact que certaines de ces choses auraient.

Quelque part le long de la ligne, une convention s'est développée que l'ouverture d'un film n'était qu'une liste de crédits. Il n'y avait aucune incitation à compliquer une zone qui a été réglée.

Des choses intéressantes se produisent lorsque l'impulsion créative est cultivée avec curiosité, liberté et intensité.

Il n'y a rien de pire que vous puissiez faire que de créer une aura concernant une entreprise qui n'est pas étayée par des faits. C'est non seulement inefficace mais en fait nocif pour l'entreprise. Vous pouvez créer une image ou autre, mais elle ne collera pas.

À la télévision, le but principal est de les faire garder les mains hors du cadran. Dans les films, où vous avez un public captif, l'ouverture est intrinsèque au film.

J'ai brisé l'idée qu'un film devait être annoncé avec des éléments réalistes de l'histoire.

Je pense souvent que les présentations sont plus difficiles que le travail lui-même.

Mon poste était que le film commence par le premier cadre et que le film devrait faire un travail à ce moment-là.

Se livrer dans un plagiat carrément est décevant. C'est cynique, opportuniste et hypocrite.

Les logos sont une extension graphique des réalités internes d'une entreprise.

Une marque de commerce représente un programme total pour une entreprise. Un bon symbole mettra en œuvre ses produits. Normalement, un tel symbole existera dans un avenir indéfini de 10, 20, 30 ans ou plus.

Un produit est souvent la seule fenêtre d'un consommateur sur une entreprise.

Je veux faire de belles choses, même si personne ne s'en soucie.

J'ai vu le titre comme un moyen de conditionner le public, de sorte que lorsque le film a commencé, les téléspectateurs auraient déjà une résonance émotionnelle avec elle.

Tous les aviateurs ont une certaine inquiétude au sujet du vol. Certains s'en occupent en « pilotant » l'avion. Ils « soulèvent » les roues, « font » les virages et ainsi de suite. D'autres le gèrent en se déconnectant... en lisant un livre ou en regardant un film.

À un moment donné, il m'est venu à l'esprit que le titre pourrait apporter une contribution plus significative au processus de narration. Il pourrait agir comme un prologue.

Un nouveau « look » pour toute organisation ne peut pas être une couverture en papier mâché, collée avec du ruban adhésif sous le titre « embellissement ». Elle doit être basée sur un examen approfondi de l'entreprise et des personnes qui y travaillent. De ce fait, l'éventuelle conception visuelle externe devient le prolongement graphique des réalités internes d'une entreprise.

Je veux faire de belles choses, même si personne ne s'en soucie, par opposition à des choses laides. C'est mon intention.

Lorsque Braniff a abandonné les rayures, ils se sont retrouvés avec une gelée volante et ce n'est pas une bonne sensation pour les passagers.

La seule façon de travailler en tant que concepteur est d'éviter consciemment la spécialisation.

Essayez d'atteindre une phrase visuelle simple qui vous dit de quoi parle l'image et évoque l'essence de l'histoire

La falsification de l'humanité est assez effrayante.

À la télévision, vous devez ouvrir une émission le sujet, vous traitez une idée. Ensuite, vous traitez avec un sponsor - mais rapidement. Ensuite, vous devez annoncer les stars invitées. En conséquence, vous avez un gros gras 30, 40 secondes - 50 s'ils perdent vraiment la tête - pour préparer un méli-mélo incroyable.

Je suis cinéaste et j'ai l'intention de continuer à faire des films de toutes sortes, de quelque manière que ce soit, ou forme - court ou long.

L'échec est intégré à la créativité ... L'acte créatif implique cet élément de «nouveauté» et «expérimentalisme», puis il faut s'attendre et accepter la possibilité d'échec.

Je travaille en supposant que dans le domaine de la communication de masse bondé aujourd'hui, vous devez entrer et sortir avec votre message le plus rapidement et simplement possible. Vous devez communiquer le maximum avec un seul regard.

La nature du processus, à un degré ou à une autre, implique l'échec. Vous en avez. Cela ne fonctionne pas. Vous continuez à pousser. Ça s'ameliore. Mais ce n'est pas bon. Ça s'empire. Vous y êtes de retour. Ensuite, vous y poignarde désespérément, croyant "cela ne fonctionnera pas." Et c'est le cas!

Vous savez, chaque fois que l'on me présentait un défi qui évoquait des sentiments de peur ou de doute, j'ai presque toujours dit: «oui».

Ses oeuvres