Mais il faut si peu pour aider les gens, et les gens s'entraident vraiment, même les gens avec très peu eux-mêmes. Et ce n'est pas seulement une question de seconde chance. La plupart des gens méritent un nombre sans fin de chances.

En tant que lecteur, vous êtes souvent à l'intérieur d'une ou plusieurs têtes de personnages, donc vous savez ce qu'ils ressentent, même s'ils ne peuvent pas le dire exactement, ou ils le disent si obliquement que les autres personnages ne l'attrapent pas. Les lecteurs se rappellent souvent le golfe entre ce que les gens disent et ce qu'ils signifient, et de tels moments nous poussent à devenir plus à l'écoute du geste, du ton et de la langue.

Ce n'est pas difficile à lire sur la mort abstraitement. Je trouve cela difficile quand un personnage que j'aime meurt, bien sûr. Vous pouvez vraiment manquer des personnages. Pas comme si vous manquiez des gens, mais vous pouvez toujours les manquer.

L'une des nombreuses choses que j'aime dans les livres liés est leur pure physique. Les livres électroniques vivent hors de vue et de l'esprit. Mais les livres imprimés ont le corps, la présence. Bien sûr, parfois ils vous échapperont en vous cachant dans des endroits improbables ... mais à d'autres moments, ils vous affronteront, et vous trébucherez littéralement sur des tomes auxquels vous n'aviez pas pensé depuis des semaines ou des années. Je cherche souvent des livres électroniques, mais ils ne viennent jamais après moi. Ils peuvent me faire sentir, mais je ne peux pas les ressentir. Ils sont tous de l'âme sans chair, ni texture et sans poids. Ils peuvent vous entrer dans la tête mais ne peuvent pas vous frapper à l'envers.

Dans Gilead, le fils de l'ami du narrateur se décrit non pas comme un athée mais dans "l'état d'incrédulité catégorique". Il dit: "Je ne crois même pas que Dieu n'existe pas, si vous voyez ce que je veux dire." J'ai pointé ce passage à maman et j'ai dit que cela correspondait étroitement à mes propres opinions - je ne pensais tout simplement pas à la religion.

La lecture n'est pas l'opposé de faire, c'est l'opposé de mourir.

Si notre famille était une compagnie aérienne, maman était le centre et nous étions les rayons. Vous êtes rarement allé n'importe où sans arrêt; Vous êtes allé par maman, qui a dirigé la circulation et déterminé les priorités: quel membre de la famille a été autorisé à décoller ou à atterrir. Même mon père n'était pas à l'abri de la programmation de maman, bien qu'il ait reçu plus de latitude que le reste d'entre nous.

...aux yeux de ses amis les plus anciens, de ses collègues et de sa famille élargie, elle n'était pas une femme de soixante-quinze ans, douloureusement amaigrie et aux cheveux grisonnants, mourant d'un cancer - elle était la présidente de la classe de l'école primaire, la jeune amie avec laquelle on bavardait, un rendez-vous ou un double rendez-vous, quelqu'un avec qui partager une tente au Darfour, un collègue chargé de surveiller les élections en Bosnie, un mentor, un professeur avec lequel on riait dans une salle de classe ou une salle des professeurs, ou le membre du conseil d'administration avec lequel on grommelait après une réunion controversée

Et mon premier élément sur la liste de chaque jour est celui-ci : Réveillez-vous. Si je peux cocher ça, j'ai déjà fait quelque chose et je peux continuer à vivre et essayer d'honorer la mémoire de ceux que j'aime et qui ne sont plus là.

Le plus grand cadeau que vous pouvez offrir à quiconque est votre attention individuelle.

Avec cinq jours, Douglas Kennedy a conçu une brillante méditation sur les regrets, la fidélité, la famille et la deuxième chance qui vous feront tourner des pages à bout de souffle pour découvrir ce qui s'est passé dans le passé et ce qui se passera ensuite. À la fois déchirant et plein d'espoir, c'est une nouvelle œuvre de fiction puissante par un écrivain de renommée internationale au plus fort de ses pouvoirs.

J'apprenais que lorsque vous êtes avec quelqu'un qui est en train de mourir, vous devrez peut-être célébrer le passé, vivre le présent et pleurer l'avenir en même temps.

Dans un monde idéalisé, nous serions tous en mesure de faire ce que nos professeurs d'anglais nous ont dit de faire, c'est-à-dire d'écrire une belle prose où l'enthousiasme est transmis par le choix de mots et la grammaire.

Le mal commence presque toujours par de petites cruautés.

Ce que j'ai soudainement compris, c'est qu'une note de remerciement n'est pas le prix que vous payez pour recevoir un cadeau, comme tant d'enfants le pensent, une sorte d'hommage ou de péage minimum, mais une occasion de compter vos bénédictions. Et la gratitude n'est pas ce que vous donnez en échange de quelque chose; C'est ce que vous ressentez lorsque vous êtes béni - sans famille et amis qui se soucient de vous et qui veulent vous voir heureux. D'où la joie de remercier.

Nous devons tous tout le monde pour tout ce qui se passe dans nos vies. Mais ce n'est pas comme une dette envers une seule personne - c'est vraiment que nous devons tout le monde pour tout. Notre vie entière peut changer en un instant - donc chaque personne qui empêche cela de se produire, peu importe la taille d'un rôle qu'elle joue, est également responsable de tout cela. Juste en donnant l'amitié et l'amour, vous empêchez les gens autour de vous d'abandonner - et chaque expression d'amitié ou d'amour peut être celle qui fait toute la différence.

Nous sommes tous dans le club de lecture de fin de notre vie, que nous le reconnaissions ou non; Chaque livre que nous lisons pourrait bien être le dernier, chaque conversation la dernière.

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