Due occhi di ghiaccio, un poncho sulle spalle, il mozzicone di un sigaro stretto nel ghigno da pistolero. uel sigaro appartiene a un uomo troppo svelto a sparare, un uomo senza nome la cui mira non conosce perdono. Ad annunciarlo, mentre si avvicina al galoppo al villaggio di San Miguel, è un fischio malinconico che sembra provenire dalla gola del tempo, dai decenni sepolti nella polvere rossastra del West. Quell'uomo spietato è l'eroe di una nuova epica, fatta di sangue e piombo, di carne, cavalli e dinamite. È la Trilogia del dollaro, canto per fucile e macchina da presa, odissea di cacciatori di taglie che ha riscritto il genere western con la lingua di Kurosawa e Céline: film costruiti con gesti ieratici, con tempi dilatati pronti a esplodere in parossismi di violenza, con un ordito di sguardi interminabili, spari improvvisi, dialoghi scarnifi cati le cui battute si dischiudono in formidabili aforismi. Il regista si chiama Sergio Leone. C'era una volta il cinema - frutto di quindici anni di dialogo ininterrotto con Noël Simsolo tra Parigi, Cannes e Roma - è il testo cui Leone ha affi dato il racconto della propria vita e di tutti i film che ha girato. I fotogrammi dei suoi ricordi portano impressi il cappello di Clint Eastwood e la barba mal rasata di Gian Maria Volonté, le melodie di Ennio Morricone, lo sguardo di Claudia Cardinale e il sorriso offuscato di Robert De Niro, gli incontri con Pier Paolo Pasolini, Klaus Kinski e Orson Welles. Leggere questo memoir-intervista, finora inedito in Italia, è come ritrovare in una vecchia cassetta una voce che si credeva smarrita. Una voce acuta, divertita, ferocemente anticonvenzionale, che fra un aneddoto di vita sul set e una riflessione sul cinema finisce per rivelare i segreti di un regista che ha saputo trasformare gli anni del proibizionismo nel romanzo struggente delle amicizie tradite, delle vendette e degli amori perduti. E che, nell'oblio di una fumeria d'oppio come sulle carrozze di un treno a vapore, ha dipinto l'immagine del tempo mentre fugge via.

C'era una volta il cinema - I miei film, la mia vita

Herbstimpressionen und der große Bär am Himmel deuten auf die kommende Jahreszeit. Lichtverlust beklagt eines der Gedichte in der Anthologie, längere Tage nach der Wintersonnenwende werden ersehnt. Weihnachts- und Winterfreuden sind zu bestaunen. Ein Ausflug wird auf die schwedische Insel Öland unternommen. Die Tabellen des Bankberaters kommen in den Fokus. Die Philosophie des Posaunisten wird befragt. Der Wagen Nummer neun dient statt dem Gleisverkehr künftig als Hühnerstall. Natur, Burgen und Klöster an der Weser gelangen in gereimte Zeilen. Der Hagia Sophia in Istanbul nimmt sich einer der Dichter an. Gesucht wird nach einem anderen Ort zum Träumen, Hand in Hand geht ein Paar.

Ein anderer Ort zum Träumen - Gedichte

J'ai vu des films qui ont gagné jusqu'à 100 $, 200 millions de dollars, mais ce ne sont pas des films. Ce sont des images. Ce sont des flashs. Ce sont beaucoup de belles images, beaucoup de choses à regarder. Ils vous capturent. Mais ce n'est pas un film. Ce n'est pas quelque chose qui vous implique dans une histoire. Ils vont maintenant au cinéma pour être époustouflé par les effets.

Les femmes avaient un poids énorme en Amérique. Et ils l'ont encore. Parce qu'ils sont vraiment les Padrone [propriétaires, maîtres] d'Amérique.

Comme l'a dit Claude Lelouche, son directeur américain préféré est Sergio Leone. Non pas parce que je serais américain, mais parce que j'avais affaire à un sujet qu'un Américain aurait tout aussi bien traité.

J'ai toujours cru que le vrai cinéma est le cinéma de l'imagination.

Il est un peu difficile d'éviter de mettre à la fois la guerre et la politique, en ce qu'ils entrent tous les deux dans l'activité, mais seuls. Mon idée de base est de faire un grand cinéma d'amour dans l'enfer de 1942. À ce moment, l'enfer était Leningrad. Sous tout cela, bien sûr, un film sur la dissension entre les deux pays les plus importants du monde, des États-Unis et de l'Union soviétique. Je pense que c'est un must à ce stade de parler de coopération au lieu de la rancune et de la haine et de la concurrence entre les nations.

Je pense que les hommes de ma génération - pas moi en particulier - sont parmi les hommes les plus chanceux de l'univers.

J'ai réalisé qu'un auteur ne peut pas aussi être producteur.

Lorsque j'ai utilisé une femme dans mes films ou écrit une femme dans mon film, je voulais qu'elle soit un point central et un point de motivation ou un catalyseur pour fonctionner dans le film.

Je pense que mes films ne sont occidentaux que dans leurs aspects extérieurs. En eux se trouvent quelques-unes de mes vérités qui, avec plaisir, je vois, appartiennent à beaucoup de parties du monde. Pas seulement l'Amérique.

Je suis né avec ce nœud papillon en celluloïd sur mon col.

J'avais toujours pensé que le «bien» et le «mauvais» et le «violent» n'existaient dans aucun sens absolu et essentiel. Il me semblait intéressant de démystifier ces adjectifs dans le cadre d'un western. Un assassin peut afficher un altruisme sublime tandis qu'un homme bon peut tuer avec une indifférence totale.

Ma vie, ma lecture, tout sur moi tourne autour du cinéma. Donc pour moi, le cinéma est la vie et vice-versa.

Le cinéma à travers le spectacle, à travers le divertissement du spectacle, raconte l'histoire de nombreux problèmes réels dans la vie. Parce que qui qui ne veut jamais lire entre les lignes peut simplement profiter du divertissement et du spectacle et peut rentrer chez lui heureux.

L'important est de faire un monde différent, de faire un monde qui ne l'est pas maintenant. Un monde réel, un monde authentique, mais qui permet au mythe de vivre. Le mythe est tout.

Vous voyez en Once Upon a Time in the West, tout le film se déplace autour d'elle [Claudia Cardinale]. Si vous la sortez, il n'y a plus de film. Elle est le moteur central de l'ensemble du se produire.

Celui qui aimerait regarder et voir ce que quelqu'un dit derrière tout le spectacle, les paillettes, les paysages, quel qu'il soit, et voir quelles idées sont exprimées au-delà et en dessous et au-dessus, cela peut également le faire.

Je pense que les femmes ont toujours été considérées comme des objets, en particulier dans le genre des westerns.

Je ne dis pas que les Américains ont eu le même impact que les jésuites, mais je les vois comme une population très spécialisée, même en termes d'être, dans une certaine mesure, naïf. Parce que Naiveté vient du manque d'informations.

Toutes les personnes que j'ai rencontrées, dont beaucoup en dehors du cinéma, savaient parfaitement tout sur une chose ou un sujet ou un domaine.

Il est naturel pour moi que quelqu'un qui aimait ce type de musique ou ce type de spectacle le copierait, pour faire quelque chose, une vidéo. Cela me semble la chose la plus naturelle au monde.

J'avoue que certaines de mes idées peuvent s'être avérées être de nature pessimiste.

Je recherche comme Diogène avec sa lanterne pour tous ces merveilleux êtres humains. Je ne les ai pas encore trouvés.

Il est difficile de trouver de nouvelles sollicitations, de nouvelles expressions. Mais cela parle du cinéma. Cinéma.

L'Amérique est si variée et passionnante qu'après six mois, vous y retournez et la trouvez complètement changée.

Le fait même de la recherche de spécialisation est probablement ce qui rend l'Amérique si grande au cours de ces deux cents ans. Mais aussi, la sensation que quelqu'un qui veut comprendre l'Amérique n'a pas vraiment besoin de le visiter beaucoup.

S'il y a un auteur qui m'a influencé - et il n'y en a qu'un - c'est Charlie Chaplin. Et il n'a jamais gagné un Oscar.

Je pense que pour aller au fond de tout cela, que les films que j'ai réalisés et mon genre de réalisation de films sont un type hybride de réalisation de films - car ce n'est pas américain, ce n'est pas italien.

Si un réalisateur prend le temps de documenter - de prendre du recul pour observer - je pense que je suis plus honnête. Parce que ce doit être le public qui tire les conclusions et qui, peut-être, résout la situation.

Mes films sont souvent caractérisés par le manque de femmes qui y sont présentes, à l'exception de ce dernier [Il était une fois en Amérique].

Même lorsque je lis un livre, si le livre me laisse la possibilité de trouver certaines solutions ou de travailler sur moi-même vers une solution, je préfère beaucoup plus que si le livre me remplit des réponses, me le donne directement.

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