L'amour en saison sèche

Septembre 1957 marque une date importante dans l'histoire des luttes raciales aux Etats-Unis : le gouverneur de l'Arkansas, Orval Faubus, brave la Constitution, les forces de l'ordre et la volonté du président Eisenhower en interdisant à neuf élèves noirs l'entrée de leur collège de Little Rock. Le même mois, à Memphis, trois apprentis gangsters que l'on pourrait qualifier de pieds nickelés planifient et mettent à exécution un projet dont l'ironie est criante : ils sont blancs, mais le jeune garçon qu'ils vont kidnapper est issu d'une famille aisée de la bourgeoisie noire. 
Sur fond d'émeutes retransmises par la télévision, nous voyons Podjo, joueur invétéré et stratège du trio, Rufus, l'abruti obsédé sexuel, et sa copine, l'aguicheuse Reeny, louer une maison isolée, séquestrer le petit Teddy et toucher la rançon. Et ensuite ? Ensuite, c'est comme dans un roman noir...

September september

Immense romancier américain, dans la lignée de William Faulkner, Shelby Foote est un auteur encore assez méconnu en France. Un de ses livres les plus importants en Amérique s'appelle Shiloh, épopée miniature qui raconte la guerre de Sécession en 200 pages à travers la voix de soldats ou lieutenants des deux camps. Chaque chapitre est ciselé à la perfection, explorant la nature humaine, l'absurdité des combats, l'étrange ivresse de la cause et la détresse inévitable devant le spectacle de la violence et la mort. Tous les paradoxes à l'oeuvre dans une guerre. On pense à James Lee Burke, à William March... Shiloh est traduit pour la première fois en français.

Shiloh

Immense romancier américain, dans la lignée de William Faulkner, Shelby Foote est un auteur encore assez méconnu en France. Un de ses livres les plus importants en Amérique s'appelle «Shiloh», épopée miniature qui raconte la guerre de Sécession en 200 pages à travers la voix de soldats ou lieutenants des deux camps. Chaque chapitre est ciselé à la perfection, explorant la nature humaine, l'absurdité des combats, l'étrange ivresse de la cause et la détresse inévitable devant le spectacle de la violence et la mort. Tous les paradoxes à l'oeuvre dans une guerre. On pense à James Lee Burke, à William March... «Shiloh» est traduit pour la première fois en français.

Immense romancier américain, dans la lignée de William Faulkner, Shelby Foote est un auteur encore assez méconnu en France. Un de ses livres les plus importants en Amérique s'appelle Shiloh, épopée miniature qui raconte la guerre de Sécession en 200 pages à travers la voix de soldats ou lieutenants des deux camps. Chaque chapitre est ciselé à la perfection, explorant la nature humaine, l'absurdité des combats, l'étrange ivresse de la cause et la détresse inévitable devant le spectacle de la violence et la mort. Tous les paradoxes à l'ouvre dans une guerre. On pense à James Lee Burke, à William March... Shiloh est traduit pour la première fois en français.

A cinquante ans passés, Luther Eustis, pauvre agriculteur blanc du Mississippi, abandonne femme et enfants pour s'enfuir sur une île déserte du lac Bristol avec une " fille facile " de dix-huit ans, Beulah. Pentecôtiste et puritain, Eustis, qui ne se sépare jamais de sa Bible, se livre à une tentative dérisoire de retour à l'innocence originelle. Mais il sait bien qu'au fond il se perd. Bientôt il découvre les instincts vicieux de Beulah lorsqu'elle séduit le fils sourd-muet d'une femme monstrueuse, poilue et musclée comme un homme, qui vit au bord du lac. Eustis étrangle alors sa maîtresse et jette le corps à l'eau, lesté de bloc de ciment. A quelque temps de là, le cadavre remonte à la surface. Retrouvé et arrêté, Eustis affiche une parfaite indifférence à l'égard des événements. Tout est entre les mains de Dieu. Son avocat plaide la folie et lui épargne la chaise électrique. Il sera condamné à la réclusion à perpétuité. Le récit commence par le procès d'Eustis et, au fil des chapitres, tous les protagonistes du drame, prenant la parole à tour de rôle, commentent les faits chacun à sa manière. Par un tour de force magistral, l'histoire, exposée tout entière dès le début, ne cesse de s'approfondir sans qu'aucun fait nouveau vienne bouleverser les données premières. Et nous comprenons peu à peu que le crime d'Eustis concerne toute la communauté et même tout le Sud sa civilisation imprégnée de la Bible, sa pauvreté, sa résignation, ses croyances obscurantistes, le cloisonnement affectif de ses membres.

Tourbillon

À cinquante ans passés, Luther Eustis, pauvre agriculteur blanc du Mississippi, abandonne femme et enfants pour s'enfuir sur une île déserte du lac Bristol avec une «fille facile» de dix-huit ans, Beulah. Pentecôtiste et puritain, Eustis, qui ne se sépare jamais de sa Bible, se livre à une tentative dérisoire de retour à l'innocence originelle. Mais il sait bien qu'au fond il se perd. Bientôt il découvre les instincts vicieux de Beulah lorsqu'elle séduit le fils sourd-muet d'une femme monstrueuse, poilue et musclée comme un homme, qui vit au bord du lac. Eustis étrangle alors sa maîtresse et jette le corps à l'eau, lesté d'un bloc de ciment. À quelque temps de là, le cadavre remonte à la surface. Retrouvé et arrêté, Eustis affiche une parfaite indifférence à l'égard des événements. Tout est entre les mains de Dieu. Son avocat plaide la folie et lui évite la chaise électrique. Il sera condamné à la réclusion à perpétuité. Le récit commence par le procès d'Eustis et, au fil des chapitres, tous les protagonistes du drame, prenant la parole à tour de rôle, commentent les faits chacun à sa manière. Par un tour de force magistral, l'histoire, exposée tout entière dès le début, ne cesse de s'approfondir sans qu'aucun fait nouveau vienne bouleverser les données premières. Et nous comprenons peu à peu que le crime d'Eustis concerne toute la communauté et même tout le Sud : sa civilisation imprégnée de la Bible, sa pauvreté, sa résignation, ses croyances obscurantistes, le cloisonnement affectif de ses membres.

Je ne veux rien avoir à faire avec quoi que ce soit de mécanique entre moi et le journal, y compris une machine à écrire, et je ne veux même pas un stylo fontaine entre moi et le papier.

Et j'écris lentement : cinq, six cents mots, c'est une bonne journée. C'est la raison pour laquelle il m'a fallu 20 ans pour écrire ces millions et demi de mots sur la guerre civile.

Si vous voulez étudier l'écriture, lisez Dickens

Je n'ai jamais montré à personne un brouillon de quoi que ce soit.

La longévité conquiert le scandale à chaque fois.

Je déteste l'idée d'un monde parfait. Cela m'emmènerait aux larmes.

Généralement, la première semaine de septembre apporte le temps le plus chaud de l'année, et cela ne faisait pas exception. Au-dessus, les ventilateurs sont devenus lents, leurs palettes remuant l'air près du plafond mais maintenant.

Shiloh est une bataille merveilleusement dramatique. Le chef d'un côté est tué, et l'autre passe à la gloire, et ce fut la première grande bataille. Cela a duré deux jours.

Les gens veulent savoir pourquoi le Sud est si intéressé par la guerre civile. J'avais peut-être, c'est une supposition difficile, une cinquantaine de combats de poings dans ma vie. Sur ces cinquante combats de poings, ceux dont j'avais le souvenir le plus vivant étaient ceux que j'ai perdus. Je pense que c'est une des raisons pour lesquelles le Sud se souvient de la guerre plus que le Nord.

Je pense que faire des erreurs et les découvrir par vous-même est d'une grande valeur, mais avoir quelqu'un d'autre pour souligner vos erreurs est un raccourci du processus.

La guerre civile nous a définis comme ce que nous sommes et il nous a ouvert à être ce que nous sommes devenus, de bonnes et de mauvaises choses ... c'était le carrefour de notre être, et c'était un enfer de carrefour.

Une université n'est qu'un groupe de bâtiments rassemblés autour d'une bibliothèque.

J'ai commencé la façon dont presque tous ceux dont j'ai entendu parler - j'ai commencé à écrire de la poésie. Et je trouve que c'est tout à fait habituel avec les écrivains, leur essayant la poésie.

Le nord n'était qu'une direction indiquée par une boussole - si un homme en avait un, c'est-à-dire, car sinon il n'y avait pas de nord ou de sud ou d'est ou ouest; Il n'y avait que la désolation couvante.

Grant était quelque chose de rare dans cette guerre ou dans toute la guerre. Il pouvait apprendre de l'expérience.

Lorsque vous grandissez dans une société totalement séparée, où tout le monde autour de vous croit que la ségrégation est appropriée, vous avez du mal. Vous ne pouvez pas croire à quel point cela fait partie de votre pensée.

Je n'ai jamais connu, au moins une instance historique moderne, où la vérité n'était pas supérieure à la distorsion à tous points de vue.

Je suis fou de Grant: son personnage, sa nature, sa science dans les combats et tout le reste. Mais je n'aime pas l'idée qu'il n'a jamais accepté le blâme pour quoi que ce soit, a toujours trouvé quelqu'un d'autre à blâmer pour toute erreur qui a été commise, y compris blâmer Prentiss pour Shiloh.

Je ne me souciais jamais du type de note que j'ai obtenu.

En tant que sudiste, je dois dire que l'une des principales importations de la guerre est que les sudistes ont un sentiment de défaite qu'aucun des autres pays n'a.

La guerre d'un homme riche et le combat d'un pauvre.

Avant la guerre, c'était toujours les États-Unis * sont *, après la guerre, c'était les États-Unis ... il nous a fait un est.

Le point que je ferais valoir, c'est que le romancier et l'historien recherchent la même chose: la vérité - pas une vérité différente: la même vérité - seulement elles l'atteignent, ou essaient de l'atteindre, par des itinéraires différents. Que l'événement ait eu lieu dans un monde désormais allé à la poussière, conservé par des documents et évalué par bourse, ou dans l'imagination, conservé par la mémoire et distillé par le processus créatif, ils veulent tous les deux nous dire comment c'était: pour recréer Il, par leurs méthodes distinctes, et le rendez à nouveau dans le monde qui les entoure.

Se rapprocher des livres et passer du temps par moi-même, j'étais obligé de penser à des choses auxquelles je n'aurais jamais pensé si j'étais occupé à me raviver avec un frère et une sœur.

Et je pense vraiment que la difficulté de la recherche la rend plus réelle pour vous que de frapper quelque chose pour savoir combien d'hommes ont été tués lors de cette action particulière.

Une combinaison de tout ce qui était le meilleur dans les jours les plus heureux de l'année qui s'en allait.

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