"Si vous persistez, nous serons obligés de vous faire taire. Définitivement. Si vous tenez à la vie, arrêtez de calomnier la République islamique. Cessez ce tapage hors de notre pays. Vous éliminer est la solution la plus simple pour nous." En 2004, lorsque Shirin Ebadi, récente lauréate du prix Nobel de la paix, reçoit ce message, elle décide de l'ignorer et de poursuivre son combat en faveur de la démocratie et des droits de l'homme en Iran. Mais les intimidations, les pressions et les menaces ne font qu'augmenter. Les services secrets s'en prennent même à ses proches. Jusqu'au jour où ne lui reste plus qu'une solution : tout abandonner - mari, amis, biens personnels - et fuir son pays. Jamais Shirin Ebadi ne s'était livrée comme dans ce récit autobiographique. Un texte poignant qui met en lumière la vie quotidienne d'une femme décidée à se battre pour ses convictions et pour la liberté dans un Etat autocratique.

Pour être enfin libre

Amies, Shirin et Pari voient leurs vies bouleversées par l'avènement de la République islamique, en 1979.Le destin de Pari et de ses trois frères, qui ont choisi des engagements opposés, est la trame de ce récit romanesque. Abas, général de l'armée du Shah, a été contraint de fuir aux États-Unis à la chute du régime ; Javad est un activiste communiste ; Ali, héros de la guerre contre l'Irak, est, pour sa part, un admirateur de l'ayatollah Khomeiny. Tous trois vont mourir...Ce récit, où le drame et le quotidien s'entremêlent, est une parabole de la société iranienne contemporaine, d'une extrême diversité. Une cage dorée dont le lustre est terni par la violence, la corruption et l'intolérance.

La cage dorée

Shirin et Pari sont amies, mais la Révolution islamique va bouleverser leurs vies. Shirin, la narratrice de ce récit, s'attache au parcours des trois frères de Pari, et à celui de Pari elle-même, trait d'union entre ces trois hommes devenus ennemis pour avoir choisi des engagements opposés. Abas, général de l'armée du Shah, est contraint de fuir aux États-Unis après la chute du régime. Devenu boulanger en Californie, il se suicidera en apprenant l'homosexualité de son fils. Javad, activiste communiste, sera exécuté par la République islamique. Quant à Ali, fervent admirateur de l'ayatollah Khomeini, héros de la guerre contre l'Irak, il sera assassiné à Paris, non loin du Père-Lachaise, par les services secrets d'Ahmadinejad... Pari, elle, attendra le décès de leur mère pour fuir l'Iran, cette cage dorée gangrenée par la violence, la corruption, l'intolérance et l'oppression. Ce récit, écrit dans une langue riche, fleurie et élégante, où Shirin Ebadi se met elle-même en scène à certains moments, reflète le sort de nombreuses familles iraniennes victimes des bouleversements historiques et politiques de leur pays depuis trente ans.

Shirin et Pari sont amies, mais la Révolution islamique va bouleverser leurs vies. Shirin, la narratrice de ce récit, s'attache au parcours des trois frères de Pari, et à celui de Pari elle-même, trait d'union entre ces trois hommes devenus ennemis pour avoir choisi des engagements opposés.Abas, général de l'armée du Shah, est contraint de fuir aux États-Unis après la chute du régime. Devenu boulanger en Californie, il se suicidera en apprenant l'homosexualité de son fils. Javad, activiste communiste, sera exécuté par la République islamique. Quant à Ali, fervent admirateur de l'ayatollah Khomeini, héros de la guerre contre l'Irak, il sera assassiné à Paris, non loin du Père-Lachaise, par les services secrets d'Ahmadinejad...Pari, elle, attendra le décès de leur mère pour fuir l'Iran, cette cage dorée gangrenée par la violence, la corruption, l'intolérance et l'oppression.Ce récit, écrit dans une langue riche, fleurie et élégante, où Shirin Ebadi se met elle-même en scène à certains moments, reflète le sort de nombreuses familles iraniennes victimes des bouleversements historiques et politiques de leur pays depuis trente ans.

La Cage Dorée

Avocate et militante des droits de l'homme, Shirin Ebadi incarne aujourd'hui la résistance des femmes iraniennes au pouvoir autocratique du régime islamique de Téhéran. Elle a reçu à ce titre le prix Nobel de la paix en 2003, attribué pour la première fois à une femme musulmane. Ce livre raconte une vie tout entière consacrée à la justice. Au début des années 1970, elle est la première femme à être nommée présidente du tribunal de grande instance de Téhéran, à l'âge de vingt-trois ans. Quelques mois après la révolution islamique de 1979, elle est
contrainte de renoncer à ses fonctions. Avocate, elle
engage alors un combat quotidien contre le régime, ce qui lui vaut d'être plusieurs fois emprisonnée et même menacée de mort : " Toute personne œuvrant pour les droits de l'homme en Iran doit vivre avec la peur de sa naissance à sa mort, mais j'ai appris à surmonter ma peur. " Aujourd'hui, Shirin Ebadi se consacre surtout à la défense des femmes et des enfants, qui subissent de plein fouet, et jusque dans leur chair, la violence de la culture patriarcale iranienne. Mère de deux filles, elle a fondé par ailleurs une Association de défense des enfants dont les droits sont inexistants dans son pays. Ce livre est le récit des combats d'une femme exceptionnelle contre l'obscurantisme religieux et l'oppression des femmes.

Iranienne et libre - Mon combat pour la justice

Shirin Ebadi (en persan : شیرین عبادی, Shirin 'Ebādi), née le 21 juin 1947 à Hamadan en Iran, est une militante politique iranienne, avocate, ancienne juge et militante des droits humains.
Le prix Nobel de la paix lui a été décerné en 2003 pour ses accomplissements en faveur de la défense des droits humains, plus précisément de la démocratie, des droits des femmes et des enfants.
En 2004, le magazine Forbes la place parmi les « 100 femmes les plus influentes dans le Monde ».

La démocratie ne reconnaît pas l'est ou l'ouest; La démocratie est simplement la volonté des gens. Par conséquent, je ne reconnais pas qu'il existe différents modèles de démocratie; Il n'y a que la démocratie elle-même.

L'Iran, le gouvernement iranien, a mentionné à plusieurs reprises qu'il n'attaquerait pas Israël.

Mon objectif est de montrer que les gouvernements qui violent les droits des gens en invoquant le nom de l'islam ont abusé de l'islam.

En vivant en exil, je suis devenu le haut-parleur des habitants de l'Iran.

Aucun gouvernement ne peut me faire porter un voile, aucun gouvernement ne peut me forcer à ne pas le porter non plus

La condition des femmes dans les sociétés islamiques dans son ensemble est loin d'être souhaitable. Cependant, nous devons reconnaître qu'il existe des différences. Dans certains pays, les conditions sont bien meilleures et dans d'autres bien pires. Par exemple, les conditions auxquelles les femmes sont confrontées même en Égypte diffèrent beaucoup de ce que leurs homologues iraniens traitent. L'état des femmes au Pakistan est très différent de celui de l'Arabie saoudite. Cela montre que vous pouvez avoir différentes interprétations de l'islam.

Nous ne devons permettre à personne d'imposer sa vision personnelle concernant la religion aux autres par la force, l'oppression ou la pression.

Le gouvernement iranien a l'intention d'utiliser le programme nucléaire à des fins pacifiques, mais doit convaincre l'opinion publique internationale de cela.

J'ai dit à plusieurs reprises que je souhaite qu'il n'y ait pas d'huile au Moyen-Orient et plus d'eau. Les gens auraient été beaucoup plus heureux qu'ils ne le sont actuellement.

Nous exigeons un monde non violent où la sécurité humaine est la base de notre sécurité mondiale commune. Les gens ont le droit de vivre dans un monde où les besoins fondamentaux de tous les peuples sont abordés. Plus d'attaques militaires. Plus de guerre.

Il y a un verset [dans le Coran] qui dit que Dieu jure par le temps. Tout ce que vous gagnez dans la vie, vous payez avec votre temps. Le temps est la chose la plus importante qui ait été donnée à l'homme.

J'espère que l'exemple de Saddam Hussein donnera une leçon aux dirigeants d'autres pays où les droits de l'homme ne sont pas respectés.

Quand il y a suffisamment d'oxygène dans l'air pour tout le monde, personne ne va prendre la violence pour y accéder. Mais s'il n'y en avait pas assez pour tout le monde, les gens entraîneraient la violence pour l'obtenir. Par conséquent, nous devons améliorer les conditions pour avoir de meilleurs êtres humains.

Plus de 60% des étudiants universitaires en Iran sont des femmes. Les femmes en Iran sont mieux éduquées que les hommes.

C'est parfaitement OK qu'il y ait certaines personnes qui n'acceptent pas du tout l'islam. Par conséquent, annoncer que je suis musulman peut frotter certaines personnes dans le mauvais sens. Mais mon objectif est de montrer que les gouvernements qui violent les droits des gens en invoquant le nom de l'islam ont abusé de l'islam. Ils violent ces droits et cherchent ensuite refuge derrière l'argument selon lequel l'islam n'est pas compatible avec la liberté et la démocratie. Mais c'est essentiellement pour sauver le visage. En fait, je fais la promotion de la démocratie. Et je dis que l'islam n'est pas une excuse pour contrecarrer la démocratie.

Je ne suis jamais d'accord avec l'argument du président Bush concernant l'axe du mal. Malheureusement, les fondamentalistes en Iran ont utilisé cela comme une excuse pour nous qualifier d'alliés de M. Bush.

L'idée du relativisme culturel n'est rien d'autre qu'une excuse pour violer les droits de l'homme.

L'islam n'est pas une excuse pour contrecarrer la démocratie.

Les Nord-Américains ne comprennent pas que vous ne jetez pas les droits de l'homme comme des bombes sur les Irakiens.

Je maintiens que rien d'utile et de durcissement ne peut émerger de la violence.

Les avocats ont un travail dangereux en Iran.

Aucun soldat américain ne devrait être autorisé à mettre le pied sur le sol iranien, quelles que soient les critiques que nous avons du gouvernement iranien.

Je n'ai jamais été convaincu tout au long de ma vie qu'il faut imiter les autres. Je dis même à mes filles de ne pas me regarder comme un modèle. La condition de chacun est différente et la façon dont chaque personne vit sa vie est différente. Ce qui est important, c'est que l'on utilise son intellect et ne pas être sûr à 100% de ses convictions. Il faut toujours laisser de la place pour douter.

Je n'ai jamais été convaincu tout au long de ma vie qu'il faut imiter les autres. Je dis même à mes filles de ne pas me regarder comme un modèle.

Malheureusement, la violence engendre la violence. Et c'est ainsi que la guerre contre le terrorisme semble aller à ce stade. Beaucoup de gens perdent la vie. De nombreux enfants perdent leurs parents. Trop de maisons sont détruites. Et, malheureusement, l'industrie des armes semble s'épanouir.

Si vous étudiez le comportement ou l'attitude de la Syrie, de l'Iran et des États-Unis, vous comprenez que ces trois pays ne peuvent pas se réconcilier les uns avec les autres.

Les femmes sont les victimes de cette culture patriarcale, mais elles sont aussi ses transporteurs. Gardons à l'esprit que chaque homme oppressif a été élevé dans les limites de la maison de sa mère.

Ce qui est important, c'est que l'on utilise son intellect et ne pas être sûr à 100% de ses convictions. Il faut toujours laisser de la place pour douter.

Certains me critiquent, pensant que je suis trop tolérant au régime de bureau en Iran. En réponse, je dois dire que j'ai purgé une peine de prison, j'ai perdu mon poste [en tant que juge]. Dois-je prouver que je suis courageux? Dois-je être tué?

Les Américains ne devraient pas commencer une attaque militaire, et ils ne devraient pas bombarder l'Iran, et ils ne devraient pas interférer avec les affaires intérieures du pays. Et les Américains devraient accorder plus d'attention aux problèmes des droits de l'homme en Iran.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Shirin_Ebadi

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