When friends die, one's own credentials change: one becomes a survivor. Graham Greene has already had biographers, one of whom has served him mightily. Yet I hope that there is room for the remembrance of a friend who knew him - not wisely, perhaps, but fairly well -  on an island that was ''not his kind of place,'' but where he came season after season, year after year & where he, too, will be subsumed into the capacious story.'
For millennia the cliffs of Capri have sheltered pleasure-seekers & refugees alike, among them the emperors Augustus & Tiberius, Henry James, Rilke &  Lenin, plus hosts of artists, eccentrics & outcasts.  Here in the 1960s Graham Greene became friends with Shirley Hazzard & her husband, the writer Francis Steegmuller; their friendship lasted until Greene's death in 1991.  In GREENE ON CAPRI, Hazzard uses their ever volatile intimacy as a prism through which to illuminate Greene's mercurial character, his work & talk & the extraordinary literary culture that long thrived on this ravishing, enchanted island.

Greene On Capri

Jenny quitte son Angleterre natale et les froides réalités du Nord pour découvrir le Sud et les charmes de Naples. Elle va faire la connaissance d'une écrivaine, la belle et talentueuse Giaconda, et de son amant, Gianni, un metteur en scène romain. Mais à partir de ce trio traditionnel, l'art de Shirley Hazzard, avec le regard sans concession qu'elle porte sur les faiblesses humaines, va bouleverser la donne. L'étrangère, néophyte et fascinée, perd peu à peu son innocence et, de spectatrice manipulée, devient actrice à part entière.
Ainsi apprend-t-elle que comprendre l'autre, c'est aussi se rapprocher de soi-même.
Des ruines somptueuses de Naples à ses terrasses au soleil, ce livre nous promène constamment à travers la ville. Mais c'est surtout d'un voyage initiatique qu'il s'agit : celui qui, par les chemins hasardeux de la découverte d'autrui, mène à la connaissance de soi.
Cette tranche de vie qui lie une héroïne et une ville emmène le lecteur de surprises en surprises : l'aventure n'est pas toujours là où l'on s'attend à la trouver.

La baie de midi

Jenny quitte son Angleterre natale et les froides réalités du Nord pour découvrir le Sud et les charmes de Naples. Elle va faire la connaissance d'une écrivaine, la belle et talentueuse Gioconda, et de son amant, Gianni, un metteur en scène romain. Mais à partir de ce trio traditionnel, l'art de Shirley Hazzard, avec le regard sans concession qu'elle porte sur les faiblesses humaines, va bouleverser la donne. L'étrangère, néophyte et fascinée, perd peu à peu son innocence et, de spectatrice manipulée, devient actrice à part entière. Ainsi apprend-elle que comprendre l'autre, c'est aussi se rapprocher de soi-même. Des ruines somptueuses de Naples à ses terrasses au soleil, ce livre nous promène à travers la ville. Mais c'est surtout d'un voyage initiatique qu'il s'agit : celui qui, par les chemins hasardeux de la découverte d'autrui, mène à la connaissance de soi. Cette tranche de vie qui lie une héroïne et une ville emmène le lecteur de surprise en surprise : l'aventure n'est pas toujours là où l'on s'attend à la trouver.

La Baie de midi

Deux sœurs, orphelines, Caroline et Grace Bell, quittent l'Australie à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour venir vivre en Angleterre. Deux destins en apparence fort différents, qui laissent pourtant un égal goût de cendres : Grace, la blonde, se marie et connaît le bonheur tranquille et fastidieux de la classique femme au foyer ; Caro, la brune, posée d'emblée comme une "enfant de Vénus", préfère l'amour hors mariage et la vie plus chaotique du monde du travail. Elle connaît la passion dans les bras d'un dramaturge à succès avant de se marier avec un Américain plus âgé et d'émigrer à New York. Sydney, Londres, New York, Stockholm, c'est le passage du Nouveau Monde à l'Ancien Continent, une traversée initiatique qui la mènera de l'innocence à l'expérience. Sur les traces de Henry James et d'Edith Wharton, Shirley Hazzard cisèle l'intime des vies tout en les mêlant étroitement à la société du temps et aux échos de l'Histoire. Art de la suggestion et du non-dit, finesse psychologique, subtile perfection du style : en 1981, Le Passage de Vénus l'imposa d'emblée comme un écrivain majeur de notre époque.

Le passage de Vénus

deux soeurs, orphelines, caroline et grace bell, quittent l'australie à la fin de la seconde guerre mondiale pour venir vivre en angleterre.
 deux destins en apparence fort différents, qui laissent pourtant un égal goût de cendres : grace, la blonde, se marie et connaît le bonheur tranquille et fastidieux de la classique femme au foyer; caro, la brune, posée d'emblée comme une " enfant de vénus ", préfère l'amour hors mariage et la vie plus chaotique du monde du travail. elle connaît la passion dans les bras d'un dramaturge à succès avant de se marier avec un américain plus âgé et d'émigrer à new york.
 sydney, londres, new york, stockholm, c'est le passage du nouveau monde à l'ancien continent, une traversée initiatique qui la mènera de l'innocence à l'expérience.
sur les traces de henry james et d'edith wharton, shirley hazzard cisèle l'intime des vies tout en les mêlant étroitement à la société du temps et aux échos de l'histoire. art de la suggestion et du non-dit, finesse psychologique, subtile perfection du style : en 1981, le passage de vénus l'imposa d'emblée comme un écrivain majeur de notre époque.

Le passage de vénus

1947 : la paix a un goût étrange. L'Angleterre est en ruine, la Chine attend la victoire de Mao, le Japon est hanté par ses crimes de guerre et par Hiroshima. Entre ces trois pays navigue Aldred Leith, sinologue, fils d'un romancier célèbre, héros blessé au combat. Comme tous ses contemporains, il oscille entre euphorie et désillusion, soif de vivre et peur du vide. Et il se pose une question lancinante : quel sens donner à cette existence qu'il a failli perdre ? Comment justifier d'avoir survécu ? Et puis, dans le monde d'ambitions et d'intrigues des troupes d'occupation, il croit retrouver une innocence perdue, incarnée par deux adolescents cultivés et fervents : un jeune homme voué à une mort prochaine et sa soeur, tout droit sortie d'un conte de fées. Cela peut-il suffire à reconstruire un monde ?Jamais sans doute le climat de l'après-guerre n'a été évoqué avec une telle précision, une telle intensité charnelle. Mais Shirley Hazzard excelle tout autant à ciseler l'intime sur fond de tourmente collective, donnant à ces destins une portée intemporelle et universelle. Avec cette oeuvre inoubliable alliant richesse poétique et justesse de ton, subtile perfection classique et fulgurances de style, elle s'impose plus que jamais comme une romancière majeure de notre temps, qu'il est urgent de découvrir.

Le grand incendie

1947 : la paix a un goût étrange. L'Angleterre est en ruine, la Chine attend la victoire de Mao, le Japon est hanté par ses crimes de guerre et par Hiroshima. Entre ces trois pays navigue Aldred Leith, sinologue, fils d'un romancier célèbre, héros blessé au combat. Comme tous ses contemporains, il oscille entre euphorie et désillusion, soif de vivre et peur du vide. Et il se pose une question lancinante : quel sens donner à cette existence qu'il a failli perdre ? Comment justifier d'avoir survécu ? Et puis, dans le monde d'ambitions et d'intrigues des troupes d'occupation, il croit retrouver une innocence perdue, incarnée par deux adolescents cultivés et fervents : un jeune homme voué à une mort prochaine et sa soeur, tout droit sortie d'un conte de fées. Cela peut-il suffire à reconstruire un monde ? Jamais sans doute le climat de l'après-guerre n'a été évoqué avec une telle précision, une telle intensité charnelle. Mais Shirley Hazzard excelle tout autant à ciseler l'intime sur fond de tourmente collective, donnant à ces destins une portée intemporelle et universelle. Avec cette oeuvre inoubliable alliant richesse poétique et justesse de ton, subtile perfection classique et fulgurances de style, elle s'impose plus que jamais comme une romancière majeure de notre temps, qu'il est urgent de découvrir.

1947 : la paix a un goût étrange. L'Angleterre est en ruine, la Chine attend la victoire de Mao, le Japon est hanté par ses crimes de guerre et par Hiroshima. Entre ces trois pays navigue Aldred Leith, sinologue, fils d'un romancier célèbre, héros blessé au combat. Comme tous ses contemporains, il oscille entre euphorie et désillusion, soif de vivre et peur du vide. Et il se pose une question lancinante : quel sens donner à cette existence qu'il a failli perdre ? Comment justifier d'avoir survécu ? Et puis, dans le monde d'ambitions et d'intrigues des troupes d'occupation, il croit retrouver une innocence perdue, incarnée par deux adolescents cultivés et fervents : un jeune homme voué à une mort prochaine et sa sueur, tout droit sortis d'un conte de fées. Cela peut-il suffire à reconstruire un monde ? Jamais sans doute le climat de l'après-guerre n'a été évoqué avec une telle précision, une telle intensité charnelle. Mais Shirley Hazzard excelle tout autant à ciseler l'intime sur fond de tourmente collective, donnant à ces destins une portée intemporelle et universelle. Avec cette œuvre inoubliable alliant richesse poétique et justesse de ton, subtile perfection classique et fulgurances de style, elle s'impose plus que jamais comme une romancière majeure de notre temps, qu'il est urgent de découvrir.

Le Grand Incendie

Avez-vous déjà remarqué à quel point il est facile de pardonner à une personne un nombre de défauts pour une caractéristique attachante, pour un certain style ou un engagement dans la vie - tandis que quelqu'un avec de nombreuses bonnes qualités est insupportable pour un seul défaut s'il se trouve être un ennuyeux?

Les Italiens ne sont jamais ponctuels; Le café, l'endroit pratique pour attendre, les absolue. Il n'est pas question de traîner, sans l'air perdu et indésirable ou même malhonnête, comme il y en a dans les halls de l'hôtel ou les foyers des restaurants. On s'assoit et aime la scène et attend.

En Angleterre, la vie est un long processus de composition de soi.

J'ai une superstition que si je parle de l'intrigue, c'est comme laisser le sable sortir d'un trou au fond d'un sac.

Dans le cercle où j'ai été élevé, je ne connaissais personne dans les arts visuels, personne qui assisse régulièrement à des performances musicales, et seulement deux adultes autres que mes professeurs qui ont parlé sans embarras de la poésie et de la littérature - ces deux étant des femmes. Pour autant que je me souvienne, je n'ai jamais entendu un homme se référer à un bon ou un grand livre. Je ne connaissais personne qui n'avait maîtrisé, ni même étudié, une autre langue de choix. Et notre vie articulée et consciente s'est déroulée sans reconnaissance des civilisations précédentes qui l'avaient produit.

Un poète ou un romancier inventera des interruptions pour éviter de longues journées consécutives à la page ordonnée ; et parmi ceux-ci, les plus pernicieux sont d'autres genres d'écrits : articles, conférences, revues, correspondance abondante.

Les enfants ont rarement un bon sens de leur propre tragédie, réduisant et gardant caché les véritables horreurs de leur courte vie, imaginant humblement la vraie calamité pour être un drame prestigieux du monde adulte.

La folie peut parfois donner accès à une sorte de connaissance. Mais n'était pas une garantie.

Dans les pensées, on garde une réserve d'espoir, malgré tout. Vous ne pouvez pas dire au revoir dans l'imagination. C'est quelque chose que vous ne pouvez faire qu'en réalité.

La grande littérature est comme un leadership moral; Tout le monde en déplore son absence, mais il y a une tendance à le préférer aux morts en toute sécurité.

C'est l'impulsion de notre siècle, avec sa croyance presque religieuse en l'ampleur, à lancer une institution dans chaque vide.

Au début, il y a quelque chose que vous attendez de la vie. Plus tard, il y a ce que la vie attend de vous. Au moment où vous réalisez que ce sont les mêmes, il peut être trop tard pour les attentes. Ce que nous sommes, pas ce que nous devons être. Ce sont les mêmes choses.

Depuis le moment de la création des Nations Unies, les énergies incalculables ont été dépensées par les gouvernements non seulement à l'exclusion des personnes de principe et de distinction des positions les plus importantes de l'organisation, mais à l'installation d'hommes dont le caractère et les affiliations le plus loin possible l'empêcheraient tout défi sérieux à la souveraineté gouvernementale.

Les Nations Unies ont émergé comme un temple de bonnes intentions officielles, un endroit où les gouvernements pourraient - sans attirer leurs transgressions - aller à l'église; Un endroit rendu éloigné - par la mensonge et la complexité procédurale convenus, et par encodium lui-même - du risque d'intensité du public.

La grande et secrète peur des Américains est que l'Amérique puisse devenir un phénomène plutôt qu'une civilisation.

Rien ne crée une telle mensonge en vous que le souhait de plaire.

Pour la plupart des gens, il est plus facile de soutenir une personne éminente dans une honte méritée qu'un obscur qui a été lésé.

Les êtres humains ont besoin de malheur au moins autant qu'ils ont besoin de bonheur.

Je n'ai jamais eu, ni souhaité, de vous. Ce n'est pas vrai, bien sûr. Je voulais le plus grand pouvoir de tous. mais pas avantage, ni autorité.

La douceur qui aspirait à la nuit et au jour. Une certaine tragédie pourrait être en train de devancer la perte ou une maladie. Elle avait la luminosité de ceux qui surviennent à mourir.

On voudrait toujours se considérer comme étant du côté de l'amour, prêt à le reconnaître et à le souhaiter bien - mais, lorsqu'il lui est confronté dans d'autres, on le ressentait si souvent, remet en question sa vraie nature, a secrètement rejeté l'instance particulière comme folie ou promiscuité. Était-ce simplement de la jalousie, ou une réticence à admettre un sentiment si noble et enviable en personne d'autre que vous-même?

Aller en Europe, quelqu'un avait écrit, était à peu près aussi définitif que d'aller au paradis. Un passage mystique vers une autre vie, à partir duquel personne ne retourna la même chose. Ceux qui revenaient dans de tels navires étaient invincibles, car ils l'avaient géré et pouvaient refléter toujours après sur le chalet d'Anne Hathaway ou la tour de Londres avec une confiance qui a généré à Sydney. Il n'y avait rien de mythique à Sydney; Des objets, des êtres et des événements importants se sont tous produits à l'étranger ou dans le domaine des livres.

La tragédie n'est pas que l'amour ne dure pas. La tragédie est l'amour qui dure.

Peut-être que si nous vivions avec moins de beauté physique, nous développerions davantage nos véritables natures.

Parfois, sûrement, la vérité est plus proche de l'imagination ou de l'intelligence, de l'amour que du fait? Être précis, c'est ne pas avoir raison.

Il y a un équilibre dans la vie, mais pas l'équité.

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