« J'avais découvert posé sur le lit un petit dessin représentant une femme et un homme à tête de taureau. (...) Le dessin est brutal. Je le déteste. Je l'adore. Je ne m'en déferai jamais. (...) Sur ce dessin, c'était moi. Ni Olga, ni Marie-Thérèse, ni aucune autre de ses amantes de passage dont il ne se rappelait pas les noms. J'étais l'élue, j'étais la gagnante, j'étais marquée. J'étais à lui. »

Photographe renommée, figure prometteuse de l'avant-garde parisienne, amie intime des surréalistes André Breton et Man Ray, Dora Maar est une artiste accomplie et célébrée lorsqu'elle rencontre Pablo Picasso en 1936. Fascinée par le génie du peintre, elle rêve d'un compagnonnage artistique, d'une vie à deux faite d'amour et d'art.

Mais pour Picasso, le seul art qui compte est le sien, et leur relation ne sera pour lui qu'un matériau inépuisable pour sa propre créativité. Projetée en pleine lumière par son statut de muse, Dora Maar devient, sous les pinceaux de Picasso, une des femmes les plus scrutées de son temps, mais son art et son individualité resteront à jamais dans l'ombre du maître. De leur histoire destructrice, elle sortira anéantie.

Dans ce journal intime fictif, Slavenka Drakulic dresse le portrait tragique d'une femme et artiste extraordinaire et offre une voix à celle qui en fut privée.

Slavenka Drakulic est une journaliste et écrivaine croate, dont les oeuvres sont traduites en une vingtaine de langues. Ses écrits (essais, romans ou articles) se concentrent sur la place de la femme, le corps féminin, la maladie et le traumatisme. Elle a reçu plusieurs prix, dont le prestigieux prix de la foire du livre de Leipzig « pour l'entente européenne ». Aujourd'hui éditrice et essayiste, elle collabore avec de nombreux magazines et revues internationaux.

Dora Maar et le minotaure - Mes années noires avec Picasso

« J’avais découvert posé sur le lit un petit dessin représentant une femme et un homme à tête de taureau. (...) Le dessin est brutal. Je le déteste. Je l’adore. Je ne m’en déferai jamais. (...) Sur ce dessin, c’était moi. Ni Olga, ni Marie-Thérèse, ni aucune autre de ses amantes de passage dont il ne se rappelait pas les noms. J’étais l’élue, j’étais la gagnante, j’étais marquée. J’étais à lui. »
Photographe renommée, figure prometteuse de l’avant-garde parisienne, amie intime des surréalistes André Breton et Man Ray, Dora Maar est une artiste accomplie et célébrée lorsqu’elle rencontre Pablo Picasso en 1936. Fascinée par le génie du peintre, elle rêve d’un compagnonnage artistique, d’une vie à deux faite d’amour et d’art.
Mais pour Picasso, le seul art qui compte est le sien, et leur relation ne sera pour lui qu’un matériau inépuisable pour sa propre créativité. Projetée en pleine lumière par son statut de muse, Dora Maar devient, sous les pinceaux de Picasso, une des femmes les plus scrutées de son temps, mais son art et son individualité resteront à jamais dans l’ombre du maître.
De leur histoire destructrice, elle sortira anéantie.
Dans ce journal intime fictif, Slavenka Drakulic dresse le portrait tragique d’une femme et artiste extraordinaire et offre une voix à celle qui en fut privée.
Slavenka Drakulic est une journaliste et écrivaine croate, dont les oeuvres sont traduites en une vingtaine de langues. Ses écrits (essais, romans ou articles) se concentrent sur la place de la femme, le corps féminin, la maladie et le traumatisme. Elle a reçu plusieurs prix, dont le prestigieux prix de la foire du livre de Leipzig « pour l’entente européenne ». Aujourd’hui éditrice et essayiste, elle collabore avec de nombreux magazines et revues internationaux.

Dora Maar et le Minotaure

Europe is still a divided continent. In the place of a fallen Berlin wall, there is a chasm between the East and the West. Are these differences a communist legacy, or do they run even deeper? What divides us today? To say simply that it is the understanding of the past, or a different concept of time, is not enough. But a visitor to this part of the world will soon discover that we, the Eastern Europeans, live in another time zone. We live in the twentieth century, but at the same time we inhabit a past full of myths and fairy tales, of blood and national belonging, and the fact that most people are lying and cheating or that they have the habit of blaming others for every failure...' An intimate tour of life on the streets of Budapest, Tirana, Warsaw and Zagreb, as those cities continue to acclimatise to the post-Communist thaw, Cafe Europa does not provide easy solutions or furnish political pallatives. Rather as a Croatian with a viewpoint of ever-widening relevance, the value of Slavenka Drakulic's wry and humane observations lie in the emotional force of their honesty and the clarity of their insight.....

CAFE EUROPA

Ci sono figlie premurose e insofferenti nei confronti di madri anziane e sole. Ci sono vedove svogliate che si chiudono in casa davanti alla tv piuttosto che uscire con le amiche al caffè o a un concerto; che rinunciano a dilettarsi con un libro, poiché leggere è diventato faticoso, quasi impossibile. Ci sono anche donne con un marito e ancora professionalmente attive, a cui capita di innamorarsi di un collega molto più giovane il cui sguardo e sorriso bastano per illuminarle, renderle visibili. È un libro intimo e liberatorio, che racconta l'invisibilità delle donne mentre invecchiano, le dimenticanze, le malattie, la vergogna e il dolore, i sentimenti più profondi di cui non osiamo parlare.

La donna invisibile

« J'avais découvert posé sur le lit un petit dessin représentant une femme et un homme à tête de taureau. (...) Le dessin est brutal. Je le déteste. Je l'adore. Je ne m'en déferai jamais. (...) Sur ce dessin, c'était moi. Ni Olga, ni Marie-Thérèse, ni aucune autre de ses amantes de passage dont il ne se rappelait pas les noms. J'étais l'élue, j'étais la gagnante, j'étais marquée. J'étais à lui. » Photographe renommée, figure prometteuse de l'avant-garde parisienne, amie intime des surréalistes André Breton et Man Ray, Dora Maar est une artiste accomplie et célébrée lorsqu'elle rencontre Pablo Picasso en 1936. Fascinée par le génie du peintre, elle rêve d'un compagnonnage artistique, d'une vie à deux faite d'amour et d'art.

Mais pour Picasso, le seul art qui compte est le sien, et leur relation ne sera pour lui qu'un matériau inépuisable pour sa propre créativité. Projetée en pleine lumière par son statut de muse, Dora Maar devient, sous les pinceaux de Picasso, une des femmes les plus scrutées de son temps, mais son art et son individualité resteront à jamais dans l'ombre du maître. De leur histoire destructrice, elle sortira anéantie.

Dans ce journal intime fictif, Slavenka Drakulic dresse le portrait tragique d'une femme et artiste extraordinaire et offre une voix à celle qui en fut privée.

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