La perte brutale d'un être cher bouleverse tout. Le deuil n'a rien d'une pathologie physique ou mentale, il est une conséquence immédiate - ou différée dans le temps - d'une brisure affective sans précédent.

Jean décède accidentellement à l'âge de 58 ans. Une correspondance épistolaire s'adressant à l'être aimé, trop tôt disparu, sculpte des silences de lumière où l'on perd pied en la confiance, où l'on se réconcilie avec ce que l'on est. Par-delà le rempart des mots, il ne faut avoir d'hospitalité que pour le mystère de la vie qui se donne.

Le parcours de Sophia Sherine Hutt est centré sur l'écriture, l'art, le dialogue entre les peuples et les cultures, la libre pensée ainsi que la connaissance et l'éthique de soi. La dimension intérieure et spirituelle propre à chaque être reste pour elle une priorité. Elle nous livre ici un texte composé de lettres, de réflexions, de recueillements et de proses, écrins de l'âme et du cour.

Et un pur esprit passa...

La perte brutale d'un être cher bouleverse tout. Le deuil n'a rien d'une pathologie physique ou mentale, il est une conséquence immédiate – ou différée dans le temps – d'une brisure affective sans précédent. Jean décède accidentellement à l'âge de 58 ans. Une correspondance épistolaire s'adressant à l'être aimé, trop tôt disparu, sculpte des silences de lumière où l'on perd pied en la confiance, où l'on se réconcilie avec ce que l'on est. Par-delà le rempart des mots, il ne faut avoir d'hospitalité que pour le mystère de la vie qui se donne.

Najoua est une jeune étudiante de 25 ans. Née en France de parents musulmans originaires d'Algérie, elle vit à Paris dans un quartier cosmopolite. La jeune femme aime ce pays multiculturel qu'est la France, mais depuis quelques années, la peur de l'islam transparaît dans le coeur de ses concitoyens et la montée du racisme est de plus en plus visible. À partir du regard qu'elle porte sur le monde qui l'entoure, empreint des valeurs orientales et occidentales qui l'ont nourrie depuis l'enfance, Najoua expose sa réflexion sur le fait religieux. Bien loin de l'image négative véhiculée, la pensée musulmane est profondément humaine, pacifique, ouverte au dialogue sincère. Cependant, les jeunes générations tentent de concilier le respect des traditions et l'évolution de la société.
En prenant, entre autres, l'exemple de la place de la femme dans l'islam, Najoua refuse de se laisser imposer des choix qui ne sont pas les siens. Elle souhaite s'affranchir des modèles anciens pour pouvoir assouvir ses rêves et vivre en harmonie avec l'humanité.

Najoua

La vie passe inaperçue, seulement parée d'insouciance.

Nous ne sommes pas une personne, une donnée extérieure ou un
espace intériorisé, nous sommes l'infini !

La réelle beauté possède la modestie de tout ce qui est grand, elle n'exerce aucune esbroufe, elle se distingue.

L'espérance enfante toutes les audaces, toutes les fréquences simultanées de la pensée, toute la profondeur de la parole dans laquelle fuse l'esprit.

Tous habités par le souffle qui donne de la « voie ».

Seule simplicité conte l'instant exquis. Rencontre avec l'inattendu.

L'intelligence dénuée d'amour pur conduit à une cruauté raffinée.

La seule croyance ou religion qui compte, c'est d'aimer la riche différence de son frère en humanité.

En toi se trouvent le témoin attentif et l'oreille amicale dans lesquels se dévideront tous les écheveaux de « soi », parce que tu es tous les enfants de la Terre ! Tu es une expression spumeuse de la vie.

Une mauvaise pensée est aussi destructrice qu'une mauvaise action. Les pensées profondes d'un être humain en font ce qu'il est. Seule compte
l'intégrité de l'âme, la posséder, c'est abriter un trésor inestimable.

Le plus touchant est ce qui émane d'une personne lorsqu'elle ne dit
mot.

Il en est des notes de musique comme des voyages, les deux transportent des émotions, une destination vers le bonheur et rien d'autre.

La joie possède ce secret de rendre à l'âme une jeunesse que les années lui ont implacablement dérobé.

Le merveilleux prend toute sa place lorsqu'un regard se teinte de poésie.

Là où se répand le savoir, l'oppression recule.

Le monde des sons est séparé du monde des bruits.

Apprenons aux enfants le regard de l'Amour avant qu'il ne soit trop tard...

La poésie, c'est l'osmose du feu, de l'air et de l'eau : déferlantes portées célestes où le Verbe ne touche plus plaines et forêts, où le souffle créateur esquisse un sentier sinueux vers le territoire de l'autre.

On a tué la beauté en interdisant d'en rendre grâce. 
L'aspiration à la beauté magnifie le monde.

Les mots du silence sont violents pour soi mais également pour les autres.

La bêtise est un vaste théâtre où s'alternent divers masques et costumes.

Être, c'est ce qui est le plus difficile parce que c'est simple.

Hélas, la plupart du temps, nous sommes vides d'importants mais pleins d'inutiles.

Le sourire est un art. Il est le premier acte d'amour qui viendra faire hurler tant de visages vaincus.

Le mystère qui est lié à la femme est inéluctablement lié à la vie.

Les jaloux, c'est-à-dire beaucoup de monde, jonglent avec des poisons
hautement toxiques. Ceux qui voudraient te voir morose s'horripilent lorsque tu es radieux.

Ce qui n'appartient pas au langage des mots s'époumone gracieusement.

Une vie consacrée à la conscience est poursuivie par le sacré. Au
quotidien, c'est une sensation d'unité profonde.

Un regard qui déborde d'amour est clair, ne prête pas d'intention ; le regard authentique ne juge pas. La vérité de ce que l'on est ici-bas provient du dedans.

Ses oeuvres

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