Stanley Greene

Black passport

Devenue une référence dans l'histoire du livre de photographie, la collection Photo Poche poursuit son travail de dévoilement des grands noms, courants et écoles de l'histoire de la photographie. Première collection de livres de photographie au format de poche, elle propose des ouvrages soigneusement imprimés, maniables par leur format, accessibles par leur prix, à tous ceux que passionne un moyen d'expression dont on reconnaît aujourd'hui l'importance. Ses différentes déclinaisons (histoire, société...) couvrent tous les champs de la photographie et constituent une iconographie d'une exceptionnelle richesse et diversité.
En cent quarante-quatre pages et soixante-quatre photographies reproduites en couleur et duotone, Photo Poche donne à voir l'essentiel d'une oeuvre de Nadar à Henri Cartier-Bresson, des pictorialistes aux grands noms du photoreportage. Les monographies des grands maîtres du médium alternent avec les sujets thématiques essentiels qui de La Nature morte au Nu déploient les différentes approches d'une esthétique du XIXe siècle à nos jours. Chaque titre est préfacé de manière didactique par un spécialiste du sujet abordé et enrichi de notices biographiques et bibliographiques régulièrement remises à jour.

Ce sont le genre de choses dans lesquelles je met toujours zéro. Quand j'étais au Rwanda, c'était la même chose. Vous vous fermez toujours dans ces détails. Pas seulement toujours les corps, mais ce qui compose l'être humain.

Je crois toujours que vous devez montrer le symbolisme d'une civilisation, que ce soit les dessins de la grotte ou quelqu'un dessinant dans le sable du Darfour pour montrer un massacre.

Pour moi, Katrina a été mon premier voyage aux États-Unis, mais la chose la plus importante, cela a montré tout ce que j'avais vu ailleurs. Comme je l'ai déjà dit, il semblait qu'une bombe avait frappé beaucoup d'endroits. Je n'avais jamais vu une telle force, et c'était Mère Nature.

Comme le tristement célèbre de George Bush l'a dit une fois par erreur, il a dit: "Mère Nature est un terroriste." C'était donc avec Katrina - la dévastation de celui-ci, quand vous pensez que les bombes ont été abandonnées sur les gens et que vous pensez qu'un ouragan pourrait passer et faire cela, la même quantité de dégâts, c'était un réveil beaucoup dans de façons.

Vous avez ce genre de croisement entre l'abandon et le Sauveur, et je pense que cela montrera que la façon dont un gouvernement aussi puissant que l'Amérique a pu laisser tomber le ballon, alors peut-être qu'il peut être utilisé comme manuel à l'avenir.

Pour moi, ce qui était incroyable, c'est que le consumérisme des gens a survécu après Katrina. Vous voyez dans une cour que le SUV a disparu, mais ils ont quitté la Ferrari ou la voiture la plus chère car elle n'était tout simplement pas pratique. Ils ne pouvaient pas y mettre toutes leurs affaires. Vous voyez donc cette belle voiture totalement détruite; motocyclettes. Vous entrez dans ces maisons - nous étions avec la police de la Nouvelle-Orléans quand ils allaient dans les maisons - nous traversions ces maisons et nous étions simplement étonnés de la quantité de choses qui avaient été accumulées et de la quantité laissée.

L'une des choses les plus étonnantes qui est sortie du 11 septembre a été toutes les photos prises par les amateurs, par les gens qui vont travailler ou venir ou voir ce qui se passait et l'a pris. Mais toutes les formes et divers types de caméras, et lorsque vous regardez ce travail, vous voyez juste l'impact de la photographie - quand j'ai enseigné une fois, j'ai dit que vous devez être prêt maintenant pour tout événement.

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